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PEROU 2014

MAI.JUIN 2014

 

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Nous revoici au Perou pour la troisième et dernière fois. Nous avons obtenu comme d’hab. un visa de 3 mois. C’est l’automne, la saison des pluies est finie, il fait encore beau, mais bien sûr avec du froid en altitude. Comme nous privilégions les montagnes, nous aurons normalement un beau ciel bleu, du soleil qui peut-être très chaud en journée, des soirées fraîches et des nuits froides, voir très froide. Au Perou, pas de problème pour faire le plein de gaz, alors pour réchauffer la cellule le soir, je n’ai qu’à me mettre au fourneau, et pour le matin nous avons les briques réfractaires.

Nous arrivons au Pérou par le lac Titicaca après avoir passé quelques jours à La Paz en bolivie. Quelques photos car je ne refais pas de mise à jour sur la Bolivie car nous y avons passé que quelques jours

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LA PAZ, ville que nous aimons beaucoup pour sa géographie extraordinaire mais quelle pollution !

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COPACOBANA, le prêtre bénit les voitures…..les croyances n’ont pas de limites. Nous aurons un temps mitigé, et nous sommes bien contents de revoir un couple de voyageur avec qui nous passerons une agréable soirée. Nous n’apprécions pas du tout la corruption des boliviens de ce secteur et leur indifférence. Nous avons vraiment l’impression de les emm….lorsque nous voulons acheter qque chose.      

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Aucun problème pour le passage de douane, ouf !   et aucun besoin de discuter pour éviter la corruption. Cela fait du bien.

La route est magnifique entre Copacobana et Chivay, porte d’entrée du canyon de Colca (route grimpant à 4980m par la R111). Nous avons fait un arrêt à Puno, mais ce n’est pas le jour du grand marché, alors on fait le plein de gaz et on file.

Chivay est une ville bien agréable, nous y arrivons de nuit, et oui pour éviter le péage…. Nous irons jusqu’à Madrigal, donc du côté nord du Colca. Ici, les terrasses Incas sont superbes et bien exploitées. Comme nous sommes en période de récolte, la vie dans les champs y est intense et nous adorons. Nous constatons que tout est fait à la main, coupe, battage, trayage des vaches à même les petites parcelles (lait stocké dans des bidons au bord de la piste en plein soleil….). Seule chose qui di- faire du moyen-âge c’est la radio qu’ils baladent dans leur dos et le portable !

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Le soir, tout le monde rentre aux villages chargés comme les ânes d’ailleurs.

 

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Récolte : pomme de terre, maïs de toutes les couleurs, quinoa, blé, luzerne et les bouses qui servent encore de combustible. Ils se chauffent également à la laine.

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Ici, les péruviens sont vraiment charmants avec nous, donc nous n’hésitons pas à les monter dans l’iveco.

 

Chaque village est orné d’arches, d’une église et d’une place.

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Les pistes ne sont pas terribles du tout, mais bon, comme nous aimons les coins reculés, nous en boufferons….et de la poussière avec.

Nous voici parti côté sud du Colca. Pour info, le canyon de Colca est long de 100kms avec une profondeur de 1000 à 3000m. Il se trouve au milieu de très hauts volcans 6613m, 6310m etc.

A Cabanaconde, village pas très joli, nous sommes accueillis, et oui, à la mission Anglicane San Félipe. Résultat d’une bonne pioche en auto-stop. Magnifique vue, eau à volonté, tranquillité et gentillesse. Nous partons à pied pour SANGALLE. La descente de 1200m est assez ardue, très pierreuse et très poussiéreuse.  2 gamelles pour moi sur les fesses, mais QUELLE MERVEILLE. UN COIN DE PARADIS. Et quels idiots, nous n’avons pas pris nos maillots de bain. Nous ne pensions pas qu’il ferait aussi beau ici. 

