De la Côte à Iguaçu 08.2012
17 péages pour arriver jusqu’aux filles ! pas du tout économique les routes du brésil mais elles sont bonnes. On va tacher de prendre le réseau secondaire….
Peuple très accueillant, nous sommes surpris par le développement de ce pays très bien entretenu.
Avec nos deux nenettes, nous visitons Ilha da Mel, ile très bien préservée avec une végétation tropicale, de très belles plages de sable blanc. Et oui, on reprend déjà le bateau. Bon c’est pour faire plaisir à charline et manon car on en a une légère intoxication.
Ensuite comme le temps se met à la grisaille, on prend la route pour les chutes d’Iguaçu. On traverse des paysages très montagneux, bcp de plan d’eaux, de petites exploitations agricoles en bois et de grandes fazendas tres bien entretenu, bcp de scieries, des forets.
Nous passons la frontière argentine très facilement. Nous longeons le parc et la végétation est tropicale.
Nous nous émerveillons devant des centaines de papillons, qui se posent gentiment sur nous, nous prenant pour des fleurs bien sur.
On se lève de bonne heure pour être à l’ouverture du parc. Et là totalement éblouis. Le beau temps est revenu et la journée sera merveilleuse. + de 240chutes sur 3kms, avec un débit incroyable. Qques toucans et des coatis nous accompagneront. On fera la fermeture du parc très bien aménagé, et sans faire aucune boutique.
Nous prenons soin de ne pas écœurer éric, il a assez de nos bavardages…Nous ferons le parc également du coté brésilien aussi nous repassons la frontière. De ce coté, nous approchons au plus prés les cataractes. C’est un gigantesque théâtre aquatique. Les embruns sont importants. Des arc en ciel à chaque chute. On en prend plein les yeux.
Nous sommes un peu serré à 3 sur la banquette avant, mais c’est faisable. Seul eric est très confortablement installés. C’est injuste. Nous avons toujours bivouaquer, nous demandons de temps en temps l’hospitalité. Nos ennemis : la terre rouge qui colle partout à cause de l’humidité ambiante et les moustiques qui ne ressemblent pas à ceux de chez nous.
Nous allons quitté cette région du parana pour la grande catalina et ses nombreuses plages où les filles comptent bien bronzer.
Nous descendons jusqu’à Florianopolis à 400kms au sud de Curitiba. L’ile de Sainte Catarina est très peuplée le week-end et déserte la semaine. Les brésiliens adorent la plage et cela bouchonne vite…..Toute cette côte est superbe, les plages sont différentes les unes des autres, certaines avec de bonnes vagues (et le surf est leur passion), d’autres plus protégées aux eaux calmes. Plages, mangroves, rio, lagune, dunes, criques, ilots et en fond d’ecran des massifs montagneux couvert d’une végétation tropicale ; la mata atlantica. C’est vraiment une région où il fait bon vivre.
Avec les filles ont fait de bonnes balades à la recherche de toutes ses plages dont certaines accessibles qu’ à pied. On se trouve de sympas bivouacs, l’iveco nous emmenant partout, nos vues préférées sont la mer et les bananeraies .
On voit quelques pingouins égarés, quelques tortues de mer. On vous met en photo la plus facile à prendre…avec les vautours en prime
On a la chance de voir avec les nenettes, 2 baleines à bosses à 30m du rivage. Elles étaient tellement proche qu’on ne les voyait pas, les prenant pour des rochers ! oui, oui, on abuse peut-être du rhum. Mais ce sont les filles qui en redemandent( il faut dire qu’on le trouve à 2euros le litre).
Il faut reprendre la route, les filles repartant bientôt. 3 semaines cela passe vraiment vite.
On passera par New York et par l’Asie avec ses rizières. Tres surprenant ce BRESIL.
On aura vraiment apprécié leur compagnie et notre Iveco supporte bien la vie à 4.
Nous voici désormais en amoureux. On se trouve un coin sympa au pied d’un rio et d’une randonnée dans la mata atlantica près de Morretes. Et oui, on n’est pas exempt de lessive, de nettoyage et bien sur de quelques réparations de fuite d’eau, de gaz. Avec les borachudos (tiques), nous sommes occupés à temps complet. Qu’est-ce-que vous croyez ! les vacances sont terminés.
De belles balades, de belles pustules aux jambes. On file sur la côte à la recherche d’une accalmie qu’on aura du mal à trouver…….
La côte entre Sao Paulo et Rio est très découpée et montagneuse. Les plages pittoresques sont cachées dans les mangroves. Les insectes sont encore plus virulents par ici. Mais ils veulent notre peau ou quoi !