EQUATEUR

JUILLET-AOUT 2014

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La frontière à Namballe  Perou-Equateur .

Coté Perou, la route est belle jusqu’à la frontière, toute neuve. Les formalités de sortie sont rapides, celles d’entrée en Equateur, très rapide pour l’immigration, par contre pour l’enregistrement du véhicule ……1h1/2 et nous étions SEUL, mais le mec, un  incapable notoire. Au moment d’imprimer, il n’ avait même pas de papier. Il nous regarde ! Non, désolé, nous n’avons pas, cela nous a été volé avec tous nos autres papiers….il trouve quelques feuilles, ouf, car la frontière est vraiment paumée. Pour imprimer, c’est moi qui suis obligée de me mettre à son ordi car il ne savait pas comment faire!!! 

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Ensuite bienvenu en Equateur, Quelle piste! Archi pourri pendant 120 kms dû en partie à des fortes pluies (coulée de boue sur la piste). Après 40min et seulement 9kms de parcourus…., une moto de la police nous rattrape au poste de contrôle militaire et nous oblige de faire demi-tour pour refaire les documents mal faits....malgré nos protestations, nous avons été obligés d'exécuter ses ordres, les militaires ne voulant pas lever la barrière.....Evidemment, le douanier n’avait pas refait les papiers (erreur de recopiage sur le numéro de dossier !), et ne savait toujours pas imprimer !! nous n’étions plus souriant du tout.

INFO IMPORTANTE : Le passage à la pompe se fait avec le sourire, car c’est un plein de 80 litres pour 16 euros soit 0,20 euros le litre, mais restreint à 10 litres les 50 premier kms. La monnaie du pays est le dollar américain. Etrange. Suite à de graves problèmes économiques, ils ont laissé leur monnaie « LE SUCRE » pour le DOLLAR AMERICAIN EN 2000. Comment les américains l’ont-ils autorisé ? Cela reste un mystère pour nous, d’autant plus que le gouvernement est assez anti-américain (pas le peuple….).

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Bref, à part ce démarrage difficile, nous apprécions de ne plus entendre les klaxons, nous respirons !

C’est le pays du 1 DOLLAR. Tout est conditionné en 1 dollar, un dollar de tomates arboles, un dollar de pain, un dollar d’avocat, etc….avant au Pérou c’était 1 sole ! LES PRIX MULTIPLIENT PAR 3 EN GENERAL POUR FRUITS ET LEGUMES, mais grâce au prix du gas oil, c’est largement compensé !

Les Equatoriens viennent plus au-devant de nous pour parler, et leur politesse, leur savoir-vivre nous change. C’est bien plaisant. Et surtout, beaucoup moins de poubelles. Comment ses deux peuples peuvent-ils être si différents ? Est-ce grâce à l’éducation ?  Correction à apporter après plusieurs semaines sur les poubelles. Ce n’est pas propre partout, la côte est souvent très très sale !!!

Vilcabamba est une très jolie ville coloniale, reposante. Nous y retrouvons Marie-jo et claude après s’être fixé rendez-vous. Nous les avions rencontrés en avril l’an dernier et nous sommes tous heureux de nous retrouver pour deux jours de BLA-BLA. Des pros du voyage puisque cela fait 18ans qu’ils sont sur les routes. Nos passionnés des oiseaux, nous espérons nous revoir à nouveau et peut-être aurons-nous le courage de vous suivre à 6h du matin pour en découvrir.

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Zaruma est très agréable mais fatigante car c’est une ville tout en pente. Il y fait très chaud. C’est fou, les changements de températures d’un endroit à l’autre. Tu peux avoir 35 à l’ombre avec  un fort taux d’hydrométrie, puis dès que tu es en altitude, tu te retrouves dans les nuages, avec 15 !

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Paysage très montagneux, végétations tropicales, des cultures de bananes partout, des caféiers qui se plaisent à l’ombre, le café à sécher en bord de route, des champs de cacao, mais du chocolat hors de prix, ce qui nous déplait, évidemment. (+4euros les 85gr !, une honte). Mais bon, on peut enfin acheter du bon café, mais pas de chocolat avec, quel dommage !

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Une très bonne nouvelle l’Equateur est le pays du CROISSANT, et ils sont bons, super bons, délicieux. Le pain, au même prix, car ils le vendent en petite boule, reste fade. On le boude, et on se met au pain de mie.

