Baleines et lacs 09.2013
La Péninsule de Valdes sur l’Océan Atlantique : LES BALEINES FRANCHES
C’est spectaculaire. En septembre, elles sont tout prêts de la plage pour venir donner naissance aux baleineaux. Nous bivouaquons plusieurs jours au bord de l’océan pour apprécier pleinement leurs ballets incessants. Par moment, elles sont tellement à porter de main que nous pensons qu’elles vont s’échouer. Elles jouent ensemble, on en reste bouche bée !
LA PENINSULE DE VALDES
Vol : pendant que nous observons les baleines, on se fait voler et on s’en aperçoit que le lendemain. Nous n’y comprenons rien, argent volé dans la sacoche d’eric mais ils n’ont pris que les gros billets, en laissant passeport et carte bancaire. Ils ont même refermé la sacoche. Ordinateur volé avec la sacoche renfermant livre de compte et tous les cables. Nous ne voyons aucune effraction. Nous n’y comprenons rien. Quelques traces tout de même après une recherche approfondie : garniture de portière cassée et qques traces de tournevis en haut de la portière. Ils ont fait vite, très vite car ils n’ont pas fouillé la cellule. Nous sommes stupéfaits, 2 vols en 1 an, 2 cartes bancaires piratés…mais nous ne savons pas encore que nous en subirons d’autres…..
REGION CHUBUT OUEST : LES LACS
Nous traversons d’Est en Ouest l’Argentine par la N25, direction les lacs, la cordillère des Andes. Rien à voir avec la route plate et droite pour rejoindre Cordoba à la Peninsule de Valdes. Ici, nous traversons la pampa par des massifs colorés, nous rappelant Monument Valley et nous arrivons à la région des lacs, très verte et complètement inondée. Les massifs sont enneigés. Quel contraste ! Un vent fort nous accompagne, résultat du 16l au 100 en faisant du 70km/H !!!
Notre visa arrive à terme et nous passons au Chili par le « paso futuleufu ». Auparavant, nous camouflons tous nos produits frais dans les sapins. PHOTO Nous savons que la SAG (service de contrôle alimentaire) ne nous fera pas de cadeau et je suis incapable de gerer un frigo vide. A la frontière, on nous annonce que nous pouvons passer ce jour mais pas de retour dans l’immédiat car le Chili est en grève à compter du lendemain. 1er réaction : ouf, on a eu chaud pour le renouvellement de nos visas 2è réaction : si nous ne pouvons revenir du Chili en Argentine très vite, ADIEU à nos sacs planqués…œufs, fromages, fruits, miel
Vous nous connaissez. Nous discutons avec les douaniers et ils acceptent de faire une entrée et une sortie dans les 2 heures. Cette fois-ci tout se passe impec. Et nous allons récupérer nos provisions.
Nous prenons la route réputée des 7 lacs, mais des lacs, il y en a partout. Très joli, lacs avec reflet des monts enneigés, mais cela ressemble tout de même beaucoup aux Alpes. Le temps est assez froid même en journée. Nous sommes obligés de rester cantonné dans l’iveco si nous ne marchons pas car il fait vraiment froid. Il gèle toutes les nuits, environ -5, -8 et en journée, cela ne dépasse pas les 10° et l’humidité nous saisit. Les sentiers sont difficilement praticable, neige, sol glissant. A San Carlos de Bariloche, « sous un beau soleil, nous prenons le télésiège du cerro campanario. Nous sommes éblouis.
Cette ville est réputée pour les vols, aussi, même si la ville est jolie, elle ressemble aux villes de montagne de chez nous, on ne s’attarde pas. Bariloche, Va la Angostura, très touristiques, on se croirait à Megève. Nous préférons « Villa Taful », plus calme. Cette région est très visitée par les argentins et les chiliens aisés, les hotels, restaurants y sont nombreux. Nous sommes hors saison (fin d’hiver) et malgré tout, il y a pas mal de monde. En pleine saison de sports d’hivers ou en été (janvier, février), cela doit être bondé ! Tout compte fait, nous préférons avoir froid. Nous arrivons à bivouaquer aux miradors et on ne s’en prive pas.
St Martin de Los Landes, une belle station, très mignonne au bord du lac avec ses chalets en bois. Nous passons d’un lac à l’autre, eaux translucides, bleu superbe. Un bon stop au lac Huechulafquen, où le temps est plus clément.
Avant de passer au CHILI, par le Paso Manuil Malal, nous nous posons près du Lago Tromen.
Nous quittons quelques temps l’Argentine après 13000KMS parcourus. Ce pays est mui bonissimo, hermosoooo, impressionnanté, comme s’exclament les argentins qui ne sont pas avares d’éloges de leur pays. Ils nous font bcp sourire à ce sujet car leurs expressions se veulent très persuasive. Pas à dire, ils ont de l’Italien dans les veines.