Remontée ITALIE
L'itinéraire suivi : TRACE ROUGE
Matera, dans la région Basilicate
Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, une petite merveille même sous la pluie et la grisaille. Impressionnant ce nombres de grottes naturelles ayant servi de refuge aux hommes depuis le paléolithique,
Les habitations troglodytes furent habitées jusqu’en 1950. Évidemment quelques églises rupestres également. On voit également partout dans la région de nombreuses citernes car le calcaire ne permettait pas de retenir les eaux pluviales dans une nappe phréatique. Au fil du temps les hommes ont laissé leur marque, chapelles par les moines byzantins, châteaux et remparts par la domination normande, puis les immeubles laids à notre époque mais offrant le confort.
Dans toute cette region, la pierre est extraite.
C’est chou tout cela
Aller une petite dernière
Le soleil est revenu alors on en profite
une coupe d'été....
Pour rejoindre la côte de la mer Tyrrhénienne, nous prenons la route des crêtes SP1, superbe.(Miglionico, Grottole, Grassano,Tricarito) où on retrouve le SOLEIL.
Nous nous posons pour la nuit face à la mer avant d’aller faire un tour à Paestum, et nous nous mettons en alerte car nous sommes dans une région de maraîchage et cela n.a pas l’air sain....on apprendra qu’une heure avant notre arrivée des gens se sont fait voler...
Paestum était une colonie grecque, 6 siècles av. J.-C , on a pu observé 3 temples grecs de l’extérieur puisque tout est fermé.
Nous traversons Salerne, et je regrette qu’on ne se soit pas arrêter car elle m’a donné l’impression d’être tres vivante, un beau bord de mer, de belles boutiques... les Italiens raffolent des decos de Noel et on est impressionné par leurs installations lumineuses. Cela va être tres jolie. Énormément de boutique de décos.
A partir d’ici, on voit beaucoup d’activités, de gens dehors, des cafés ouverts.
La côte almafitaine. :
Des points de vue à couper le souffle, cette côte estclassée au patrimoine mondial de l’Unesco. Un petit bijoux énormément fréquentés, très prisés aux routes étroites, sinueuses, des villages accrochés aux pants rocheux.
Donc imaginez ! Cela peut devenir un enfer!
A faire « de préférence » en 2 roues car le stationnement est des plus difficiles et très onéreux 5€/h, même fin novembre!
Nous faisons cette route avec l’iveco vu la conjoncture (le covid a du bon...) mais surprise!!! Pas mal de monde....alors on n’ose même pas imaginer en temps normal.
La partie sud de Salerne à la pointe est vraiment la plus intéressante et mérite un aller et retours.
Des villages accrochés. Pour les habitants ce ne doit pas toujours être évident, on se demande parfois où sont les accès aux maisons...
Des cultures de citronniers partout (d’ailleurs souvent représentées sur la céramique).
On arrive par chance à se trouver un coin superbe pour dormir, un parking assez dégagé non protégé par une chaîne. Ouf.
Il n’y avait aucun moyen de passer jusqu’au XIXe s, même pas un sentier de muletier, la seule possibilité était le bateau.
La partie nord est beaucoup plus humide(de la mousse sur les pierres)mais offre une très belle vue sur le Vésuve.
Un arrêt à Pompéi. On sait que le site est fermé comme partout ailleurs mais on tente toujours, au cas on nous pourrions nous approcher et voir de l’extérieur, mais là, on ne voit presque rien.
Juste la porte Nocera.
Une vue d’ensemble de ce qu’était Pompéi.
Pompéi aujourd’hui.
On file sur Naples
qu’on traversera sans arrêt car on préfère s’en éloigner pour la nuit et comme on se doute que tout va être très sale, on trace 60 kms au nord (marina de Minturno) et on se trouve un bivouac propre face à la mer. On n’y croyait pas trop. Mais on a changé nos habitudes, on laisse les chemins ou route en cul de sac et on préfère un petit parking à l’entrée d’une ville avec lampadaire!
Les amoureux préfèrent l’obscurité.....
Ça m’embête de tracer dans Naples, mais Eric ne voulait deja pas traverser cette ville, alors je me contenterai d’un aperçu.
On n’a rien vu d’attirant à Naples, par contre ça sent bon la lessive, beaucoup de linges d’étendus. Je ne dis pas que ce n’est pas une ville interessante....
La tres jolie route (mais passagère) longe la côte d’un côté, et des petits massifs montagneux de l’autre. Arret Gaeta, et Sperlonga.
Nous suivons la côte jusqu’à Latina. Il faut savoir que beaucoup d’accès à la plage sont privés. Nous faisons halte au lac de cratère de Nemi, à la spiagetta, tranquille et très agréable avant de nous lancer sur ROME.