CUENCA une autre magnifique ville. Elle est inscrite au Patrimoine de l’Unesco. Son centre historique date du XVI. Nous la parcourons dans tous les sens, tellement elle est belle. Les hôtels, de vrais bijoux. Nous faisons les curieux…. ils ont beaucoup de charme. 

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Nous avons aussi bcp aimé le musée du célèbre chapeau « Panama », nom réel « le montecristi ». Le quiproquo vient du fait que les exportations de ce chapeau commencèrent via le Panama par les commerçants espagnols. Ils sont fabriqués avec les frondes fibreuses du palmier toquilla.

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COIN INFO / Les Equatoriens sont en règle général très gentils, ils te saluent facilement. Plus curieux, ils viennent voir l’Iveco, mais ils sont surtout intéressés par le prix. Lorsqu’on les voit nous aborder, nous comptons leur nombre de questions avant CELLE DU PRIX. La question vient très très vite…..Très patriote comme les pays voisins. De grands panneaux le long de la route indique «     « 

 

De Cuenca pour rejoindre Guayaquil  (plus de deux millions d’hab), nous passons par le P.N de Cajas. 

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Une route goudronnée traverse désormais la réserve et rejoint Guayaquil, donc beaucoup de passage, et le charme s’est envolé !  De plus, aucun  plan à Cuenca, pas de plan à l’entrée !!! Quelle organisation ! les offices du tourisme en Equateur ont beaucoup de progrès à faire. Beaucoup de panneaux le long de la route indique  « Equateur, destination touristico »,  oui, mais côté info, il y a du boulot. Les panneaux touristiques ne sont également que d’un côté de la route. Pratique !!!

Bref, déçu, nous poursuivons notre route. Les paysages sont très changeants. Nous sommes passés de paysages vallonnés à une végétation tropicale exubérante, magnifique avec un climat chaud, très chaud et humide, puis nous arrivons à une altitude près de 0, et là tout est sec, les cactus refont leur apparition. 

Guayaquil nous parait très joli, mais il y a un monde fou, il fait 39° à l’ombre et nous n’arrivons pas à nous stationner. Nous achetons encore une nouvelle batterie et nous partons à regret mais épuisés par la chaleur, nous n’avons pas la patience de chercher un coin de bivouac dans cette ville. Nous espérons y revenir pour faire le bord de mer où les monuments nous ont parus superbes. De plus, les zones résidentielles ici sont closes, surveillés !! à l’américaine. Donc pour nous, impossible de nous y glisser.

Sur la côte, nous ferons tous les petits bleds, certains plus sympas que d’autres, des villages de pécheurs, des plages de surf. Ici, le sable est fin, les plages longues, certaines bordées de palmiers, d’autres de poubelles, il y en a pour tous les gouts. Très vite, nous verrons des frégates et des fous aux pieds bleus.

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A l’affût de l’arrivée des pécheurs, près des rochers à 7h du matin à Palmar.

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Nous nous régalons de crevettes, de gambas, bien sur nos préférés sont les sauvages. Beaucoup plus fin au goût.

3 nuits sur la plage de Puerto Lopez face au grand hotel  « Victor Hugo ». Nous avons adoré la sortie à 25dollars. Bon, l’organisation nous a bien fait rire. Ils m’ont emmené à l’embarcadère en moto, eric lui est parti, on ne sait pas pourquoi,  en moto taxi, peut-être dû à ses cheveux gris….la bateau passe aux pieds des falaises d’où tu observes de magnifiques fous à pied bleu, puis direction les  baleines à bosse (et elles sont bien là !) pour finir par un snorkeling intéressant. 

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Là, nous sommes ravis, enchantés surtout qu’on a eu le droit à une part de gâteaux aux bananes, pas mauvais du tout. Ce n’est tout de même pas difficile de nous satisfaire !

COIN INFO : LES CASINOS. Depuis que Corea est président (et il voit pour changer la constitution pour que ce soit à vie…) LES CASINOS sont interdits. Ils ont dû tous fermer. Maintenant les equatoriens  jouent beaucoup aux cartes, hommes et femmes A L’ARGENT. Les jeux style loterie sont très très nombreux.

COIN INFO : les routes sont presque toutes bétonnées et non bitumées. Sur certains tronçons,  les cassis sont nombreux pour faire ralentir les Equatoriens indisciplinés. Les petits vendeurs sont nombreux à ces endroits et il est amusant de voir monter les gens dans les bus en courant car s’ils sont obligés de ralentir énormément, ils ne s’arrêtent pas.

