MEXIQUE SEPT-NOV2015
11 Septembre, nous revenons au Mexique. Nous prenons l’avion à Bruxelles après avoir passé un peu plus de 2 mois en France. 2 mois très intense avec notre petit homme Harry
Et la préparation du mariage de notre deuxième fille Charline.
Mariage en France et au Maroc.
Sans oublier les bons moments passés avec nos amis.
11 Septembre, une drôle de date pour prendre un avion !
Notre voyage n’a pas tourné à la catastrophe sinon je ne serais pas là « la plume à la main » mais il a été légèrement pénible. Après une nuit à l’aéroport, nous apprenons à 5h du matin que notre vol est retardé de 6h, puis de 3h supplémentaire pour problème technique. Quel merveilleuse journée passée dans les couloirs..et pour couronner le tout, à notre arrivée à Cancun : Fouille complète et délirante par les douaniers.
Pour une fois, nous avons été sage dans le contenu alimentaire, cela tombait bien car « tout » leur posait problème, pots de confiture, tapenade et nos fameuses boites en fer de « rillette ». Cela nous a valu une confiscation de passeport et menace de « multa »(amende). Heureusement, tout s’est bien fini avec le chef qui nous a laissé le soin de ranger tous nos sacs minutieusement VIDES !!
Il est vrai qu’après 32h de voyage, un inventaire ne fait pas de mal.
Une bonne nouvelle, il est 20h, il fait 30° et le proprio du camping est venu nous chercher.
Aussitôt arrivé au camping, nous remettons notre iveco au boulot. Nous partons le soir même à la playa, un peu de vent ne nous fera pas de mal pour pouvoir dormir.
Bon sang, qu’il faut chaud dans ce pays. Les gens crient à la cata, cela fait plus de 50 ans qu’ils n’ont pas connu de telle chaleur. Lorsqu’on leur dit qu’on n’a pas de clim, ils nous font le signe de croix…..
Du coup, on ne décolle pas du bord de mer, pour profiter de la moindre brise et retournons à notre bivouac préféré d’AKUMAL.
TYPHON
Nous ne nous lassons pas de nager avec les tortues marines. Certaines font bien 1m de long.
Bon on se décide à quitter ce coin de rêve pour retourner au poste de douane de Chetumal-Belize afin qu’on soit en règle avec notre permis de circuler.
Il fait une chaleur à mourir. Nous comptions faire un arrêt à la superbe lagune de Bacalar mais c’est intenable. Aucune brise, on s’épuise avec cette chaleur. Chetumal idem et plus de vent au bord de mer. Nous filons donc à la douane et là YES YES YES, avec notre fausse carte grise (merci beaucoup Claude et Mj) nous obtenons l’autorisation d’importation temporaire de 10 ans pour notre Iveco.
Nous quittons ce four par la route Rio Bec, parsemé de sites archéologiques.
Nous ne sommes pas mécontents de quitter toute cette zone hôtelière.
Nous retrouvons la végétation tropicale et passons une nuit au pied du site de Kohumlich.
SEPT4 Les bruits de la nature nous ravissent, c’est incroyable comme la forêt vit la nuit. Nous passerons une nuit plus fraîche (ouf) et serons réveillés par les singes hurleurs. Ils en font un barouf !
TONINA :
Un site maya pour nous, peu de monde, en pleine nature, offrant une vue panoramique.
Les hommes par tout temps ont la folie des grandeurs, très beau jeu de pelote, et magnifique pyramide de pierres avec ses 260 marches. Ce site est constitué de 7 terrasses pour une hauteur de 80 mètres et compte 13 temples, 8 palais, bâtiments officiels et habitations
Côté histoire : En 730, Tonina mit à sac le fameux et réputé site de Palenque. Tonina était connue comme le « lieu des captifs célestes » car elle avait fait prisonnier de nombreux captifs importants. Ceux-ci étaient en général libérés contre de fortes rançons ou DECAPITES. D’ailleurs de nombreuses sculptures de Tonina représentent des captifs soumis à la torture.
Nous arrivons enfin à « San Cristobal de las Casas », je dis enfin car nous avons mis 3h pour faire moins de 100kms à cause des nombreux topes. Une plaie dans ce pays mais ici ils battent les records.
