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LIMA CUZCO 01.2013

 


Lima cuzco 01 2013

3 semaines en France, très court, trop court, très condensé. La prochaine fois, nous rentrerons pour plus longtemps. Et oui, le stress, la course après la montre, on ne connait plus trop.

On a adoré revoir nos enfants, la famille. Les vacances de Noel nous ont permis de les voir plus qu’en temps ordinaire. Nous n’avons pu voir tous les amis, même les plus prêts. Sachez qu’on le regrette et qu’on pense bien à vous tous. Passionnés de tarot, nous n’avons pu faire que deux partis avec Françoise et Philippe, mais cela nous a permis de voir que nous n’avions pas perdu la main…

La maman d’Eric nous a hébergée gentiment et nous l’avons certainement perturbée dans ces habitudes.

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On reprend l’AVION le 3 janvier et arrivons à Lima avec Georges et Maryse, deux amis proches. Nous avions laissé notre iveco dans un garage proche de l’aéroport grace à Yannick, dont nous aivons fait connaissance lors de notre semaine à Lima. Tout a bien fonctionné. De vrais coqs en pâte, on est venu nous chercher à l’aéroport et conduit au garage. Impec. Nous avons retrouvé notre Iveco en pleine forme pour redémarrer une année sur les chapeaux de roue.

Nous passerons deux nuits à Lima, nos amis à l’hotel, nous on bivouaque comme au bord de mer. Nous leur faisons visiter la capitale, journée très remplie : quartiers historiques, place des armes et place st martin, musée banco central (superbe, à voir, de + il est gratuit), visite du grand hotel bolivien au charme délicieux, que nous recommandons (prix très acceptable au vue du style environ 40E). Petit resto typique le midi pour les mettre dans l’ambiance. Le Dakar part de Lima, on a juste pu rester à l’extérieur du parc, les péruviens semblent être fan de cette course.

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Nous prenons la route vers les montagnes plein Est. La route montagneuse est très joli et serait assez roulante si elle n’était pas encombrée de camions. Nous passons « chosica », petite ville agréable, et continuons vers Tarma

La nuit arrivant, il nous faut trouver un bivouac, mais la route grimpe, grimpe et on se verra dans l’obligation de nous arreter à 4000m. Pour une première nuit en montagne, ce sera de trop pour Maryse. Maux de tête, nausées, la nuit sera longue. Dès le lever du jour, nous décampons pour descendre en altitude afin de la soulager. Tarma est une joliepetite ville coloniale nichée aux creux des montagnes. Un petit tour de marché, un petit resto toujours aussi authentique et bon marché -2E et on se posera très tôt afin que Maryse se repose et reprenne des forces. Georges est en pleine forme et nous partons à la découverte de la vallée, admirons les cactus fleuris, les petites parcelles cultivées en terrasses, les hameaux de torchis, les vieux portant des charges encombrantes de fourrages pour nourrir leurs qques biques. Un coin bucolique. Tout le monde en profite pour faire la sieste. Maryse se remet.

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On repart pour Huancayo par la rive orientale du rio. Cette région n’a rien à voir avec la côte très désertique, ici tout est vert, vallonné. La route traverse des chaînes de montagnes, des gorges et nous laisse admirer de verdoyants alpages. Les routes sont etroites et sinueuses, ici, il ne fait pas bon se retrouver face à un camion. Eric joue du klaxon et cela n’empêche pas qques frayeurs. Ils sont inconscients ces péruviens ! Huancayo est une grande ville de plus de 300000hab. et comme toutes les villes elle a sa place d’armes ornée d’églises style baroque espagnol avec une petite touche indigéne. Torré Torré nous offre des formations géologiques érodées

 

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Izcuchaca  et son pont ancien construit par les incas  

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Huancavelica est aussi une jolie petite ville coloniale paysanne. Nous gouterons au cuy (cochon d’inde) et à l’unanimité personne n’a l’air de se régaler.

