Puno au Pacifique 11.2012
L'entrée au Perou ne se fait pas sans difficulté. Pas de visa, pas de papier de douane pour l'Iveco. Après une nuit de repos au bord du lac Titicaca, on file au commissariat qui nous envoie chez le gouverneur et nous obtenons un papier attestant notre bonne foi avec accord de circuler jusqu'au bureau d'immatriculation, Puno ou Arequipa (2è ville du Perou, pres d'1 million d'habitants). Voulant rejoindre la cote, Arequipa est sur notre route à 300kms. Route goudronnée magnifique mais notre Iveco se met à nous faire de l'oeil. Au tableau de bord 2 signaux s'allument indiquant un arrêt immédiat. Problème moteur. Angoissés, nous ne profitons plus des paysages.
PISTE POUR PASSER LA FRONTIERE
A Arequipa, nous filons direct à l'immigration. qui nous dit ne pas pouvoir apposé un tampon sur notre passeport, il faut retourner d'ou nous venons. soit 600kms. On insiste, ils nous accordent un entretien et nous donne rendez vous avec l'alliance francaise pour faciliter l'échange. Magnifique bâtiment (on s'est ou partent vos impots, bon placement immobilier , ne vous faites pas de soucis). Tres gentils, ils essaient de nous aider mais nous indiquent leur impuissance continuelle et leur ecoeurement sur les formalites au Perou. La solution : attestation sur l'honneur, des bla, bla, bla à envoyer à Lima, attendre leur reponse etc etc ou demi-tour. On n'hesite pas, on fera demi-tour dès que notre iveco nous le permettra. Nous filons chez Iveco représenté par Caterpilar. Ils vont passer le véhicule à la valise pour détecter les problèmes. Angoisse, on attend. Mais le vrai problème est qu'ils n'ont pas de prise adaptée à notre véhicule. On finit par repartir rassurer car les voyants se sont miraculeusement eteints et ils nous indiquent que le véhicule n'est pas programmé pour de telles altitudes et cela entraine des disfonctionnements dans les alarmes. Ils nous conseillent d'aller à Lima pour vérification.
On repart le soir meme apres avoir bu une bonne bière dans le magnifique quartier historique d'Arequipa (pour être le vendredi à Puno, l'immigration etant fermée le w-e). Une course poursuite d'un policier bouclera cette journée. Eric fait un demi-tour dans un carrefour. Un flic siffle (mais ils adorent siffler, cela siffle de partout tout le temps). On ignore le flic, sachant qu'il est à pied et on file. On entend de nouveau siffler derrière nous 200m plus loin avec insistance. Ce flic "taigneux" est monté dans un véhicule particulier et s'est mis à notre poursuite. Quel con! Obligé de s'arreter, un grand sourire au lèvre, éric discute "no hablo espagnol, disculpe, no signe, no se". Le flic laisse tomber. Ouf.
PUNO ville agréable au bord du lac Titicaca, coté Ouest, avec un énorme marché à ciel ouvert. L'immigration nous délivre sans problème les visa et la douane une importation provisoire du véhicule de 90 jours à respecter scrupuleusement. Des notre arrivée à Puno, on se fait arrêter à nouveau par un flic. On tourne à droite à un feu vert, on se fait siffler avec sommation de s'arreter. Effraction "Multa" amende, il était interdit de tourner à droite mais comme d'habitude pas de signalisation. Piège à touriste! Eric ressort son numéro et cela marche à nouveau. Cela nous arrivera d'autres fois.... On fait le plein du frigo, hum plein de choses à manger. Il faut qu'eric se remplume avant de revoir maman...il a perdu 10kgs. C'est la pénurie de vin, de viande et de fromage. Regime amaigrissant assurée pour Eric. Pour moi, aucun effet. Garé en plein centre, on aura la désagréable surprise de constater que la serrure coté conducteur a été forcée, mais bizarre, le véhicule est toujours fermé. Quel voleur précautionneux. On constatera le vol de la façade de l'auto-radio et de mes lunettes de vue Enfin, on s'en sort à moindre mal, cela aurait pu être pire s'ils étaient entrés dans la cellule. Du coup plus aucune musique et comme je suis interdit de chant, on n'a plus que les vibrations, couinements en bruit de fond. Allez, on se paie une glace. Eric prend le parfum "raisin" et comprend tout de suite le gout du vin.....
