WYOMING-Juin 2016

GRAND TETON parc national

Non, non, ce n’est pas une blague, c’est bien le nom de ce parc. Evidemment, baptisé ainsi par des Français !

Ces trappeurs français devaient certainement être en manque, de quoi ? de bourbon et de femmes…. La vie n’était pas toujours facile pour eux, aussi ils avaient des hallucinations.

Les « trails » sont très fréquentés à partir de 10h, mais aussi par les moustiques, au lever du jour, et cela peut tourner à l’enfer. Je n’ai jamais vu Eric marcher si vite. Et les photos alors ? pas le temps, dès qu’on s’arrête, les moustiques se collent à nous. Zut, de zut. Etant bien couverte avec des vêtements amples, il ne me reste qu’à me protéger la tête, et comme j’ai toujours un sac plastique dans la pochette de l’appareil photo, je me le mets sur la tête. J’ai un look !!!

mais tant pis.

Mais voici le résultat :

Photo du « leigh lake »

Il va falloir qu’on emploie les grands moyens, produit DETT40, on s’en met sur le corps, et on badigeonne les vêtements. On va tout de même ne pas se faire pourrir la vie par des petites bêtes.

L’intérieur de notre iveco se pare d’une couleur jaune…..c’est quoi, cela encore, et les tissus des coussins tout neuf ! Nous ne mettrons pas beaucoup de temps à faire le tour, l’air ambiant est rempli de pollens des sapins.

UNE SACREE PEUR : Le parc est riche en faune, prongorn, mule deer, orignal, bisons, ours brun, mais on les voit souvent de loin.

Au bout de 3 jours dans le parc, voilà un troupeau de bisons près d’un site. Pas mal de monde est déjà arrêté. Là, on peut les observer de près. Ils sont bien occupés avec leurs petits à se nourrir d’herbe grasse. Mais ce sont des animaux imprévisibles.

bisons bien tranquilles

Et on ne sait pourquoi, un bison s’est mis à aller vers moi, puis à me charger. Bien sûr, j’ai pris peur, c’est que c’est gros ces bêtes là. Lorsque j’ai vu qu’il me visait personnellement, j’ai pris mes jambes à mon cou, sauté dans le ruisseau, j’ai perdu mes sandales mais j’ai continué à courir. Ouf, le bison s’est arrêté au ruisseau. Quelle peur !!!

Nous resterons plusieurs heures à attendre qu’ils changent de place pour voir si on pouvait retrouver mes sandales… et nous verrons 3 autres personnes se faire charger par les bisons, et je peux vous dire que ces personnes n’étaient pas fières.

Les bisons sont partis à la nuit tombante et nous avons retrouvés mes chaussures grâce à des branches qui obstruaient le courant.

Ce soir, deux apéros pour se remettre de mes émotions !!!

On s’est trouvé un bivouac bien agréable

Nous verrons beaucoup de bernaches du canada.

aux lacs le Heron Pond et le Swan lake près de Colter Bay

Prongorn

wapiti

Nous trouvons ce parc beaucoup trop bruyant par le nombre de voitures. Il nous faudra prendre la piste 4x4 près de snake river pour trouver du calme.

Nous ne verrons pas d’ours, mais on les comprend, ils doivent se réfugier dans les hauteurs pour être tranquille.

une rencontre bizarre, en liberté une horde de percherons.

A « Jackson Hole », les habitants décorent tout avec les bois des wapitis. A savoir, les wapitis perdent leur bois après la période de rut en automne, tous les ans.

Cette ville est assez jolie et les boutiques très chères. Nous avons vu une belle table en bois pétrifié à 40 000 dollars ! elle nous plaisait bien, mais un peu cher, soyons raisonnable.

YELLOWSTONE

Une merveille, c’est le plus ancien des parcs nationaux américains (1872), créé pour la sauvegarde de sa variété unique de geysers, sources chaudes, mares de boues et fumerolles. Il est recouvert de forêts, de prairies, de lacs, de vallées creusées par les rivières et c’est donc un sanctuaire pour la grande densité de vie sauvage.

Le parc est immense, 9000km2, soit la Corse !

Il est interdit de dormir dans le parc en dehors des campgrounds(tous plein) et il nous faut parcourir de grandes distances pour sortir du parc. Nous finirons par nous mettre sur le parking des beaux lodges, et nous dormirons discrètement, éric a interdiction de ronfler.