Nous voulons rejoindre la péninsule de Paracas, aussi nous prenons la route passant par la laguna de Choclococha splendide magnifique

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Beaucoup d’alpagas, de vigognes, de lamas sous la neige, cela nous ravit même si nous grelottons. Le temps à cette altitude, 4300m, est très changeant.

Pour rejoindre la côte nous retraversons des montagnes arides avant d’arriver au desert. Et là, la magie de Paracas nous envoute de nouveau

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un pêcheur nous donnera des crabes tout content des chaussures qu’Eric lui avait donné la veille

 

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Direction Ayacucho, très bonne route goudronnée qui grimpe les contreforts de montagne avec col à 4850m. Ayacucho est également une ville coloniale (on apprécie par rapport à la Bolivie ou l’architecture est très rudimentaire ou dans un état pitoyable), pleine de charmes avec une très jolie place arcadée et 33 églises. Une pluie diluvienne nous fera refugier dans un marché couvert….

 

D’Ayacucho à Abancay :jolie route, piste traversant alpages, hameaux aux toits de chaume, très colorés par ses habitants en costumes traditionnels. A Andanuaylas, nous parcourons le marché dominical

Roche recouverte de calcaire.1 (212)   

Ne chercher pas Maryse elle est au fond de l’Iveco. Après l’altitude, problème digestif assez costaud

 

 

 

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Abancay est une ville de parpaing polluée.

Nous arrivons dans la vallée sacrée. Nous bivouaquons au pied de ruines incas de Chinchero que nous découvrons sous le soleil capricieux. Au matin pluie quel dommage, on avait un tel panorama devant les yeux pour un petit déj. dehors  !

Maras, joli village nous conduit vers les terrasses de Moray étagées en un profond amphithéatre. Et oui, les incas étaient de fins agronomes et ils étudiaient la croissance des cultures suivant chaque palier. 3000 sortes de pomme de terre(cela me parait bcp pour être vraie !!!) ils avaient de quoi s’occuper.

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Salinas nous ravira tout autant. Le ciel gronde à nouveau, le soleil et les nuages jouent mais nous arrivons toujours à faire nos ballades et nous découvrons les milliers de puits salants de l’époque Inca.

 

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vue de notre bivouac

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De Salinas, nous arrivons à Urubamba et là surprise, le pont a des faiblesses, aussi, la police draine même le passage des piétons, moutons, cochons …hors de question de passer en véhicule. On sera bon pour 1h30de piste pour trouver un pont enjambant le rio !

Nous voulons rejoindre le Machu Pichu .

 

Pour cela route pour Sta Teresa, on mettra 4h sous un temps pluvieux. Dommage pour Ollantaytambo qui est un joli village « très touristique » avec une superbe citée inca, mais la pluie nous fait passer notre chemin. Le temps presse, nos amis sont avec nous pour 3 semaines et le temps passe vite. A l’aller nous ferons toute la route sous la pluie, certains passages sont étroits et éric devra faire marche arrière à plusieurs reprises sous le regard anxieux de maryse. Pour les voyageurs, info : entre sta Maria et sta teresa, il faut choisir entre un pont pas catholique limité à 3t ou passer un gai, dont la profondeur dépend du temps

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Ravissantes ces petites péruviennes

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A Sta Teresa, les sources d’eau chaude paraissent agréables. Nous comptions y camper mais 1/4h après notre arrivée les démangeaisons, piqures nous ferons fuir sans profiter du site. Nous dormirons à la sortie de Sta teresa sur un terrain de basket désafecté, les pieds au sec.