Les Equatoriens adorent l’eau. D’ailleurs c’est un peuple pêcheur. L’eau est bonne, le sable agréable, il fait 28° à l’ombre avec 92,95% d’humidité. Les plages sont envahies le week-end par les familles.

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QUELQUES BIVOUACS BIEN AGREABLE

Nous remontons la côte jusqu’à Pedernales. Cette dernière nuit au pied de l’eau sera mouvementée. Les flics, sirènes hurlantes, viennent frapper fortement à notre porte à 3h du matin pour nous indiquer que c’est dangereux. Nous leur indiquons que le véhicule est sécurisé. Moins de 10mns après, eric sent le véhicule bouger, il se redresse du lit et voit une main passée à la petite fenêtre que nous avons laissé ouvert à cause de la chaleur. Il crie, on saute du lit, eric prend un gourdin, moi la bombe auto défense, et on remonte l’échelle. L’individu n’a piqué que le produit à vaisselle, mais il nous a fait un peu peur. Du coup cauchemar toute la nuit….

sur la route  sur la route

culture de riz    CULTURE DE RIZ

Nous remontons d’un trait à 45kms au sud de Quito pour être le dimanche à  Machachi, jour de marché.        Equat15 1

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Nous allons dormir au pied de l’entrée du Parc de Cotopaxi, cela ferme à 16h. 3200m d’altitude. Le froid nous saisit ! nous avons 8° à 18h ! Le volcan Cotopaxi, 5897m, nous dévoile ses charmes malgré les nuages nombreux. A noter qu’il est plus facile de le découvrir sur son côté Nord.

NOURRITURE :  nous ne goutons pas aux jus de fruits dans la rue, pourtant ceux à la noix de coco me tentent vraiment, mais ils mettent beaucoup de glaçons et comme l’eau n’est pas potable sur la côte, nous sommes raisonnables. Et oui, cela nous arrive !

 Pain de yucca, très bon le premier, ensuite rien ne vaut notre bon pain français. Mais en Equateur, le pain est toujours sucré…

Déçu, pas de gâteau à la noix de coco. Beaucoup de glaces, mais là encore, nous ne consommons que les industrielles  car eux consomment bcp de glaces artisanales avec eau non-traitée et ils raffolent de la glace râpée (bloc de glace provenant des haut-sommet, ils la rappent au dernier moment et l’aromatisent de différents sirops, de préférence très colorée) . Le poulet est bon et souvent cuit à la braise. Ils mangent beaucoup de porc, des cochons entiers pendent aux étalages, il cuit dans sa graisse, c’est délicieux mais nous ne demandons que du maigre. Les fruits exotiques(papaye, naranjille, goyave, cherimolier, ananas, carambole,  grenadille, maracuya,  manquent de gout. (Les mammeas sont excellents par contre). Le ciel est souvent très nuageux, à notre grande déception, et les fruits manquent de soleil.    

Equat16   Cochons grillés excellent

Equat16 2   1 dollar, à ce prix, on aurait bien rempli le camion!

Les equatoriens raffolent de glaces et toute sucrerie d’ailleurs. Ils sont très gourmands.   

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Nous faisons la boucle de Quilotoa réputée, mais encore une fois, nous restons dubitatifs. Le temps nuageux n’aide certainement pas, nous étions tellement habitués au ciel bleu, ici les montagnes restent souvent mystérieuses, car tous les sommets sont dans les nuages….et cela sera vrai sur presque tout notre parcours en Equateur. LA LAGUNA est très jolie. Elle se trouve dans un cratère, les eaux miroitent 400m plus bas. La descente est dangereuse mais nous sommes récompensés de nos efforts à 3900m. Nous pensions dormir sur place, mais le vent se lève et nous décidons de descendre un peu pour avoir moins froid.

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Nous allons au marché d’animaux de Saquisili (jeudi), très joli et très typique.

 

Latacunga, ville agréable, avec quelques vestiges coloniaux. Eric se commande des chaussures en cuir faites entièrement à la main. Nous y retournerons donc à notre retour d’Amazonie et des Galapagos.

Les autres villes avant Banos sont pour nous sans intérêt. Banos est le point de départ de l’Amazonie. C’est une petite ville très vivante. Nous pensions profités des bains thermaux « el salado » mais en fin de compte, ce sont des piscines et leur look ne nous convient pas. Donc, nous filons voir les cascades qui l’entourent. Très très jolies, surtout la chaudron du diable.

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mais cette région est très touristique et c’est la période des vacances, aussi les routes sont assez chargées. En Equateur les voitures particulières sont beaucoup plus nombreuses.