Mais CADEAU à l’arrivée : ENFIN DE LA FRAICHEUR !!! 15° la nuit et en journée 24° IDEAL. En plus, c’est la fête ici, défilés toute la journée pour célébrer l’eglise de la Merced. Pourtant le défilé n’a rien de religieux, voir ci-dessous :
Le christianisme évangélique s’est fortement implanté en terre indienne, ils vénèrent particulièrement la vierge de Guadalupe, symbole omniprésent de l’identité nationale mais ici c’est à coup d’orchestre, de fanions, de pétards (24h/24h lors des fêtes), de cierges et de fleurs à gogo.
En mai, nous avions déjà fait un arrêt de quelques jours dans cette magnifique ville coloniale, terroir des indiens. Encore une fois, notre attention est attirée par le nombre d’enfants non scolarisés.
DES LIEUX DE CULTES PARTOUT et les boutiques d'offrandes ne manquent pas...
Leurs costumes sont magnifiques de loin (surtout ne pas regarder les finitions..). Les motifs signent l’appartenance sociale, ethnique et même l’identité communautaire ainsi que leurs croyances, mythes.
Région Oaxaca : Nous sommes sur la côte Pacifique, la mer nous attire. Nous espérons avoir moins chaud que dans le Quintana Roo. Et bien, non, ce sera pareil, chaleur à la limite du supportable, 28 à 30° la nuit, 38° le jour. Nous dormons le vaporisateur à portée de main et on se partage le ventilo juste au dessus de notre tête. Nous ne sommes vraiment pas équipés pour ces températures !
La côte est superbe, sauvage, peu exploitée, la végétation est dense, les lagunes nombreuses (donc certainement beaucoup d’oiseaux). Ce sont des coins à explorer mais un de nos pneus se dégonfle tout le temps, aussi cela nous pousse à rejoindre la civilisation. Après retrait d’un clou de 7cms, notre Iveco a retrouvé sa forme, mais la notre s’essouffle. Les sanguros (tout petit insecte qui te suce le sang ) nous rendent la vie difficile. Nous nous affalons dans l’eau, mais le retour sur terre est galère. Nous désarmons au bout de 3 jours et une nuit blanche, pourtant avec une vue exceptionnelle, en plus c’était le soir de l’éclipse.
Côte sauvage de Salina Cruz jusqu’à la baie Huatulco. A partir de là, une succession de criques dont certaines aux eaux cristallines, mais le coin a attiré les promoteurs et TOUT est désormais aménagé à l’américaine. Certes c’est beaucoup plus joli que Cancun, c’est même urbanisé avec bon goût mais lors du boum touristique, cela doit ressembler à la côte d’Azur. En septembre, le coin est très calme, les mexicains ne sont pas en vacances mais le soleil non plus, et on peut vous dire qu’il vous chauffe la « couenne ».
A 50kms direction Montagne, 1000m d’altitude, nous retrouvons la fraîcheur et NOTRE FORME. Ouf, on respire. On se prend de l’eau plusieurs heures par jour, mais qu’importe !
Obligés de sortir les plaques car nous sommes encavés le matin. Mais qu’importe ! on revit !
Que de virages, c’est très pentu, mais pourtant le coin est habité. De toutes petites cabanes, quelques planches, des tôles pour le toit, la cuisine dehors et des hamacs. La vie est simple ici, proche de la nature.
Durant des siècles, ces vallées furent le territoire des Zapotèques et des Mystèques. Les centres cérémoniels sont nombreux et les espagnols imprimèrent également leur marque. Les coutumes et les croyances préhispaniques demeurent. Les marchés villageois nous font découvrir les traditions populaires, leur savoir-faire manuel très riche (poterie, tissage, vannerie, sculpture) mais les dialectes nous compliquent la compréhension.
Nous ne gouterons pas aux crevettes séchées, ni aux sauterelles grillées, mais nous prendrons encore un repas mexicain soit des tacos. Ici les tortillas sont plus grandes, chauffées sur une plaque bombée et garnie de viande de porc ou bœufs, de crème de frijoles (haricots noirs), d’oignons et de fromage. Pas très varié tout ça !
OAXACA : 1500m d’altitude, entourée de montagnes à 2000, c’est une ville qui a conservé son aspect colonial dans le centre historique. Très plaisante à découvrir avec ses nombreuses boutiques-café aux patios bien espagnols. L’église Santo Domingo, construite par les dominicains, est une merveille, l’intérieur est surchargé de motifs et de rétables dorés. Elle est de style baroque comme la cathédrale.
On ne fera pas toutes les églises, quoique le fraîcheur y est attirante, mais nous ferons plusieurs centres artisanaux. Que de belles choses, mais que pour le plaisir des yeux !! une désolation…. Eric me dit qu’il me remontera le moral avec un cocktail tequila !