 

 

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Nous comptions remontés en mules, vu la difficulté de la descente, mais l’inflation ici n’a pas de limite. On finit par se décider de remonter à pied un peu tard….. 4h de montée, bien sûr, on se fait doubler par des péruviens. N’oublions les 1200m de dénivelé.  De vrais chèvres. Ils doivent se marrer de nous voir souffler comme des bœufs…Bref, nous arrivons de nuit. Nous comptions sur la lune pour nous éclairer mais elle fainéante. Résultat : GALERE. Nous finissons à tâtons la remontée ardue. Le pire est à venir : il nous reste à traverser les parcelles pour arriver au village. Mais nous n’y voyons goute. Nous marchons dans l’eau. Nous voyons les lumières au loin mais comment y arriver ? Je fais une bonne chute, mais ouf, je ne m’en tire pas mal. Bosse à la tete, bleus, rien de méchant. Le froid tombe ! Dans quel galère on s’est fourré. Et là, coup de bol, une lumière au loin. Nous appelons « ayunda, ayunda », personne ne répond. Pas très communicatif, alors on insiste sans arrêt tous les deux et la lumière s’approche. OUF. Le paysan nous ramène au village. Nous sommes usés et très sales par la sueur, et les chutes, mais heureux d’avoir retrouvé notre nid douillé. Que nous sommes bien dans notre Iveco !

CANYON DE COTAHUASI , il nous faudra 3 jours de route pour nous y rendre alors qu’à vol d’oiseaux, c’est à 80, 100kms !

Piste coupée donc il faut contourner les montagnes. Nous passerons des heures et des heures à 15km/h. Pour nous y rendre, nous avons bon tourné la carte dans tous les sens, nous ne sommes pas surs de nous ! quand au gps, il ne connait pas. D’ailleurs au Pérou, il ne connait pas grand-chose à part la panaméricaine. Nous choisissons de passer par Huanco, agréable village aux cultures d’origan. Les paysages sont superbes, mais elle devient vite très caillouteuse, puis c’est de la tôle ondulée. Nous avançons au pas. Puis nous passerons par Aplao en suivant le rio Mojes, la Pampa Majes. Magnifique, grâce au rio et à la ténacité des péruviens, l’irrigation fait des merveilles dans cette région aride. Les cultures sont superbes encadrés par les montagnes roses.  

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Nous avons tout le temps d’admirer les paysages, du moins celui qui ne conduit pas, car il y a intérêt à être super vigilant à l’état de la piste pourrie. Nous arrivons à 4500m, 5000m d’altitude. Nous regardons notre montre, l’anxiété de nous y trouver coincé la nuit ne nous enchante pas du tout. Déjà à 4000m, nous dormons peu, insomnie assurée, mais à 4500m, les maux de tête sont très pénibles, sans compter les températures négatives et la glace à gratter le matin. Croisement de pistes, au petit bonheur la chance. Et elle nous sourit. Nous finissons par arriver à Cotahuasi. Mais où est la canyon ?  et non, il faut encore se prendre de la piste, bon ce n’est plus qu’ à une dizaine de kms. 

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Nous nous trouvons de beaux petits coins de bivouac. Mais pas un touriste ! Mince, on aurait bien aimé avoir des plans pour nous en sortir maintenant. Nous ne voulons pas faire marche arrière. Nous demandons à plusieurs reprises aux camionneurs que nous voyons. Ca passe par le nord, oui ou non. Cela dépend !!!! A qui se fiait…. Bon, on tente. Nous remontons le rio jusqu’à Suny, Naguancy, Chumpa. magnifique et aussi aucun risque de se perdre. 

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C’est ensuite que c’est l’aventure. Traces de piste difficile, haute altitude 4800.5100m. Nous rencontrons quelques bergers, demandant notre route par acquis de conscience car nous savons que leur réponse est hypothétique. Que connaissent-ils à part leur maigre bétail….(ce n’est pas une critique). Toujours est-il qu’ils sont heureux de nous serrer la main. Mais qu’est-ce qu’ils ont la peau rèche !!! Comme chaussure, comme beaucoup, elles sont en pneus, et si nous craignons les cactus, eux, ils ont la peau tellement dure qu’ils ne sentent rien. Pas de risques de déchirer les draps avec les pieds aussi rêche, ils n’en ont pas. Deux petites filles sortent de nulle part, mais où vont-elles à cette altitude. La montagne est nue, plus rien à cette hauteur…..elles ont pourtant le sourire, et la plus grande, environ 7.8 ans porte une poule dans son fichu. Quelle différence de vie !

La nuit arrive, nous sommes de moins en moins sur de nous, tous les deux complètement attentif à la trace que nous suivons. Mais quand est-ce qu’on va quitter ce massif ? Au loin, un camion. Notre bonne étoile le mettra en panne sur notre tracé et il nous rassurera sur la bonne piste à prendre. Ouf ! nous descendons jusqu’à 4500m et nous posons, heureux comme tout.

Le lendemain, nous rattraperons la route goudronnée qui va sur CUZCO.

