- Accueil /
- AMERIQUE DU SUD /
- BRESIL /
- DE LA COTE A L ETAT DU MINAS GERAIS
DE LA COTE A L ETAT DU MINAS GERAIS
DE LA COTE A L ETAT DU MINAS GERAIS
On doit être encore plus beau bronzés, car on nous prend presque tous les jours en photos. Bon, il faut l’avouer, c’est l’Iveco qui a le plus de succès.
Comme vous, la reprise de septembre s’accompagne d’un emploi du temps bien chargé.
Nous nous sommes mis à l’espagnol. Leçons tous les soirs. On est très assidu tous les deux.
Ici, au Brésil, ils ne parlent que très très peu l’anglais et c’est vraiment un problème pour se faire comprendre. Mais on se débrouille.
Parati est une petite ville aux charmes coloniaux. C’est un bijoux, d’ailleurs elle doit son charme à l’or des rios qui était acheminé vers le Portugal.
Toutes ces rues sont pavées, les églises dates du XVIIIe siècle aux styles baroques, les maisons sont de toutes les couleurs, comme les bateaux. Elle ressemble à Venise. Nous bivouaquerons à nouveau sur la plage au pied de cette cité magique.
Tout le Brésil est en effervescence. La propagande politique est omniprésente, affiches aux maisons, sur les voitures, sonos, manifestations et des milliers de personnes sur la chaussée brandissant des drapeaux. L’état ne subventionne pas aussi pour payer toutes les personnes embauchées, affiches etc, les donations aux partis sont presque obligatoire. Un brésilien nous dit que cela doit changer ce qui diminuera la corruption. Le droit de vote est à 16ans mais pas d’inquiétude, tout se passe dans la gaieté.
Retournons au grand calme et profitons de nos dernières plages brésiliennes. Encore de beau bivouac sur les plages désertées en basse saison. Nous prenons même nos petits déj. installés sur les terrasses des petits bars fermés. Rien que pour nous deux. Que du bonheur.
Le sable est blanc, très fin. Parfois, on croirait de la poudre d’or. Mon attention est absorbée, de l’or, de l’or, mais il me file entre les doigts……
Eric, tout aussi rêveur, est occupé à regarder les fils dentaires…Mais apparemment, elles ne sont pas de son gout.
Nous ne sommes pas retournés à Rio de Janeiro, ayant fait une escale de 3 jours lors de notre croisière en cargo !
Aussi nous quittons définitivement les cotes brésiliennes.
Nous sommes dans l’état du Minas Gerais, un état riche grâce à ces gisements de minerais(fer, or, pierres précieuses etc), aussi grand que la France. Le roi d’Espagne prélevait beaucoup de taxes sur tous les minerais, Lisbonne doit sa beauté au Brésil.
Le paysage est vallonné, de plus en plus sec en montant vers le nord où les températures atteignent +34 à l’ombre. Beaucoup d’élevages, qques cultures de café, canne à sucre et des chevaux en liberté partout. Tout est clôturé et les bivouacs ne sont pas toujours simple Beaucoup de chutes d’eau avec des niveaux tres différents. Nos marches ne sont pas toujours récompensées.
Certaines villes sont archi touristiques, les brésiliens sortant beaucoup car sinon nous ne voyons aucun autre touriste. Donc, nous évitons les belles villes coloniales le week-end. Nous adorons Sjoao del rei, mariana, et bien sur ouro preto, la plus connue, qui se trouvent sur la route de l’or. La population est plus noire, du fait des esclaves nécessaire aux exploitations de mines.. Beaucoup d’églises dans cette région, mais elles sont vraiment peu fréquentés. On
ne voit aucune messe…..La politique a remplacé la ferveur de l’église.
En s’approchant de Belo Horizonte, +4 millions d’hab, le paysage se noircit par le brulis. Quel dommage. Les mines à ciel ouvert sont nombreuses et tout n’est que poussière. C’est à voir pour se rendre compte de l’importance des mines, mais c’est vraiment moche. L’odeur nous prend un peu à la gorge. On va vite quitter cet endroit pour retrouver une campagne beaucoup plus calme et là on va se payer de la poussière à gogo et retrouver le fech fech,(manon, cela va te dire quelque chose !).
Nous voulions traversés le parc naturel de la serra « Canastra », mais il est fermé pour plusieurs jours pour écobuage. Donc pas la peine d’attendre pour ne voir que du brulis, mais nous sommes obligés de le contourner et on passera par un labyrinthe de pistes…bien rouge la poussière, mais nous sommes récompensés par des vols de perruches, de toucans et d’autres oiseaux style serpentères. Nous traversons d’énormes cultures de cafés et d’avocats (je n’ai pas pu résister, j’ai fait une petite cueillette).
Pour rejoindre LE PANTANAL région merveilleuse parait-il, on a 1700kms à parcourir. On choisit de ne pas prendre les grands axes routiers pour éviter les innombrables camions. Cette région est légèrement monotone par ses milliers d’hectares de canne à sucre, seul le bétail distrait un peu le paysage. On verrait des centaines d’hectares de canne à sucre bruler. Nous plaignons à tord le propriétaire puisque la plupart du temps, c’est un acte volontaire. La canne brulée pèsent plus lourd et se récoltent plus facilement…Cela tend à diminuer grâce à la communication sur l’écologie. Cela ne les empêche pas de faire du brulis sur tous les bords de route.
Prochain épisode : LE PANTANAL
-
ETATS UNIS
18
- INFO GÉNÉRALE ET BIVOUACS
- INFO VOYAGEURS ETATS "EST"
- INFO VOYAGEURS TEXAS-LOUISIANE
- INFO VOYAGEUR - PARCS OUEST
- INFO VOYAGEURS "Côte Ouest"
- INFO VOYAGEURS ALASKA
- L'EST - JUIN 2017
- LOUISIANE MAI 2017
- TEXAS avril 2017
- ARIZONA - NOUVEAU MEXIQUE MAR
- UTAH mars 2017
- Death Valley and Las Vegas
- COTE OUEST FEV 2017
- CÔTE OUEST SEPT-OCT 2016
- ALASKA - Aout 2016
- WYOMING-Juin 2016
- UTAH-COLORADO 2016
- SUD OUEST - AVRIL MAI 2016
- CANADA 5
- MEXIQUE 6
Inscription pour recevoir les mises à jour