La ville est très animée, de la musique partout et des pétards !! comme d’hab.
Nous sommes dans la région du Mezcla. Bien-sûr, nous y goutons. à 10h le matin sur le marché, cela arrache un peu. Trop tôt pour nous ! pourtant, étant tenace, nous en goutons plusieurs…..bizarre.
INFO : Mezcla, pulque, tequila
Trois boissons nationales tirées de l'agave .
Cette plante appartient à la famille de l'amaryllis et non à celle du cactus.
Dans les vallées centrales d'Oaxaca, c'est le MEZCAL qui est produit. Les caves et boutiques de dégustation sont au coude à coude au bord des routes vers Mitla. Autrefois utilisé par les Indiens comme médicament, le mezcal est obtenu par distillation de la sève (provenant du cœur de la plante âgée au min.de 7 ans) et a un goût légèrement brûlé. Pour la petite histoire, lorsque les conquistadors arrivèrent, les amérindiens produisaient déjà un alcool, qui existent encore, le pulque. Mais comme la teneur en alcool était trop faible (5-6°), les espagnols apportèrent un procédé hérité des arabes : la distillation. Ils obtinrent la tequila et le mezcal.
Le PULQUE, déjà utilisé par les Aztèques, vient de la fermentation de la sève de l'agave et est peu alcoolisé.
Quant à la TEQUILA ( masculin au Mexique), elle provient de la distillation d'une espèce particulière d'agave bleutée.
HIERVE DEL AGUA : un magnifique site naturel, de superbes cascades pétrifiés grâce aux sources d’eau riche en sodium. On peut s’y baigner mais vu le faible débit d’eau, nous nous abstenons. On devient précieux….
Belle marche de 2 heures permettant de découvrir le site dans toute sa splendeur au milieu des cactus. Nous ferons même la balade deux fois, tellement c’est joli. On voit encore les canaux creusés autrefois par les Zapotèques pour l’irrigation. Nous y dormons pour apprécier la tranquillité et le panorama est plutôt pas mal
LES ALENTOURS DE MEXICO :
Nous arrivons à Puebla, ville de plus 1,5 million d’hab. par une magnifique route.
SALINE ANTIQUE
Bivouac sur le parking du fort Loreto surplombant la vieille ville. Impeccable, nous restons quelques jours ici à arpenter la ville et prendre notre temps, le climat étant très agréable.
Nous visitons quelques musées dont le superbe musée Amparo et bien sur quelques églises dont le temple Santo Domingo et sa chapelle. Incroyable cet enchevètrement de scultures, statues, aux motifs variés et aux couleurs vives. On y trouve du stuc, de l’or(indigène), du marbre, de l’onyx. Au 17 et 18è siècle, ce style baroque resplendissant a pu se développer grâce aux mines d’argent de la nouvelle Espagne et pour inciter, faciliter l’évangélisation des peuples indiens.
Bravo à la ville de Puebla
Nous constatons encore la vivacité de l’église, 10 messes le samedi, dimanche, et le reste de la semaine 6 par jour ! Ici, les prêcheurs ne sont pas au chômage. Nous constatons aussi un nombre important d’urne….et de confessionnaux (ici, appelé pénitenciers). Seraient-ils de grands pécheurs ? Mais comme me le souligne éric, nous avons aussi remarqué le nombre incroyable de Motel à l’heure. L’adultère doit être chose courante ici.
Il faut que je vous parle des vendeurs de ballons. Pas un zocalo(place) sans ces vendeurs près à s’envoler.
Les limpiabotas « les cireurs de chaussures » sont très nombreux sur les places. Pour les mexicains, pas question d’exhiber des souliers sales. Question de respect !
VOLCAN POPOCATEPETI 5450m
dégustation de sauterelles grillées, je ne mourrais pas de faim devant, pas mauvais !
OCT10 plantation de figuier de barbarie, les feuilles ont le nom de nopales. Cuit et revenu avec des oignons, c’est plutôt bon.
Nous avons retrouvé Daniel à Puebla. Il va faire un petit bout de route avec nous. Les retrouvailles sont arrosées…et heureuse, et l’occasion de l’anniversaire ne sera qu’un prétexte de plus.
Mon homme a pris comme tout le monde une journée de plus, mais c’est le cap de l’année supplémentaire. Bon anniversaire, mon chéri.
Evidemment, notre casa roulante lui souhaite aussi son anniversaire avec un changement de batterie.