CHAUSSURE TRES EN VOGUE EN BOLIVIE : N HESITEZ PAS A NOUS PASSER COMMANDE
Pour éviter de refaire 3 fois la même route, on prend une piste(soit disant bonne) de Puno (direction Arequpa à nouveau)qui passe par le lac salinas. La piste et bonne les 30 premiers kms et après le raz le bol s'installe. Tres caillouteux, elle endommage nos pneus déjà fatigués. Le Lac est superbe, avec les flamants roses, mais on regrette le goudron. Au bout d'un moment, trop c'est trop.
Le Perou nous donne l'impression de se développer beaucoup plus que la Bolivie. Beaucoup moins sale, des maisons plus soignées, des commerces mieux tenus. Nazca ne vaut vraiment le détour que si on survole la région en avion (fortement déconseillé compte tenu du nombre d'accidents par l'ambassade). Pour notre part Nazca se trouvait sur notre route. Nous avons vu quelques lignes mais rien de significatif. RESERVE NATIONAL DE PARACAS : nous vous enverrons les photos plus tard comme pour Arequipa puisque nous y reviendrons avec des amis et nous voulons garder l effet de surprise. La panaméricaine devient payante. Les paysages sont toujours désertiques, mais sans attrait, pas de port, pas de petits villages, que DES BATTERIES DE POULAILLERS et des fermettes en bord de mer.... Tres etranges dans un endroit si désertique! Nous arrivons donc à LIMA avec une certaine appréhension :10 millions d'hab, cela fait peur. La concession IVECO est à l'entrée de Lima, ouf., nous la trouvons donc sans problème. Mais nous y resterons 3 heures pour nous entendre dire 350 dollards pour une vidange...!!On laisse tomber. Nous arrivons dans le coeur de Lima au quartier le plus chic St Isidro, pres de l'ambassade de FRANCE
BATTERIES DE POULAILLERS RIZIERES
PLANTATIONS DE CACTUS FERME AU BORD DE MER
On s'installe près d'un bosqué d'oliviers et nous y resterons 2 nuits, tres discretement, en graissant un peu les gardiens par qques soles. Aucune crainte pour l'iveco, les gardiens et les flics sont partout. Nous sommes agréablement surpris de LIMA,propre, aéré, de beaux monuments de l'époque coloniale, d' énormes galeries, des petits jardins et un bord de cote tres bien aménagé. Nous changeons de place régulierement pour ne pas nous faire remarquer de trop. Nous prenons le bus pour nous rendre dans le centre historique magnifique et tres grouillant.
DUR LE METIER DE CIREUR DE CHAUSSURES....
Nous rencontrons Yiannick, une française expat(qui vit depuis 7 ans ici et qui n'en peut plus) qui nous propose de nous aier pour trouver un parking sur lima pour la duree de notre séjour en France. C'est la gentilesse même et nous sympatisons vite. une semaine sur Lima nous permet de decouvrir les différents quartiers, Barasco, Miraflores, St Isiro, magdelena, st miguel. La circulation est un véritable sport, et je suis fiere de mon Mari! Nous trouvons des pneus, de marque inconnu mais cela devenait une urgence et c'est déjà une chance d'en trouver aussi nous n'allons pas faire les difficiles. CE SOIR NOUS PRENONS L AVION. JE VOUS LAISSE. BONNE FIN D ANNEE A TOUS ET PROFITEZ DE LA VIE....