Le lendemain, 8kms de piste pour arriver à la centrale hydroélectrique d’où part le train pour le Machu Picchu, inaccessible en véhicule. Nous choisirons d’y aller à pied en suivant la voie de chemin de fer. Nous laisserons notre maison roulante près de la gare, moyennant accord d’un gardien. 3heures de marche, très agréable  avec une végétation tropicale pour arriver à Aguas calientes. Enfin de beaux arbres endémiques. Le Pérou nous stupéfie par la déforestation, les seuls arbres sont des eucalyptus et qques conifères.230 (128)        230 (127)

    

 

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Aguas Calientes ressemble à une station de sport d’hivers. Nous réservons deux chambres d’hotel et filons prendre une navette, quel parcours de combattant(8E pour 10kms de grimpette) qui nous déposera au pied du Machu Picchu. Le retour, nous le ferons à pied en 1h30.

La cité inca perdue nous envoute et les dieux sont avec nous, nous parcourons la cité sous le soleil, sans foule. Ils étaient fous ses incas, envie de grandeur, d’espace, en tout cas, ils avaient le don de trouver des coins de nature paradisiaque. La cité laisse encore bcp de points d’interrogations aux archéologues.

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Une nuit sur le parking de Pisac, avec au pied la citadelle inca, célèbre pour ses cultures en terrasse. Nous la visiterons gratis avant l’ouverture….les petits malins

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Pisac, c’est aussi un grand marché artisanal.

Cuzco, grande ville magnifique, qui mérite certainement qques jours de visite

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Nous filons au plus vite vers le lac Titicaca, berceau de la mythologie inca. Bivouac près de Puno, au pied du lac navigable le plus haut du monde 3867m avec une profondeur max de +500m. Il couvre 8000kms, l’exploitation de la truite est un revenu pour les habitants, ainsi que les terres agricoles qui l’entourent. Le ciel y est moins bleu qu’en novembre, mais il nous ravit toujours.

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Nous passons de nouveau en BOLIVIE à Copacobana. Coté Perou, cela se passe bien, mais coté Bolivien, il n’en est pas de même. Ils fouillent dans nos passeports et voient que nous n’avions pas de cachet de sortie de la Bolivie en novembre. On a passé deux heures à leur expliquer que côté du lac bolivien, il n’y avait pas de poste de douane et que la police nous a dit que nous pouvions sortir sans problème. Eux ont vu un moyen d’épaissir un peu plus leur classeur d’amendes. De vrais salopards. On a du payer 80E. Cela nous a fait mal au cœur….Ce sont des habitués du fait.

Il est 15h et pour nous remettre, on s’installe à une terrasse d’un petit resto face au lac. Comme tous les jours, soupa (georges en raffole….) et truite. Nouveau problème, à peine une moitié de truite dans l’assiette. On appelle le patron, il voit en nous des pigeons,, mais comme on s’est déjà fait plumé, on quitte la terrasse avec seulement une soupe dans l’estomac, mais sans de nouveau alléger notre porte monnaie. Ils nous pompent l’air aujourd’hui. Copacobana est une jolie station très touristique qui attire les boliviens pour la bénédiction de leur véhicule (l’église se remplit les poches). Pas mal de folklore.

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Pour nous remettre, magnifique bivouac, face à l’isla del sol et

APERO AU CHAMPAGNE

 

Ce qu’on a le plus aimé au PEROU :  les paysages de montagnes, la gentillesse des péruviens, leur look

 

Ce qu’on n’a pas aimé                      :   à vrai dire pas grand-chose, à part les péages, le carburant un peu cher 1.10E et les flics corrompus dans la périphérie de Lima

 

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 Il est temps désormais de faire route sur LA PAZ afin que nos deux compagnons de voyage retournent en Métropole. Cette fois-ci, nous arrivons très tôt dans le secteur de l'aéroport afin d'éviter tout stress supplémentaire à Maryse. Nous ne parlons pas de Georges qui suit le mouvement sans se tracasser. Dernière surprise, taxe d'aéroport de 25$ qui n'était pas comprise dans le billet!

Dernières embrassades, ils franchissent la douane. Nous nous retrouvons tous les deux. Ces 3 semaines se sont très bien passées, maryse s'est très bien acclimatée à la vie de nomade, quant à Georges, ce ne sera une surprise pour personne, il adore cette vie.

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