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SUCRE VILLAZONE 2013

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EN BOLIVIE, C’EST TOUJOURS LA FETE..

Ils ont toujours une occasion pour sortir leurs instruments de musique (tambour, trompette, trombe). La musique bolivienne que nous entendons chez nous n’est pas du tout celle qu’ils jouent dans les villages…..l’armée bolivienne est également très musicienne, mais malheureusement l’entrainement ne les amène pas à être bon !

 Ils jouent toujours la même chose et faisons abstraction des mauvaises notes ! Assez décevant, mais eux ont l’air d’apprécier. Ils aiment aussi les confettis, les rubans de toutes les couleurs et le plus important LA CHICHA ou encore mieux du CEBO à 80°. Ils achètent aussi en ces occasions différentes herbes séchées, des faux billets miniatures, des moulages représentants des choses importantes pour eux (des amulettes). Ils défilent mais on ne peut pas dire qu’ils soient vraiment joyeux. On a l’impression qu’ils défilent par raison….Il est vrai que ce n’est pas un peuple rayonnant, agréable certes, mais pas joyeux.

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Ils boivent jusqu’à S’ECROULER 

 

 SUCRE, ville inscrite au Patrimoine de l’Unesco , est très agréable avec ses maisons blanches et ses beaux balcons en bois.  Nous nous installons sur un petit terrain privé en plein centre qui nous permet d’avoir la wifi (on adore, ainsi nous pouvons appeler nos enfants et les parents), une petite cuisine(que j’apprécie pour le gaz, car nous n’avons toujours pas pu remplir nos bouteilles) et une douche CHAUDE . On y rencontre Carole et Franck, des suisses qui voyagent depuis 12 ans en Amérique du Sud.

Nous avons été 6 mois sans rencontrer personne et maintenant pour notre plus grand plaisir nous croisons d’autres voyageurs avec qui nous partageons qques repas. Nous avons la bougeotte aussi nous les quittons très rapidement pour aller voir ce qui se passe un peu plus loin. LOS FRAILES, tout prêt de Sucré, est une superbe cordillère dentelée que nous parcourons à pied (bien chaussé, plus batons). La piste pour y arriver est un beau bourbier.

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Nous poussons jusqu’à TARABUCO, pour son marché sur les conseils de Carole et Franck mais nous le trouvons trop touristique, pas assez animé. Mais il est vrai que nous pouvons voir les beaux tissus qu’à ces endroits. Les tissages sont très travaillés, colorés mais ils sont rêches et je doute fort sur la propreté. Par contre, c’est la première fois que nous trouvons un beau petit resto avec terrasse aménagée avec goût et un service impec. et souriant. Nappe, soupière, plat bien présenté, ouahou. Quel plaisir et pour moins de 4 euros.

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Certains hommes portent « des monteras », chapeaux en cuir inspirés de ceux des conquistadors.

 

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De retour à SUCRE, nous retrouvons Carole et Franck. Ils ne sont pas avares de renseignements et nous filent une bonne adresse à Buenos Aires pour faire du change à un taux beaucoup plus intéressant que le cours officiel. Les Argentins, pour avoir des dollars ou des euros, doivent s’enregistrer aussi ils préfèrent faire du change au noir et vu l’inflation galopante, ils sont très demandeurs. Pour les remercier, je cuisine exceptionnellement un bourguignon avec un vin trop sucré, du bifteck qui restera ferme  (il faut dire que leurs vaches alpinistes, sont très musclées) mais je l’agrémente de poivre local et d’herbes trouvées lors de nos ballades.

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Graissage, vidange, on bichonne notre véhicule.

N’arrivant pas à faire remplir nos bouteilles, on fait façonner une pièce pour pouvoir transvider du gaz de leur bouteille de 10kg dans les nôtres de 3. Dans ce domaine, ils sont très très bons. NOTRE PREMIERE EXPERIENCE DE TRANSFERT ne sera pas très concluante. Eric relie une bouteille à l’autre, le gaz passe, impec. On pèse (pour cela, nous avons acheté une petite balance portative que tous les petits marchands utilisent), 1.5kgs de charge seulement. On recommence à peine 500grammes de plus. Eric dévisse et on se fait gazer correctement. Dur, dur. On insiste. Rien à faire. Est-ce dû à l’altitude ? L’avenir nous le dira car nous serons à même de recommencer…..

Sujet important LA TELE : Nous sommes à même de la voir dans les petites gargotes, ils adorent la télé et elle est toujours allumée. Pour eux, c’est un luxe. Nous trouvons les émissions très nulles mais ce qui est le plus surprenant, c’est la qualité du tournage. Même pour les infos nationales : studio où le son résonne, prise d’images par des non-professionnels, sur un sujet d’une minute, ils passent les images en boucles….. les sous-titrages sont illisibles, blanc sur blanc, etc. Du coup, la télévision ne nous manque pas du tout. En Bolivie, le manque de formation est évident : le boucher coupe la viande avec une scie à ruban, le coiffeur a son diplôme d’accrocher avec 4h de formation  etc, etc.

