Départ le 15 septembre 2020 :

Après ces quelques mois chez nous, on a envie d’aller voir AILLEURS.

Direction les montagnes, « les dolomites » en Italie (Nord Est), bon en fonction des aléas, on s’adaptera!!

Mais vu les tensions que Nous vivons en ce moment, nous recherchons « un air de liberté ».

On commence par aller vers l’ouest, ça commence dans le sens! voir nos petits bretons et donner un petit coup de main.

Et puis, on les emmène faire un petit tour et ils adorent l'Iveco

La petite dernière aussi....

Le 21 nous partons « dans la bonne direction ».

Une halte a « PROVINS », superbe cité médiévale(patrimoine unesco), ceinturée de remparts de 2 m de large. Elle joue un role important dès 485 où elle est classée 3è ville de France. Ville très touristique. Pas de photo car j’ai oublié l’appareil dans l’iveco.

TROYES : une histoire qu’on retrouve dans tous les coins du centre historique mérite franchement qu’on s’y attarde mais pas forcement un lundi, où tout est fermé.

Avant de nous poser au « lac d’Orient » et observer ses nombreux oiseaux migrateurs, une petite balade pour decouvrir la vie d’antan de « Dosches », tres sympa.

Il était prévu quelques randonnées mais le soleil et les +30° nous invite à la fainéantise !

Nous traversons des coteaux de Pinot noir, nous sommes dans la région du CHAMPAGNE, mais les vendanges sont déjà finis depuis fin août...

Nous ferons une halte au domaine Devaux, tres intéressant. Enfin surtout la dégustation.

Langres (par la D3, D31), ville de Diderot, entourée de remparts ne nous a pas emballée avec ses façades classiques, la cathédrale est de style roman gothique. Faire le tour des remparts est un incontournable.

Gray, Dole, on s’arrête à ARBOIS, très jolie ville, connu pour son vignoble du Jura.

A la reculée des Planches, la cascade de tufs est une jolie balade.

Cirque du fer à cheval

Nous prenons les petites routes pour admirer les fermes locales, on entend les cloches des vaches....on ramasse des pommes, des noix, des noisettes et des petits rosées pour le repas de ce midi.

Granges sur baume, on fait le plein de fromage, le comté et le morbier etant les spécialités, hum délicieux. Ce secteur est grandiose, par beau remps, et nous avons de la chance, nous pourrons randonner quelques heures avant que la pluie n’arrive.

Baume les messieurs.

Lac vauglans, une couleur exceptionnelle et pourtant le soleil a disparu.

La route D436 est très jolie même avec un temps couvert.

Carroz d’arache, Flaine, fin septembre, la neige tombe.

Nous retrouvons des amis de voyage, Vero, Raph, Coco et Janny que nous n’avons pas revu depuis le Costa Rica en 2015. Un réel plaisir partagé de se retrouver.

De belles balades ensemble sous la pluie, la grêle et enfin le soleil. Mais qu’importe, le principal étant de passer du temps ensemble.

Un grand merci pour votre accueil.

Samoens, nous a beaucoup plu, plus nature avec ses chalets plus espacés.

Et oui, dans toutes ces régions, la course à l’argent est flagrante, par toujours plus de constructions, business....a gogo et tant pis  pour le charme montagnard.

SUISSE : 

(INFO PRATIQUE BAS DE PAGE)

Nous passons la frontière à Vallorcine et le col de la forclaz, le 29 septembre 2020.

Des barrières, des panneaux, des plots oranges, mais  aucun douanier.  On sigzague entre les plots et nous sommes en Suisse ! Bon’ une frontière de passée.

Nous recevons sur nos téléphones des sms nous indiquant que nous devons faire une quatorzaine.... Va-t-on nous foutre la paix! Fliquer de fliquer.

Superbe panorama  mais le temps est gris, couvert. Des vignes a flanc de coteaux, hum, on y gouterait bien. Nous évitons les boutiques et de toute façon le vin  « suisse » risque d’être « onereux ».

Et oui, Le Smic est passé à 4000€ en Suisse! Les vallées sont industrielles, avec leur technologie de pointe, ils savent vendre leur main d’oeuvre à prix d’or.

On ferait bien de copier....

Nous rejoignons le Lac Léman, lac franco-suisses. Nos amis de voyage « Marie-jo et CLaude » ont trouvé refuge dans leur appartement à Montreux, d’où ils ont une vue grandiose sur le lac. Je ne ferais pas de commentaire!

