DECEMBRE 2019
Entre Taliouine et Taroudant, on se pose au barrage d’Aoulouz.
Info voyageur : P1731 de Oulad Berhil – Tigouda. 1500m de dénivelé. Massifs escarpés, villages suspendus et des cultures en terrasses partout ! Superbe mais y aller au printemps car sinon la terre est à nue.
Photo assez nulle car voile de chaleur.
Dans un petit village, nous aurons l’occasion de voir le travail des olives et dans un autre découvrir du vieux matériel en bois, même la presse est en bois !
Les olives ont été mises dans des paniers aérés faits de fibre faisant office de passoire
les olives sont écrasés par la roue entrenée par un âne.
Taroudant : A 80kms d’Agadir, c’est un autre monde. Capitale des Saâdiens au XVIè siècle, c’est une ville authentique. On y trouve plus de touristes. Les habitants de Taroudant sont très accueillants. La ville est attirante par sa médina, sa tannerie en activité (ici, ils tannent peau et fourrure), ses souks et surtout pour ces 7kms de remparts. Mal nous a pris de vouloir en faire le tour, on avait l’impression d’être par endroit dans une déchetterie. Cela nous a porté au cœur et on a dû aller faire une virée en campagne avant de pouvoir visiter cette ville autrement….
La palmeraie de Tiout offre une bouffée d’oxygène pour ceux dont les kilomètres sont comptés. Aux alentours, les plaines rocailleuses sont parsemées d’arganiers, mais là encore, croulant sous la poussière. Bivouac au pied de gros rocs où les villageois ont construit les bergeries. Lessive, lavage de voiture (en ce moment toutes les semaines…) grâce à l’eau canalisée.
Il y en a qui ne s'embête pas!!! cigare SVP.
Les gens sont adorables, je me balade dans la palmeraie, une femme m’invite et aux milieux des navets, elle partage son thé et son pain. Des moments adorables. Pas de photo, je n’ai pas osé.
Nous retournons rapidement dans les montagnes pour respirer l’air pur, et ne plus voir ses poubelles partout….P1713 pour Argana (rien à voir) . P1001 par Isk. Paysage très agréable, mais ça monte dur. La route est coupée par temps de pluie, des coulées de terre partout.
Nous sommes au pied de la vallée du paradis. D’Immouzer, nous prenons le P1000a (El Mjdid, route vers Tamri)et la P1002, Superbe route qui suit un oasis.
Nous dormons au pied d’un oasis.
On se balade, un homme fait tomber des dattes pour nous (ils les visent avec une pierre…), il nous raccompagne à l’iveco, quémande un vêtement, on lui donne un pantalon. Il est super heureux, il a « la banane ».
Du coup, on est heureux d’avoir fait un heureux. Mais…
Le lendemain, il nous invite chez lui et là, on découvre une garde-robe nettement plus importante que la notre….ah, ils nous auront toujours !!!
Ceci-dit, il nous offre le thé, un miel, une huile d’argan, une huile d’olive et un amlou fabriqué maison. Et il n’était pas obligé de nous montrer sa garde robe. Alors !
Des bâtiments en ruine partout, et parfois on trouve quelques curiosités
ici un pressoir en bois pour olives et argans.
NE PAS LOUPER COMME NOUS DANS LA REGION LE RUCHER INZERTI ou izerti au nord de Tazzarine pas loin de Immouzer, le plus grand rucher traditionnel du monde.
Dans la région d’Agadir, beaucoup d’arganiers où les troupeaux de chèvre se régalent d’argans.
Nous rejoignons la côte Atlantique à Tamri.
La côte est restée très sauvage, du moins jusqu’à Essaouira et pourtant elle est superbe, falaises et plages, mais les accès sont rares ou difficiles.
Les infrastructures routières laissent à désirer dans ce secteur ( en dehors de la RN).
Ici la terre n’est que cailloux, ils sont méritants de travailler ces parcelles.
Les rendements doivent être plus que maigre surtout que l’eau est rare aussi (nous n’avons pas vu d’irrigation).
A Imsouane, village de pêcheurs typique (mais attention, s’il pleut, plus aucune activité) dynamisé par les surfeurs. Vente de poissons à la criée quotidienne.
On se pose au bord de la falaise et on sera rarement seul.
Nous serons impressionnés de voir des pêcheurs pêcher au bas des falaises avec une mer mouvementée. On se demande bien par où ils passent. De vrais chèvres. D’autres ramassent des moules (ils les décrochent à la pioche !!!) et les épluchent avant de remonter pour limiter le poids. PHOTO Maroc132
Tafadna, Sidi Kaouki, très belles plages.
ESSAOUIRA nous avions peur d’être déçu car elle attire de nombreux touristes. Mais par beau temps, cela reste un incontournable. Certes beaucoup de boutiques, mais rien ne t’oblige à entrer, maintenant les vendeurs sont plus occupés avec leur portable et tu peux regarder un petit peu sans être automatiquement alpagué.
Attention au prix touriste, ici ils n’hésitent pas ! Rien ne les gêne.
Un Saint Malo musulman. Ne pas oublier de lever la tête, l’architecture ici est resté typique.
Anciennement nommé Mogador, Essaouira est une petite perle « propre » qui n’a pas encore perdu son âme. L’importance d’Essaouira n’a cessé au fil du temps de croitre, réputée pour son commerce de canne à sucre (grâce à l’esclavage), puis au commerce de l’argent (du au savoir-faire des juifs plus nombreux au XIXè que les musulmans), et enfin grâce à son port ouvert vers le commerce extérieur.
Ce que l’on peut regretter, c’est
D’Immouzer à Agadir, la côte est en cours de bétonnement. Et comme il y a de fort risque que beaucoup reste inoccupé, cela va être très très moche et surement très très sale. Seule Anza nous a paru resté naturelle.
Parc National de Souss Massa : juste au sud d’Agadir. Pourquoi Parc National ???? C’est habité, la terre est cultivée (énormément de serres plastifiées, donc beaucoup de déchet de plastique partout), la plage et les alentours sont jonchés de détritus, et une énorme usine de dessalement est en construction près de Douira pour approvisionner en eau Agadir et irriguer le maraichage intensif. Une précision, un journalier gagne dans l’agriculture 6euros/jour ! De l’esclavage…..Heureusement, le pain coute 10cts, c’est la raison pour laquelle ils en mangent autant. Heureusement, les marchés débordent de vêtements de 2è main au prix d’1 ou 2 euros, voir moins. Au moins, ils survivent !
Et pourtant c’est superbe « par beau temps ».
Tifnit et ses caves de pêcheurs
Cormoran géant
Pêcheurs = pécheurs !!!!! quel dommage de souiller ainsi la nature.
Près de Douira
Cette fois ce ne sera pas des bigorneaux mais des moules.
Dernière pêche avant de rentrer en France par avion. Nous laissons l'iveco sur le parking de l'aéroport d'Agadir pour presque un mois.