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Une fois n’est pas coutume, nous allons au seul camping pour avoir la Wifi et pouvoir joindre notre famille. Nous y retrouvons quelques voyageurs étrangers mais peu éloquent. Si vous cherchez un endroit où installer un camping, n’hésitez pas car vraiment ce camping aurait bien besoin de concurrence. Bref, un coin d’herbe, la wifi, une douche chaude, c’est pas si mal. Pas de photos, cela n’en vaut vraiment pas la peine. Visite de Cuzco que nous avions parcouru très rapidement en janvier 2013, la plus belle ville coloniale du Pérou. Nous sommes surtout venus là pour une visite à la Concession Iveco. 2 voyants inquiétants et la pédale d’embrayage relevée de 7 cms. Ils ont la valise, après quelques heures et un second déplacement : résultat ils ne peuvent rien faire, ils nous ont simplement rassurés sur la bonne marche du véhicule. Ils sembleraient que le filtre à particules commence à s’obstruer à cause du mauvais carburant.

Pour rejoindre Andahuylas et son énorme marché, nous nous renseignons à l’office du tourisme sur l’état des routes. Encore une fois, nous perdons notre temps à leur demander car ils ne connaissent rien à rien et c’est pénible de les voir sur d’eu,x vu le résultat. La nouvelle route goudronnée sera en fin de compte coupée et déviée sur une piste très pourrie !

Nous pouvons mettre à leur crédit qu’entretenir les routes et pistes du Pérou, ce n’est pas rien compte tenu de la géographie de ce pays.

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Ravi du marché, la médecine Péruvienne nous interpelle, comme beaucoup de Péruviens mais eux ACHETENT, sirop de poissons mixés avec huile de serpent, fœtus, de poils divers etc etc.  Ha, le fait d’y croire nous amène à faire des choses incroyables !

Comme presque tous les midis, nous allons nous remplir l’estomac dans une gargotte, la cuisine Péruvienne est d’un très bon rapport qualité-prix. Au moment du paiement, JE N’AI PLUS MA POCHETTE AVEC APPAREIL PHOTO QUE JE PORTE TOUJOURS EN BANDOULLIERE. Ce n’est pas possible, je n’y crois pas. Les tables étant toutes prises, deux personnes bien habillés d’une cinquaine d’années attendées  près de nous. Nous trouvions cela un peu bizarre, mais bon…..Encore une fois, nous n’avons rien vu venir. Un d’eux nous a demandé, au bout d’un certain temps, s’ils pouvaient se mettre à notre table. Et alors que nous avions dit « oui », ils sortent précipitamment !!!! Comment ont-ils fait pour couper la lannière SANS QUE JE SENTE QUOI QUE CE SOIT.  Et personne n’a rien vu. J’interpelle la serveuse, complètement STOIQUE. Elle est conne ou quoi, je lui dis que je me suis volée mon sac avec papier et appareil photo, et elle s’en fout. La patronne vient et rigole. Je m’énerve !!! On paie, elle ne rend pas la monnaie. Du jamais vu au Pérou. Je file à la cuisine et après une bonne bousculade et récupération de la monnaie, je sors, très très en colère. On s’est bien fait avoir.  L’appareil photo va vraiment nous manquait, quand à la carte bancaire, elle est annulée suite à piratage, le porte monnaie contenait moins de 30 euros.

6 VOLS en 2 ans, Argentine, Chili, Pérou. Les pays les plus surs sont Brésil et Bolivie.

La mort dans l’âme nous continuons notre route. Non, je rigole, pas à ce point, mais tout de même, le péruvien n’a pas intérêt à me chatouiller pendant quelques jours. Au volant, le klaxon prend du service, et non, je ne suis pas relaxe.

Ayacucho, Huancavelica, Huancayo. Dans les villes, nous allons directement à la Plaza de Armas. Le cœur de la ville et c’est souvent là que se trouve les restes de l’architecture coloniale. Peu de bâtiments restaurés, quel dommage. Des marchés partout, pas la peine de suivre le lonely planet pour cela. De plus, on conseille au Lonely de revoir leur copie car les erreurs deviennent trop nombreuses, pour en faire un bon guide ! Le goudron sur toute cette partie est très abimé, beaucoup de portion sont effondrées. On monte, on descend, les dénivelés sont importants, la vie est partout, très agricoles, elle devient plus rare à partir de 4000m.