Les bords du lac sont des plus agréables et bizarrement, il est possible de se garer gratuitement.

On apprendra que chaque immeuble est doté d’une cave bunker afin d’accueillir tous les habitants en cas d’attaque nucléaire, chimique ou bactériologique et cela est vrai dans toute la Suisse....

Bon, Je voudrais bien faire un peu d’humour mais à priori les SUISSES n’en ont pas, ce ne serait pas local.

Superbe randonnée au col de Jaman. L’immensité du lac restera un mystère toute la journée mais nous surplombons de doux alpages et des forêts clairsemées.

mais le soir, on le soupçonne  

Nous découvrons les toitures de tavillons (planchette de bois en épicéa ou mélèze), une petite merveille qui doit couter un bras pour une durée d’environ 25 ans.

Les fermes d’alpage sont vides (déja a la fin septembre) mais nous entendons très souvent avec plaisir les cloches des bovins et ovins.

Nous verrons de nombreux oiseaux chouca et des milans royaux.

Gruyeres est une citadelle avec de jolies maisons médiévales « très commerçante » et bien-sur le gruyère, la meringue garnie de double crème sont à l’honneur. Mais pas de terrasse, il fait trop froid, donc on y goutera « à la maison ».

Moleson une station de sport d’hiver d’où nous partons randonner quelques heures. 

Les espaces vierges à perte de vue me ressourcent.

Les petits suisses n’oublieront pas de nous rappeler que nous sommes les bienvenus et SURTOUT de ne pas oublier de passer à l’office de tourisme pour payer 10fr . Ils devraient comprendre que pauvre français que nous sommes, nous avons aussi des problèmes de vue, et que le gentil papier posé au pare-brise et bien,  on ne l’a pas vu!

La Jaunpass est une route aux paysages splendides.

La chaîne des Gastlosen est une chaîne des Préalpes fribourgeoises calcaire de 15 kilomètres de long, renommée pour être les dolomites Suisse. Réputée pour la varappe et l’alpinisme. Malgré un temps très couvert, nous nous y rendons car si on s’occupe de la météo, on ne va rien faire.

Pluie puis neige....

Après un bon petit déjeuner, nous quittons la chaleur de l’iveco et par chance au bout d’une heure de rando, le soleil  apparait.

On comptait aller aux champignons, aux baies, on devra se contenter de sucer des batons de glace....Mais la neige sous le soleil, ouah que c’est beau.

Et en plus sur cette randonnée très prisée, on est tout seul.

Nous sommes passés en Suisse Allemande et l’architecture des maisons changent. Les chalets deviennent immenses et abritent souvent plusieurs familles. C’est un vrai spectacle pour nos yeux. Et ces cascades de fleurs suspendues au balcon! J’ai des leçons à prendre!

Les charpentiers doivent se régaler et on ne peut que leur dire bravo pour toutes ces diversités d’entourage de fenêtres, balcons, façades.

 Lac de Thoune, le Lac de Brienz :

Heureusement que nous y arrivons un dimanche, car tout est payant et les parkings des magasins alimentaires sont inaccessibles pour nous.

Superbe randonnée le long du lac de Thoune à partir de SPiez.

Les toutounettes sont présentes partout, on en voit tous les 100m!

Propreté Suisse oblige. Et la réputation n’est pas surfaite car il est vrai que c’est très propre. On hésite même à secouer notre chiffon devant les Suisses.

Aucun papier à trainer aux pauses pipi, incroyable non!

Bivouac un peu compliqué comme toujours au bord des lacs mais nous arrivons à nous trouver une petite place près des vaches en surplomb.

La jolie ville d’Interlaken (dont les collines sont couvertes de vignobles) est coincée entre les eaux turquoise du Lac de Brienz et les eaux bleu du Lac de Thoune et on peut admirer  les sommets enneigés de l’Oberland bernois qui les surplombent.

En cherchant des champignons, on arrive par hazard...

au Musée suisse en plein air Ballenberg, qui présente l'habitat rural traditionnel des différents cantons suisses sur 66ha.

Info : Ce poêle de masse en carreaux de céramique est caractérisé par son foyer fermé . Cette construction massive adossée à un mur est alimentée en combustible depuis une autre pièce (la cuisine équipée d’un fourneaux) à travers une ouverture pratiquée dans le mur. La fumée chaude de la cuisinière est captée pour circuler a l’intérieur de ce poêle. Il est souvent équipé de banquette. Les plus anciens datent du XVIe siècle et équipés les maisons. On en retrouve en Alsace et dans les pays de l’est.

