3è PARTIE NORD- OUEST
Péninsule de Snaefellnes
Très montagneuse, dominée par la calotte glacière du volcan Snafellsjökull, que nous aurons la chance de voir. Nous avons un grand soleil.
La péninsule est réputée pour son coté mystique et ses sagas islandaises. Pas étonnant avec toutes ses roches volcaniques prenant des formes cauchemardesques.
L’Islande a beaucoup de « hot springs », mais il faut trouver celles à bonne température et le cadre idyllique.
Nous sommes aux anges.
La chasse aux phoques est désormais très règlementée mais toujours d’actualité. Nous en verrons à différents endroits au détour des fjords, mais pas évident de les repérer.
quelques liens de video :
https://youtu.be/hA24mEYcVXc
Oh, mais il y a de la neige dans ce secteur. Nous ne sommes pas équipés de chaîne après mure réflexion. Ici tout le monde roule avec des pneus cloutés ou avec des véhicules
On se sent vraiment petit et mal équipé. Nous nous sommes pris un clou dans un pneu, on le garde. C’est mieux que rien.
La côte déchiquetée est un enchantement mais attention où tu mets les pieds, la lave est loin d’être plate.
La partie nord de la péninsule de Snaefellnes : A cette époque de l’année, le soleil est bas et la luminosité (s’il y a) semble irréelle.
LES FJORDS DU NORD-OUEST
Cette région nous donnera quelques sueurs froides…..
Par moment on se sentira vraiment seul sur la route (piste).
Ici plus de volcans actifs, c’est la partie la plus ancienne de l’Ile.
Les jours commencent à être courts.
Le jour se lève vers 9h et il fait nuit à 17h30.
Une grande péninsule fortement découpée, comparable aux 10 doigts de la main, située près du Groenland, est relié au continent par une bande de moins de 20 kms de large.
Isolés du reste de l’Islande, il vaut mieux y aller en n’ayant besoin de rien matériellement. Nous nous sentons souvent un peu trop seuls…..(jamais content).
Les monts enneigés descendent à la mer et on scrute le ciel pour qu’il soit clément car on risque bien de rester bloquer ici quelques temps s’il neige. Les températures restant négatives, la neige craque, les roches sont constellées de glace.
Comme peu de gens vivent ici, presqu’aucune circulation à cette période.
Fjord après Fjord, la route est très souvent (heureusement pour nous) au niveau de la mer bordée au plus près des montagnes.
La raideur des pentes amène des sédiments sur la route (cela fait office de dessalage….) et cela explique la rareté de végétation. Remarque avec la neige, on ne voit pas grand-chose.
Un bain :
Rodasandur où on retrouve des couleurs, la végétation, le sable roux….on trouve même des coquillages (coques, moules). Ah, si on avait 20° de plus, on irait à la pêche !
Beaucoup d’oiseaux ont migré dès fin aout, mais les cygnes chanteurs, les eiders, les mouettes tridactyles, le goéland bourgmestre, de nombreux canard et quelques garrots d’Islande …….
La route ou piste permet vraiment de découvrir les fjords, leur profondeur, leur hauteur.
Plus du tout de touristes dans cette région très isolée (à cette période) et pourtant des Islandais y vivent, éleveurs de moutons et on y voit plus qu’ailleurs une activité maritime, pisciculture industrielle. Très peu de petits bateaux, les ports sont rares, seuls les gros bateaux sont à l’eau.
Une vie très spéciale, enfermé plusieurs mois….Ils lisent beaucoup, les femmes tricotent, rien d’étonnant.
Perso, on ne se verrait pas vivre coincé entre monts et mer avec un tel climat. Impossible de marcher, tout est glace.
Une chute d’eau dans un creux d’un fjord, les abords sont verglacés.
Nous arrivons à Isafjordur. Ouf !
Une ville, une vraie avec des commerces, un port, des gens dehors.
La dernière traversée de montagne se fait « sans aucun soucis », les nerfs se relâchent.
On y arrive par un tunnel de 6.2kms (Vestfirdi) une construction hors du commun !. Sa particularité est d’être composée de 3 sections qui se réunissent en un carrefour souterrain. Cela a évité de franchir un nouveau col.
D’Isafjordur, un autre tunnel de 5kms pour rejoindre un seul village Bolungarvik !!
Les routes coutent très chères à entretenir et certains villages restent bloqués.
Mais qu’est-ce qu’il m’invente, vraiment une sainte nitouche, cela ne sent presque pas….il ferait mieux de sentir ses chaussettes !
Difficile d’acheter du poisson frais ….le poisson séché est plus répandu ici.
A 50m d’altitude, cela devient bien verglacé dans le nord d’Islande
Encore une péninsule et ce sera la dernière.