Rome, Éric ne voulait pas y venir, mais il s’est laissé convaincre très facilement vu l’absence de touriste.
ROME, on y arrive un samedi matin de bonne heure à 8h, et stationnement aisé et gratuit (3h) à 20mns du Colisée, au belvédère Romulus et Remus au pied du plus ancien hippodrome de Rome. Oui, oui, on a étudié notre arrivée pour éviter les galères des grandes villes.
Plus bas l' immense amphithéâtre ovoïde, le plus grand jamais construit dans l'Empire romain. Il est l'une des plus grandes œuvres de l'architecture et de l'ingénierie romaines. Sa construction, juste à l'est du Forum Romain, a commencé entre 70 et 72 apr. J.-C., sous l'empereur Vespasien, et s'est achevée en 80 sous Titus.
Le forum est la place principale de la Rome antique.
La place du Capitole était une institution religieuse en Rome antique.
Conçue en grande partie par Michel-Ange, elle est considérée comme l'une des plus belles places de Rome
L'immense monument d'un blanc immaculé, qui s'inspire du célèbre Autel de Pergame, a été conçu par Giuseppe Sacconi et réalisé entre 1885 et 1911 pour célébrer les 50 ans de l'Unité Italienne. Il fut bâti en l'honneur de Victor-Emmanuel II, premier roi de l'Italie unifiée en 1861.
La construction du bâtiment fut contestée car elle causa la destruction d'un quartier médiéval autrefois accroché aux pentes du Capitole.
On a la bénédiction des dieux, un petit grain tombe.... De la police partout, très peu de monde, pas de touristes, il manque juste un peu de soleil pour que ce soit le top du top...on aurait jamais cru emmener notre iveco ici!
Tout près de notre stationnement, le belvédère Giardino degli Aranci nous offre une vue sur le dôme St Pierre, le palais impérial (monument à Victor-Emmanuel II ).
Impressionnant de se retrouver SEUL sur la Place ST PIERRE.
Du coup, le Pape n’a pas voulu se déplacer que pour nous. Donc, les anges n’ont fait que passer.
Nuit au bord du lac de Bracciano, au nord de Rome, très tranquille. Nous prenons vite la décision de quitter les terres, nous pensions aller vers le nord par l’intérieur mais les nuages s’accrochent plus aux petits massifs et en se moment on n’a pas besoin d’ombre, on recherche plutot un terrain degagé.
Pas exigeant, on veut du ciel bleu!
Orbetello et le promontoire dell Argentario, de belles balades. Un petit bout de Corse.
Nous prenons l’itinéraire vert Michelin pour rejoindre Livourne et bien rien à redire c’est bien vert mais du coup on ne voit rien, ni la mer qu’on longe, ni les massifs.
LIvourne a son port rempli de bateaux de croisière. Et oui, ça aussi ne fonctionne plus!
Annoncée comme une petite Venise....alors vraiment toute petite...c’est une escale agréable.
On jongle avec les changements de temps
PISE , que c’est beau avec un rayon de soleil. Les hommes ont toujours été fou, du marbre de toutes les Couleurs, des sculptures, les énormes portes de bronze sculptées,
La tour de Pise, campanile de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Pise, en Toscane. Un chef-d’œuvre de l’art roman toscan, restauré mais toujours de travers. Mais sa célébrité vient notamment de son inclinaison caractéristique (qui est actuellement d’un angle de 3 ° 59 ′ vers le sud), apparue très rapidement pendant sa construction, du fait qu’elle ait été édifiée sur une plaine alluviale.
Elle est moins penchée depuis les travaux, la preuve que tout ne part pas de travers....
La cathédrale, elle aussi est d’une blancheur immaculée. On a pu y rentrer mais on a été « prié » d’en sortir, remarque notre 1 er impression était désagréable, on s’est retrouvé plombé par l’architecture intérieur(plafond à caissons datant du XVII e siècle, recouvert de dorure et illustré des armoiries des Médicis).
Entre Pise et les cinq terres, on longe la côte, toute aménagée, assez chic, des allées de palmiers, des établissements sur la plage. on imagine le monde ici!
Mais le temps est à la pluie, pas une surprise, météo annonce des trombes d’eau sur plusieurs jours, alors on va s’installer à l’ombre d’un lampadaire.....
Tellaro, Lerici , un avant gout des cinq terres. On attend avec impatience une éclaircie. La pluie tombe depuis 24h! Orage, quelques infiltrations....ça occupe!
On profite d’une petite éclaircie pour faire un tour.
