2è PARTIE SUD-OUEST
C’est le pays des chutes d’eau. Nous jonglons avec la brume, la pluie et les éclaircies mais jusqu’ici on s’en tire pas trop mal.
Systrafoss près de Kirkjubaejarklaustur (office de tourisme chaleureux et documenté) :
Le glacier Myrdalsjokull n’offre pas d’aussi belles vues que le Vatnajokull. Dommage car nous y avions pris gout.
Nous retrouvons avec grand plaisir « Sophie et Romain » rencontrés sur le ferry et nous faisons ensemble un bout de la F206 (fermée). Nous irons un peu au-delà de la superbe chute Fagrifoss tous ensemble dans l’iveco car leur combis t3 ne passe pas les gués. La neige, en congère sur la piste, nous oblige à jouer la carte prudence, donc demi-tour.
Le canyon Fjaorargljufur
Une autre piste :
Vik, petite ville sans intérêt comme d’habitude. Elle est accolée tout près d’une côte de falaises avec des roches sculptées et une avifaune variée et importante dont les macareux l’été. Nous observerons le balai des mouettes tridactyles.
Les énormes plages de sable noir sont belles à l’œil mais sous la pluie, cela fait plutôt sinistre.
Reynisfjall, Dyrholaey attirent énormément de monde. Normal
Skogar : Une randonnée grandiose sur deux jours : Skogar-Landmamnalaugar (voir treck-uniterre.com). Nous n’en ferons qu’une petite partie avec 9 chutes sur le chemin bien trempé. Nous avons du soleil et on se régale. Une merveille.
Par la 249, nous allons à Porsmork (Thorsmork), piste fermée.
ne langue glaciaire du Eyjafjallajokull.
Pas trop fier, nous contournons la barrière. Nous nous arrêterons à un gué un peu haut.
Que nous sommes sages, Nous ne franchirons pas le 12è gué, ne voyant plus de trace de d’autres véhicules.
Landmamnalaugar : la 26
puis la 208 (pistefermée aussi).
On se lance, nous n’irons pas jusqu’au bout ! la neige nous arrête.
Ce site volcanique, un univers minéral est très connu des randonneurs. Paysage de fin du monde, un peu austère à mon goût. C’est noir de noir.
Peu de formation d’humus, les zones de végétations sont donc rares, heureusement la neige éclaircie ce monde de lave et les montagnes de palagonite apporte une touche de vert.
Hairfoss, un canyon, des cascades, une chute d’eau impressionnante.
Nous y faisons une magnifique marche qui peut aller jusqu’à Gpain, un éden. Un paysage presque trop parfait, une peinture. Le temps ne se prêtait pas à se mettre en tenue d’Adam et Ève. Dommage, le cadre y était.
des formations géologiques extra-terrestre, des colonnes de basaltes, des dès, extraordinairement riche.
Pour s’y rendre, la piste est vraiment pourrie, des énormes trous et des pierres volcaniques.
Eric ouvre grand sa bouche pour souffler et pourtant j’ai été mignonne, je n’ai mis que 6 bougies sur 56….
Gullfoss et ses gorges, au débit particulièrement puissant et nous avons l’énorme chance d’avoir une éclaircie de 15 mns
L’Islande est appelée Terre de glace et de feu en raison de la présence de glaciers et volcans, l'Islande est située sur un « point chaud » de la Terre avec une forte activité géothermique.
Geysir, un spot de l’Islande. Pas pour nous. Beaucoup trop touristique
Nous lui préférons de beaucoup la montagne dénudée Hengill. La randonnée vers Reykjafjall est très agréable (attention certainement énormément de monde l’été vu son spot de hot spring. Nous la ferons de la petite ville « Hveragerdhi » et d’une piste plus au nord et très tranquille. Ici de nombreux jets de vapeur montent d’un peu partout. Impressionnant.
Les Islandais ont appris à utiliser cette ressource naturelle et aujourd’hui l’énergie géothermique assure plus de 2/3 de la production d’énergie de l’île. Environ 9 maisons sur 10 sont chauffées par géothermie.
Au réveil : 3°dans l’iveco
REYKJAVIK est une capitale étendue (2/3 de la population d’Islande) avec un centre ville agréable, beaucoup de restaurants dont nous ne profitons pas. Les prix sont « oh, quel horreur », cela nous couperait l’appétit.
Mais cela ne nous empêche pas de manger des langoustines, de la morue islandaise et du filet de mouton fumé. Nous ne nous laissons pas tenter par les nombreuses têtes de mouton, testicules de bélier à vendre dans le rayon viande,
Pingvellir ne nous a pas vraiment emballés, des énormes parkings pouvant accueillir un monde de touristes incroyable. Cela nous refroidit tout de suite.
LE TOURISME, 1er ressource du pays !
En 2000, 303 000 visiteurs.
En 2017, 2 200 000 visiteurs, mais comment gérer cet engouement des touristes ?
Le pays compte 330 000 habitants.
La situation préoccupe beaucoup les autorités car le pays manque d’infrastructures (parking, wc, centres d’informations, stations-services, distributeurs alimentaires, logements), problème de pollutions.
Et pourtant c’est une destination onéreuse.