TAXCO
Pueblo magico, cela veut dire tout en hauteur, accroché sur un site montagneux. Cette ville doit sa richesse passée aux mines d’argent, épuisées aujourd’hui, mais le savoir-faire est resté et les boutiques très nombreuses.
Ruelles pavées sans trottoirs, toits de tuiles, entrelacs inextricable des rues parcourues par les taxis-coccinelles et combis VW
L’église Santa Prisca est un chef d’œuvre de style churrigueresque(baroque mexicain), les retables sculptés sont dorés à la feuille d’or, magnifique orgue.
Nous déjeunerons de tacos et d’une assiette de viande de chevreau délicieuse, spécialité de la ville.
Après quelques achats, nous allons sur les hauteurs de cette ville de montagne et visitons les grottes de Cacahuamilpa. Une merveille, une succession de salles magnifiques, des stalactites et stalagmites géants. Visite guidée obligatoire pour découvrir un parcours d’une vingtaine de chambres de 20 à 80 mètres de hauteur.
Nous savourons vraiment les températures clémentes. Que cela fait du bien de ne plus souffrir de la chaleur.
Tous les alentours de Mexico sont montagneux. Malgré les nuages, nous tentons notre chance au Nevado de Toluca, 4690m, volcan éteint. Nous y arrivons en milieu de matinée, les gardes nous conseillent d’attendre le milieu d’après-midi. Cela nous étonne quelque peu, car généralement les hauteurs se couvrent plutôt en fin de journée. Encore une fois, nous aurions mieux fait de suivre notre instinct. Plus le temps passé, plus cela se couvrait…..grrrrr. Et plus il faisait froid. Ces mexicains sont impossibles !
Un peu de repos à Valle de Bravo
Nous sommes au pied des sanctuaires des papillons monarques et c’est l’époque où ils arrivent . NOUS ATTENDIONS CE MOMENT AVEC IMPATIENCE. Imaginer, normalement les monarques vivent entre 4 et 5 semaines. Tous les ans, ils migrent depuis le Canada vers le Mexique soit environ 4000kms, et surprenant, pendant la migration le papillon peut vivre jusqu’à 9 mois ! INCROYABLE.
Et bien vous n’en verrez aucun, car ils ne sont pas encore arrivés. Nous avons fait deux sanctuaires et les marches qui vont avec, sous la pluie ! RIEN, DE RIEN. Pas un seul.
Pour nous, cela n’est pas trop grave car nous pourrons revenir, mais Daniel qui est avec nous depuis 15 jours ne repassera pas par là. Nous n’avons pas perdu tout notre temps, car nous avons fait notre choix de notre prochaine visite, le sanctuaire Rosario vu la grandeur des parkings, les boutiques ne nous attire pas du tout.
Nous retournons mi-novembre au cerro Pelon, 2h1/2 de grimpette pour arriver au haut du cerro. Pas un seul papillon avant d'arriver à la cime! et là récompense
Au sanctuaire Capulin se reproduisent par grappes plusieurs millions les papillons Monarque. Ils se reproduisent ici à plus de 3000mètres d’altitude avant de mettre cap au Nord vers les Etats-Unis et le Canada à plus de 4500kilomètres ! une prouesse extraordinaire. La nature est forte et nous emerveille.
Ici, aucune gargote, pas d’infrastructure, juste un petit centre « fermé » !
Un « monarque » vit normalement un mois. Mais la nature est bien faite : ceux qui entreprennent le voyage bénéficie d’une large rallonge de vie, ils peuvent vivre neufs mois, mais en échange pour la durée du voyage, ils deviennent asexués ! Le plus grand mystère résulte dans le fait que personne ne sait comment ils font pour retrouver leur chemin vers leurs lieux d’habitations.
Coin de bivouac
une ville bien moins courue et qui a su préserver son âme indienne : Patzcuaro dans le Michoacán.
Cette ville est restée bien loin des circuits touristiques. La majorité de ces visiteurs sont des touristes mexicains. Ici la température n’excède que rarement les 16°.A l’arrivée des espagnols elle était la capitale du royaume Purépechas, que l’envahisseur rebaptisa Tarasque. Ils furent mis en esclavages, marqué au fer rouge ou déporté dans les montagnes. Jusqu’a l’arrivée de l’évêques Quiroga qui enseigna a chaque village un artisanat spécifique. De la en résulte la grande diversité productive de la région
Toutes les maisons sont peintes en blanc et rouge. Sa place centrale, qui passe pour être l’une des plus belles du pays, est ceinte de demeures à arcades des XVI et XVIIème siècles.