Et on va se poser sur le début des 5 villages (Monterosso al mare, Vernazza, Corniglia, Manarola et Riomaggiore) des cinq terres pour être prêt à la moindre éclaircie. Les cinq terres c’est un musée à ciel ouvert!
Nous sommes venus ici en 2001 en camping car, on avait galéré dur et on s’était promis de revenir.
C’est une région aujourd’hui très visitée et donc galère pour les stationnements rares. Tout est couteux, les stationnements hors de prix, les chemins de rando payantes. Mais nous sommes hors saison et espérons que cela va nous facilitée la vie, il faut bien une contrepartie : les cultures de vigne en terrasse seront bien entendue nues à cette période de l’année alors qu’elles sont une merveille en floraison.
Un bivouac en bord de route, ce n’est pas du tout ce qu’on préfère mais on sait qu’il nous faut faire des sacrifices car c’est une région tres découpée, la route menant aux villages, étroite, sinueuse et tres pentue n’est accessible qu’aux locaux. Les villages sont accrochés à flanc de montagne au dessus de la mer.
Jugez par vous même
Nous finirons nos visites en Italie par Gênes, très belle ville qui mérite d'être parcourue. Dommage, il pleut et on ne peut plus attendre un retour au beau.
Incroyable des sangliers en plein coeur de Gesnes!!
Il nous faut presser le pas, car avant de rentrer chez nous pour fêter Noel, nous désirons rendre visite à quelques amis de voyage et on est le 8 decembre.
Un grand merci à tous pour votre accueil chaleureux. Cela nous a fait énormément plaisir car les échanges, en ces temps d'épidémie, sont inexistants.
INFO PRATIQUE ITALIE
Pays très peuplé, 200hab/km
L’italien est très sportif, on les voit partout faire du vélo, courir, marcher.
Frontière : Nous avons choisi une petite frontière pour éviter les palabres sur le corona virus. Passage à Splugenpass, sans aucune formalité...donc sans problème !
Circulation et
Stationnement : c’est un peu la bérézina...
Beaucoup de circulation, de trafic et des routes dans tous les sens.
Dans le nord, ce n’est pas du tout évident, légèrement stressant et campagne pratiquement inexistante.
Sur le même parking, parfois, des emplacements gratuits et payants...en général, si tracé bleu au sol, c’est payant.
Avoir un disque de stationnement est utile.
Dans le sud, c’est un peu différent mais à partir d’octobre, les stationnements sont beaucoup plus faciles, les panneaux indiquent les dates payantes et bien des horodateurs sont mis sous plastique. Et en temps de covid, c’est très facile....meme s’il n’y a pas confinement, les gens doivent moins sortir et le tourisme est en novembre inexistant.
Dans le Salento, stationnement payant partout et cher, min 1€|h de 8h à 24h, généralement du 1 avril à fin octobre.
Carburant : de grosse différence, voir site www.komparing.com
En Toscane, prix different si tu es servi, on a vu jusqu’à 30cts de plus le litre.
Etat des routes : Routes tres gondolés sur le réseau secondaire.
Wifi : difficile d’en choper des gratuites et réseau tres encombré donc lent.
Alimentation : des boutiques partout et des prix très corrects . Les grandes surfaces sont ouvertes tôt et ferment tard mais attention aux autres boutiques, fermées tout l’après-midi.
L’ITALIE vit le soir
Eau dans le nord, nous allions faire notre plein aux cimetières. Dans le sud, sur maps.me, les points d’eau potable sont répertoriés, tres pratique, robinet à pas de vis de temps en temps. Dans le Salento(sud des Pouilles, plus difficile car ce sont des fontaines sans robinet.
Info pratique : www.generationvoyage.fr
Visite Ville : en tant de covid, les centres villes sont vides, des villes mortes. Et les centres historiques sont carrément déserts.
A noter que de toute façon beaucoup de boutiques ferment à 13h pour rouvrir à 17h, été comme hiver.
Les italiens : Cordiaux, souriants. Dans la region du Salento, indifférent et ne disent plus bonjour.
Venise : nous rejoignons la Punta Sabbioni, pour arriver à la place St Marc en vaporetto, bateau de transit. La traversée est de 7,5€. Nous choisirons un forfait de 48h pour 30€, ce qui nous permettra de nous rendre sur les différentes îles et de prendre le vaporetto « actv » pour longer le grand canal.
Différents pass pour visiter les musées et églises. Nous choisirons le Museum pass san Marco pour 25€ qui comprend le Palais des Doges , la bibliothèque, le musée Correr et Archéologique, le Palais des Doges etant obligatoirement dans un pass.
Une envie de pipi c’est 1,5€....