Très agréable visite mais la pluie raccourcie notre excursion .

Dans la vallée, nous sommes entourés de chutes, cascades d’eau. Les paysages sont très bucoliques, l’activité du bois est très importante en Suisse.

Nous sommes surpris par les taux de TAXE, 2,5% sur denrées alimentaires, journaux, médicaments et bien à usage domestique. 3,7% sur nuits d’hôtels et 7,7% sur vêtements, alcools, voitures, services.

Ca fait rêver tout ça, des taux de taxes réduits, un salaire minimum à 4000....

Mais il y a bien une contrepartie à tout cela, le monde des bisounours n’existe pas!

En regardant les sommets enneigés, on s’interroge sur les cols que nous avions prévu de passer. Et cela va se vérifier dès le lendemain. Nous voulions faire une randonnée au niveau du barrage à « Grimelpass » conseillée par les Mollalpagas, mais on est dans la brume, il neige et tout est blanc. Vue l’épaisseur de la neige, on ne peut rien espérer.

Juste avant le col de Furka, une petite éclaircie nous permet de nous dégourdir les jambes pour aller voir le Rottengletscher, le Glacier du Rhône. Mais c’est sans compter sur la neige, le chemin est inaccessible et sa langue glaciaire restera un mystère.

Le glacier s’étend sur 8 kilomètres et atteint une largeur de plus d’un kilomètre. Sa superficie est de 17 km². Le haut du glacier se situe à 3600 mètres d’altitude. Le Rhône parcourt 290 km en Suisse, se jetant dans le Lac Léman pour en sortir à Genève. Il entre ensuite en France, où il parcourt plus de 500 km avant de terminer son cours dans la Mer Méditerranée.

Avalanche sur le col de FURKA , donc la route est coupée et du coup, on apprend que plusieurs cols dans la région sont fermés.

On nous conseille le train. Et bien pourquoi pas, on n’a jamais fait prendre le train à notre Iveco : Baptême du rail. ( d,Oberwald à Realp) 30mns de train 33 F

Suisse, 1 départ toutes les heures.

On voulait faire l’expérience mais rien d’excitant....c’est comme le métro, on préfère l’aérien. Et en plus, ça pue !

Ceci-dit, Aucune signalisation routière pour indiquer une route coupée pour travaux, coupe de bois ou intempéries ! On en fera les frais à plusieurs reprises.

Il pleut, il neige. Heureusement le chauffage de l’iveco marche impeccable, un vrai petit cocon d’amour. On attend des heures la moindre éclaircie. On a le temps (mais tout de même !) et cela ne sert à rien de rouler sans rien voir.

La 19 Via Alpsu dessert de nombreuses stations de sports d’hiver et on passe en Suisse Italienne. Les résonnantes phonétiques redeviennent plu agréables.

On roule dans une vallée assez étroite comme beaucoup en Italie.

Le col de Splugen pour entrer en ITALIE est ouvert, cela monte à 2000m.

Superbe panorama des deux côtés Suisse et Italie.

INFOS voyageurs :

Bivouac : des places de parking pour camping car souvent facturé 10francs Suisse pour aucun aménagement, paiement parfois par enveloppe.

Nous trouverons toujours un bivouac gratuit sur les petites routes grace à notre véhicule mais ce n’est pas toujours evident car les vallées sont très habitées.

Eau : aux nombreuses fontaines et parfois aux toilettes publiques, assez nombreuses.

Wifi : aux offices de tourismes, mais peut etre aussi dans les restos mais on n’a pas essayé.

Route . Pour l’autoroute, il faut payé un forfait (environ 50F)et cela te donne la possibilité de rouler 1 an. Pour notre part, nous n’avons pris que les petites routes. Contrairement à chez nous, suivre les panneaux bleus. Rester bien vigilant car vous risquer de vous retrouver sur l’autoroute qui est signalé par les panneaux verts. SENS CONTRAIRE DE CHEZ NOUS.

Très bonne signalisation.

Stationnement : avoir un disque de stationnement peut être utile.

Carburant : plus cher que chez nous surtout en Suisse Française et Italienne.

Nourriture : cher, surtout la viande.

Randonnée : très bien indiqué et en montagnes, vous avez presque toujours la possibilité d’attendre les sommets en téléphérique ou train à crémaillère pour ceux qui ne marchent pas.