Il pleut tous les jours, pas étonnant que la région soit verte de verte. Le pays est très riche en oiseaux. Mais, Nous en voyons très peu !

Nous allons donc faire les réserves protégées d’animaux pour voir un peu de faune ! Nous commençons à PUYO voir le paseo de los monos (appréciation sans plus) et le Parque Omaere, parc ethnobotanique proposant une découverte des plantes de la forêt tropicale (très bien). La végétation est luxuriante et cela me plait énormément, éric un peu moins. De plus, j’apprécie de rester en débardeur toute la journée même sous la pluie. Les moustiques sont peu nombreux.  Il pleut plusieurs heures par jour, les températures sont très agréables, mais quand le soleil se montre, il se met à faire une chaleur terrible et l’humidité indispose un peu Eric. Tout n’est que forêt et il n’est pas possible de partir sans ses bottes. Tout est archi boueux. C’est un peu vallonné, et il est impressionnant de voir les nuages de condensation qui montent de la terre. Nous avons l’impression que tout est en feu.

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Nous partons nous balader, mais eric est souvent obligé de m’attendre, car je m’arrête tout le temps pour observer telle plante, telle feuille. Toute la végétation est géante.

 

 

 

 

 

Nous allons visiter une autre réserve, Amazzoonico, par nos propres moyens. Tout est hors de prix, ici. Ils sont fous ! Nous ne trouvons pas le sentier pédestre et nous devons prendre une pirogue. Pour nous ce n’est que du plaisir, mais le prix, lui nous fait peur. Coup de chance, des touristes se trouvent là, et on embarque gratis. Et pour le retour, ils nous font le prix doux et non des agences, 5 dollars la pirogue. Très agréable.

Nous n’irons pas profondément dans la nature car nous trouvons que les prix sont plus qu’exagérés, minimum 100 dollars par jour, par personne. Pour voir quoi de plus ????  De plus ici, les villages s’appellent des communautés, et ils n’ont rien trouvé de mieux que de te faire payer lorsque tu passes par un village, à non une communauté ! (cela fait un peu communiste…). Ben voyons, pourquoi se gêner !   Nous sommes étonnés du développement des infrastructures routières de ce pays. Beaucoup de petites routes goudronnées. Il est vrai que le pétrole rapporte et malheureusement le feu vert a été donné pour exploiter le pétrole dans le parc Yasuni. Donc il est normal que la faune disparaisse. Ils nous restent les nombreux insectes et ils sont très nombreux, de toutes les formes et de toutes les couleurs. Cela nous occupe beaucoup, car nous avons peur aux piqures. Les moustiques sont effectivement peu nombreux, mais les insectes adorent notre peau, et nous devons être vigilants constamment.

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Nous retournons sur Guayaquil avec un arrêt intéressant à Alausi, jour de marché le dimanche. Cette route est très jolie.

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GUAYAQUIL :  c’est la plus grande ville d’Equateur. Ca roule pas mal car les axes routiers sont grands. 1er chose à faire : trouver un bivouac. Nous avons récupéré une adresse « au parc forestal, av.quito ». Pour la journée, il y a un parking gardé gratuit, c’est impec. et ensuite tu prends le bus 0.25 de dollars pour aller au centre. Pour la nuit, secteur très bruyant. Nous découvrons nos premiers iguanes dans ce parc assez joli. LE FRONT DE MER, le malecon est vraiment superbe et le cerro santa anna mérite vraiment une bonne suée (et oui, il fait toujours très chaud), magnifique quartier aux rues pentues et aux maisons coloniales superbement bien restaurées. Tous ces secteurs sont très sécurisés, il y a des flics partout, et c’est propre. Les iguanes terrestres sont présentes dans plusieurs parcs et très nombreuse dans celui face à la cathédrale.

 

Guayaquil vaut le coup qu’on s’y arrête, malgré le bruit et la pollution. Nous trouverons des bivouacs plus calmes mais ce n’est pas évident du tout. Avant de prendre l’avion pour les Galapagos, nous passons deux jours à « Las playas » où les températures sont moins élevées.

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Nous laissons notre Iveco sur un parking gardé en face d’amis Equatoriens de nos amis français près de l’aéroport ce qui est bien pratique.

Chouette, nous partons en vacances. Cela nous fait tout bizarre de préparer nos sacs à dos. Cela va faire le plus grand bien à Eric, fini le ménage pendant 10jours !

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