Ils ont aménagé des kilomètres de passerelles en bois pour nous permettre de découvrir les geysers, les bassins.

Nous espérions être émerveillés, et NOUS LE SOMMES.

Comment ne pas l’être par cette particularité géologique. Nous marchons au-dessus d’un feu permanent, le magma en fusion ne se trouve qu’à 3350m sous la surface de la terre, soit l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette comparée aux dimensions de la planète.

« Old Faithful » (c’est ici que se trouve la majorité des geysers du parc, cela fume de partout, vraiment impressionnant)

Les couleurs avec le soleil semblent irréelles.

Un quart des geysers existant sur la surface du globe se trouve rassemblé ici !

+75 geysers actifs, 600 sources chaudes.

Et bien, on peut vous dire que les Asiatiques adorent, oh, oh, oh, ah, ah, ah et d’un sans gêne extraordinaire. On va les bouffer, mais pas avec des baguettes, à la louche ! grrrrrrrrrrrrr

Pour ne pas nous lasser de ces jets d’eau, extraordinaire certain par leur régularité, nous faisons quelques balades qui nous permettent de voir

Les couleurs spectaculaires de l’eau varient du bleu turquoise au vert émeraude, selon la température de l’eau, les couleurs orange, rouge viennent des micro-organismes.

Le parc abrite la horde la plus importante de bisons des plaines sauvages, mais on les observe de loin, sauf lorsqu’ils passent au pied de l’iveco.

D’autres merveilles de ce parc

Yann et Pauline nous rejoigne et pour fêter cela, on se régale de profiteroles au chocolat.

Une mauvaise nouvelle sur la santé de la sœur d’Eric nous amène à prendre la décision de rentrer en France.

Nous quittons donc très vite le PN Yellowstone pour filer à l’aéroport de Jackson Hole. Nous laissons notre Iveco sur le Parking public du centre ville. Nous resterons 10 jours en France. Je ne donnerai aucune précision car la raison de notre retour est évidemment bien triste.

couleur naturelle en fin de journée du lac Yellowstone

De retour, on est décidé à se faire un emploi du temps bien chargé afin de se changer les idées.

Nous retraversons à nouveau le parc du Grand Téton et Yellowstone. Vraiment Yellowstone est une beauté. Nous aurons la chance de voir des ours brun d’assez prêt, sans que ce soit dangereux.

En quittant Yellowstone, je vois de la vapeur sur une rivière. Je m’interroge, et heureusement car j’avais fait l’impasse.

Site naturel, une baignade dans la rivière où une source d’eau chaude à 60° vient réchauffer l’eau glaciale. Très agréable.

Nous traversons l’état du Montana, grenier de céréales et faisons une halte à la capitale du Montana, Helena.

La ville de Helena fut fondée en 1865. Les richesses tirées des sables du Last Chance Gulch se révélèrent plus durables que les gisements aurifères de l'Alder Gulch. On en retira de l'or pendant 24 ans, et Helena devient le siège de l'assemblée du territoire du Montana en 1875. La ville comptait plus de 50 millionnaires dans sa population en 1888. Le Chemin de fer dessert Helena en 1889. La même année, le Montana se hisse au rang d'état membre des États-Unis d'Amérique. Les magnats du cuivre se livrent une féroce bataille d'influence pour déterminer quelle ville de Butte ou de Helena allait devenir la capitale. Helena l'emporte et le Capitole de l'état du Montana est construit entre 1899 et 1902. Il est dominé par une vaste coupole en cuivre, symbole du métal qui a établi durablement la fortune de la ville. La coupole est coiffée d'une statue monumentale de la déesse de la liberté.

Le parc national « Glacier » est un parc de montagne, les altitudes s'étagent de 960 mètres au minimum à l'angle nord-ouest du parc où la Flathead River franchit la frontière Canadienne à un maximum de 3,192 m au Mt Cleveland, point culminant de la chaîne de montagne Lewis Range qui traverse la partie orientale du parc.

La géologie du parc est remarquable. La plupart des roches visibles en surface sont d'origine sédimentaire, beaucoup plus ancienne que le grand canyon.

Le temps est incertain, tendance pluvieuse et couvert. Pas idéal pour faire des marches de 20kms. La route « going to the sun road » est ouverte au mieux du 15 juin au 15 septembre, et il faut peu pour que les rangers ferment les trails, donc on râle.