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Leur « casa » n’ont aucun confort. Ils vivent avec la basse-cour, les cochons doivent même rentrer dans leur maison. Ils ont juste un lit, un gaz pour les plus aisés, sinon un foyer alimenté par le bois (quand il y en a, car ils oublient souvent de replanter !), la laine ou la bouse sèche. Le dimanche est jour de lavage, c’est la grande lessive. Coté séchage, souvent au sol, et ils m’affolent de voir le linge à sécher dans des lieux archi-poussiéreux. Comme dit Eric, ils sont nés avec la poussière et ne la voient pas. Par contre, ils ont presque tous LE PORTABLE, les jeunes, les mamies, les papis. Ils n’ont rien mais le portable et la radio, c’est toute leur vie, leur richesse. Les boutiques pour vendre les recharges sont très très nombreuses.

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La télé à écran plat est très présente dans les boutiques, même dans les petites boutiques alimentaires, les marchés, Incroyable, des boui-boui avec télé. Il n’arrange jamais leur intérieur, leur extérieur qui est en déconfiture, mais la télé est là ! S’ils regardent la télé et que tu veux acheter quelque chose, tu as intérêt à faire vite car tu les déranges !!!! Les cultures sont vraiment différentes.

 

 LES TOUTOUS HABILLES :  Celle-là, elle est pas mal. Dans un pays où le confort est rare, le côté esthétique inexistant, ils adorent habillés leurs toutous. Village sans trottoir, non goudronné, les habitants en costume partant travailler dans les champs de patates à pied, l’outil sur le dos, mais toutou habillé est là !!  Ce n’est pas un fait rare, nous l’avons vu à x reprises dans tout le Perou.

 

La conduite devient sportive, car le Péruvien n’a aucun savoir vivre au volant. Tout ce qui l’intéresse c’est d’aller plus vite, te doubler dans n’importe quelle circonstance et il n’a pas peur de déranger. Lui, ne fait que de te klaxonner pour que tu le laisses passer mais il peut très bien 10 secondes après, stopper devant toi pour faire une course. Pourquoi se gêner ??? Parfois, je les BOUFFERAI.

 

PROPAGANDE POLITIQUE : Elle est partout. Dans tous les villages, les maisons le long de la piste sont taguées. Nous ne savons pas si le propriétaire touche quelque chose pour cela ou s’il se satisfait d’une peinture gratuite.

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Encore de La piste de Huanuco à la cordillère blanca. Vraiment superbe mais Pause, mon fessier est en compote.

Notre « chez nous » a également besoin qu’on le dorlotte. Eric se met au travail. A noter qu’en ce moment, sa lecture du soir est « absolument dé-bor-dée » de Zoé Shepard(comment faire 35 heures en un mois !). Donc, pour moi, massage. Je sens que je vais avoir mal au fessier régulièrement…. Il enfile sa cote, gros nettoyage de notre Iveco, réparation du klason dont une pâte de soutien s’est cassée, remplacement de 2 boulons disparus d’une roue, etc, etc.

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LA CORDILLERE BLANCA, 2è plus haute chaîne de montagne après l’Himalaya, sa particularité « cordillère tropicale » avec 2 sommets de +6000m, 600 glaciers, environ 300 lagunes. Le point culminant est Le Huascaran 6768m. Nous sommes à la meilleure saison, climat agréable et vues dégagées.

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Nous partons faire de bonnes rando mais l’altitude essouffle Eric qui bataille déjà avec ses intestins.  Cela ne l’empêche pas de gravir  des passages encordés pour admirer la laguna Churup.

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. Moi je reste en plant, impossible pour moi. Du coup, j’admire la grimpette de mon petit homme et m’aperçoit qu’il a la forme par rapport à bien d’autres jeunes qui peinent.

Nous sommes surpris de rencontrer autant de jeunes dans ce secteur de trekking. Pas mals de jeunes français….par contre pas de voyageurs comme nous.

Nous ferons la marche de la laguna Llaca et 69 qui grimpe à 4600m…. , une Merveille   

 

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 Puis traversons deux fois la cordillère pour découvrir ses glaciers.   

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Mon petit homme est malade, aussi j’en profite pour faire des gâteaux au chocolat, comme ça, c’est moi qui lècherait le plat ! et bon moyen de vérifier si c’est de la comédie ! Et bien oui, il est vraiment malade car les gâteaux ne lui disent rien. Aussi je m’empresse de le mettre au riz, coca et médic. Tenace le microbe, il mettra plus d’une semaine avant de nous laisser tranquille.

Une fois n’est pas coutume, nous allons nous faire un hammam à Chacos. L’originalité : tu loues une cave privée où les températures sont de +45°. Assez agréable et cela a permis un bon décrassage.