LES MARCHES : On adore les marchés, car cela nous permet de remplir notre frigo et avoir un frigo plein, c’est rassurant. Ils sont très nombreux en Bolivie et attirent la population des alentours. Ils arrivent en bus ou camion à bestiaux, quelles importances ! On y trouve de tout, mais chacun à sa place. Tous les vendeurs de patates ensemble, le coin des verduras, des frutas, de la coca, des beuveries, des vêtements, des chaussures (bcp sont en pneus….), les petits marchands de glaces sont nombreux,  le cours d’eau sert de toilettes pour tous (les femmes relèvent leurs nombreux jupons et hop).  Ce qui me choque toujours, c’est l’hygiène. Ils jettent tout au sol, ils s’assoient n’importe où, les gamins se trainent dans la saleté. Pourtant, nous ne pouvons pas dire que c’est un peuple sale, car ils lavent beaucoup, mais ils ne font attention à rien. Les petits métiers sont innombrables, ils vendent les bonbons à l’unité, les glaces (dont ils sont super friands) coutent 10cts d’euros, les empanadas idem etc. Leur marge n’est pas importante, c’est peut-être pour cela qu’ils n’ont pas souvent le sourire !  

COUPE DE FRUIT    

Une coupe de fruit à SUCRE, POUR LUI TOUT SEUL…

Nous repassons par Potosi, ancienne ville très riche grâce à ses minerais.

    

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Nous avons du abandonner de visiter la région du salar d’Uyuni à cause des pluies importantes.  Alors, nous descendons plein sud , retrouvons le soleil, la chaleur et des  orages. On ressort les tenues d’été, cela fait envie n’est-ce-pas !                                                                                                                                              nous rencontrons sur le bord de route des argentins voyageurs. On s’arrête, bavardage. Leurs métiers, organisés des voyages individuels, aussi ils nous donnent plein d’infos et nous invitent à passer les voir. Sympas. Nous irons.

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REGION DE TUPIZA   

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Un samedi soir : évidement, on pense encore plus aux amis de France. On vous sait pour certains en fiesta, en gueuleton. Et bien nous, on s’offre une petite fiole de 3cl de cognac à 2 et quel plaisir. Evidemment, on n’en perd pas une goutte. Tout plaisir est différent suivant les circonstances, la rareté nous amène à avoir un regard différent. Chez nous, on nous servirait 1.5cl de digestif, on ferait la grimace, ici, on est tout heureux de boire du si bon.

 

 

Nous quittons cette région magnifique pour nous rendre à TARIJA , la région viticole de la Bolivie. Quelques kms avant nous nous arrêtons à San Lorenzo, petite ville pleine de charme avec des petits restaurants de  luxe  en partie fréquentés par des Argentins. Nous bivouaquons au CHORROS DE LA JURINA , endroit pour nous le plus sympa de la région (chute d’eau) et relativement propre .

TARIJA est une ville agréable et est dotée d’un golf très bien entretenu,  c’est l’endroit ou nous devions nous rejoindre avec Franck et Carole mais ces derniers s’amusent en route.

En attendant, nous visitons la BODEGA des vignobles de CAMPO DE SOLANA , vin de très bon rapport qualité prix .  

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Ces derniers ont remporté plusieurs médailles pour leur rosé et exporte leur vin en Allemagne, Italie et République Tchèque. Avec du vin, il nous faut du « bon fromage » ! A l’office du tourisme, une affiche indique une fête de queso dans 4 jours dans la pampa. Bivouacs de qques jours sur un terrain de foot non utilisé avec vue magnifique sur les montagnes, et comme il y a un robinet d’eau à dispo, on en profite pour se mettre à jour en lessive. Coin bien agréable, à l’écart de la piste très poussiéreuse. La fête est qque peu décevante, à 12h peu de choses étaient installés. L’organisation et les boliviens font deux. Par contre la poussière et la chaleur sont au rendez vous. On arrive à acheter du bon fromage et prendre un repas de porc boucané avant de repartir.

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Les suisses ne sont toujours pas là. On part pour la frontière. D’abord du goudron, puis une route en travaux qui borde la réserve de sama avec une lagune qui nous ravit pour ses flamants.     

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Puis la route devient piste etroite, du fech fech mais heureusement pratiquement pas de circulation.  

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FIN

 

 

On savoure seul cette piste étroite qui se faufile dans les gorges.

Nous passons la frontière à VILLAZONNE.   Nous avons fait  2700kms      en 7 semaines

Ce qui nous a vraiment ennuyés en BOLIVIE, c’est l’inexistence des panneaux de signalisation. On a beaucoup aimé les petites restos presque quotidien même si la cuisine n’est pas recherchée.

Nous ne disons qu’au revoir à la BOLIVIE car nous y reviendrons pour faire le salar d’uyuni en remontant vers le PEROU, l’EQUATEUR ETC.

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