Les alentours du lac ont gardé leur vie d’antan. Les villages sont aussi intéressants pour leur artisanat divers, le tissage, le cuivre, la technique du maque, la vannerie, sans oublier la sculpture, les fameuses CATRINAS (figure en terre cuite représentant des squelettes).
Dia de los Muertos Les champs sont couverts de grandes fleurs oranges (œillet d’inde). Ces fleurs servent à la déco pour la fête des morts. Plus ou moins fraiches, on décore les portiques, garnit les boites de métal rouillé pour les déposer sur les tombes.
Tout le village déménage pour vivre au cimetière, les enfants jouent entre les tombes, toutes les petites mains sont afférées à remodeler les tombes, à les décorer. On prie, on chante, on rit, on papote, on popote et on y dort. La nuit, cela devient magique une fois toutes les bougies allumées.
La vie est intense, bien-sûr au pied du cimetière, de nombreux stands de nourriture, de fleuristes improvisées, vente de bougies, cierges.
les tombes sont décoré aussi de crâne de sucre(le crane symbolise la mort et la renaissance, de fruits, de gâteaux, de photos et d’objets divers
Nous sommes arrivés plusieurs jours avant la nuit du 1 au 2 novembre, les préparatifs étaient assez mous. Je me suis acharnée à avoir un plan des horaires des festivités…..une fois en main, cela n’a servi à rien, l’organisation n’appartient pas à cette population, les activités prévus et les horaires sont des plus fantaisistes. Résultat, je me suis retrouvée avec plusieurs posters !!!!Super Utile.
Nous choisissons un petit village « Cucuchucho » comme base d’observations.
Des airs de kermesse…..
Le Mexique, c’est cela aussi
En pleine ville, un fait assez courant! on se croirait en guerre.
Gilet pare-balle, cagoule, on espère avoir affaire à des gens compettants!! et sans geste incontrolé!
A plusieurs reprises, nous verrons des routes barrées, baricadées. Troncs d'arbre, blocs de pierres, feux, nous aurons toujours la chance de passer....
Daniel est avec nous depuis 3 semaines et maintenant il doit prendre route vers le nord.
Comme le temps passe vite
A Patzcurao nous avons retrouvé de jeunes amis Pauline et Yann rencontrés au Chili. Ils nous convainquent de refaire une tentative sur la côte pour observer les tortues marines.
Les paysages sont vraiment superbes au Mexique, c’est un magnifique pays.
Une halte au jeune Volcan Paricutin : Le Paricutin s’est réveillé en 1943 et a englouti sur deux ans les villages alentour. Seul le clocher d’une église émerge
Nous contournons le volcan, et avons quelques difficultés à trouver le chemin accessible pour faire l’ascension de son cône. Les coulées de lave sont très tranchantes. Bon bivouac et nous entendrons les coyotes à différentes reprises (assez impressionnant)
L’état de Michoacan possède plus de 1000volcans, d’où son paysage si varié.L’état de Michoacan possède plus de 1000 volcans, d’où son paysage si varié.
Nous revoici sur la côte Pacifique à Playa Azul, pas si azul que ça. La plage est envahie de bois. Est-ce dû à l’ouragan « Patricia » ? Et pas de tortue en vue. Mais la côte est merveilleuse, sauvage avec en ligne de vue la mer, les cocotiers, les manguiers et papayers en profusion. C’est vraiment superbe, mais que le soleil est encore chaud ici. On fond littéralement. Nous sommes toujours en compagnie de Pauline et Yann et ils ont également du mal à supporter ce climat. Par contre, les soirées sont très agréables car les moustiques sont comme les tortues, ils ont déserté le coin !
Pas de réseau, pas de tourismes, les gens très très gentils. Tout cela nous parait bizarre. On comprendra après avoir vu plusieurs pick-up rempli de civil en armes . En fin de compte ce sont des gardes des communautés. Bcp de narcotrafiquants dans le coin depuis une huitaine d’année, nettoyage qui rend possible de visiter le coin TRANQUILLEMENT depuis seulement 3 mois(aux dires des gens). Et nous n’étions pas au courant!!!!
ET NOUS AVONS VU LES TORTUES, de nuit et en pleine journée. On n’ en croit pas nos yeux, un spectacle superbe. Aucune protection pour cette faune, bizarre. On pourra les admirer à loisir, les voir pondre, sortir et rejoindre la mer. Nous en avons oublié le soleil qui nous brulait la peau !