La région est vraiment un must, mais n’oublions pas qu’en 1970 un séisme a ravagé le nord, et plusieurs villes, villages ont été rayé de la carte, ensevelis par l’alluvion provoqué par le tremblement.

 

 

Notre Iveco NE VEUT PLUS AVANCER. 3 voyants d’allumer au tableau de bord.

Il n’a plus la pêche ! 15kms/h en montée, autant dire que le dernier col à 4800m a été long, nous avions tout notre temps pour admirer les paysages, les glaciers.

Fini nos petits détours, les pistes, nous REGARDONS LA CARTE. Il nous faut rejoindre la côte pour retrouver DES GRANDES VILLES et LES CONCESSIONS IVECO. Pour faire au plus court, il nous faut passer par la canyon Del Pato. Par chance, des virages, environ 50 tunnels, mais pas trop de dénivelé.

1er grande ville CHIMBOTE, pas spécialement bien réputée, grand port de pêche. Pas de chance, ils ne travaillent plus pour Iveco. Par contre, très gentil, ils prennent contact à  Trujillo(autre très grande ville à 150kms) et nous rassurent en nous disant qu’une personne sur place nous dépannera. Trop tard pour quitter cette ville, nous dormirons le long de la Playa, une poubelle géante au pied d’une conserverie. De toute façon, cela sent le poisson dans toute la ville. Nous dormirons correctement, bercée par les vagues.

Le lendemain matin, CONCESSION IVECO DE TRUJILLO. 

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 Notre Iveco a été très correct sur la route, il apprécie l’altitude 0 et le plat. Coup de chance, un spécialiste d’Iveco se trouve là. Ce qui nous inquiète, le garage est très calme, tout le monde regarde la télé, le mondial de foots  a des adeptes partout. Donc, l’ambiance est très décontractée. Et il faudrait peut-être se mettre au boulot les gars et vous occupez de notre « chez-nous ». Les gros bonnets arrivent, nous disent que c’est normal. Ici, le carburant est trop chargé en souffre et nos véhicules ne sont pas fait pour l’altitude. Oui, ok,  mais la solution c’est quoi ?

Eric leur suggère de démonter le filtre à particules. D’abord, branchement à la valise. 150 défauts d’enregistrer….donc, ils démontent, nettoient, et testent l’ensemble. Tout est revenu dans l’ordre, les défauts sont tous effacés. Avec un peu d’insistance de la part d’eric, ils commandent une régénération du fap. Nous sortirons de nuit et trouverons où dormir tout près dans un petit square gardé. Avant de quitter cette grande ville, un tour à TOTTUS, supermarché où nous trouvons de tout. Nous sommes comme des gamins devant un sapin de Noël. Nos pupilles se dilatent, nous salivons. Nous en avons plein les bras, hum du bon pain (cela va nous changer), des croissants, du jambon. Nous y retournerons une deuxième fois….

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Nous dormirons au pied de Las Huascas del Sol y de la Luna(tombes du soleil et de la lune), ces temples pyramidaux ont été construits par les Moche, 100av.J.C, -850 apr J.C.

Nous suivons sagement la Panaméricaine, une horreur cette route, les péruviens prennent les bas-côtés pour une décharge. Vraiment, je ne m’y fais pas à cette saleté.  Nous allons voir la mer à Huanchaco(connue pour ses embarcations en roseaux tressés : Totora.) , et à Pacasmayo(notre préféré). 

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Nous retournons dans les montagnes et rejoignons Cajamarca. Bon goudron, belle route et notre iveco se balade, tout content (et nous aussi) d’avoir retrouvé la forme.

 

NOUS LE TESTONS :  Nous l’avons bien testé en aidant des péruviens à se sortir d’une galère.

Nous étions en bivouac, posé, tout déplié, cuisine commencée, lorsqu’on vient nous trouver pour demander de l’aide. Eric va d’abord voir car il est déjà arrivé de les sortir sans avoir recours à l'Iveco. Leur camion est bien coincé dans un rio. Le soucis pour les tirer est qu’on doit mettre la corde devant, donc tirer en marche arrière et le terrain est très pentu, pierreux et en courbe. Leur corde casse, nous sortons notre matériel et eric les tire sans problème. L'Iveco a de la puissance! le soucis est qu’il s’est pris un roc dans le virage et nous avons un feu bien tordu maintenant. Mais les péruviens étaient tout heureux. J’espère!!! en récompense, 3 grosses grappes de raisins. Pas terrible le raisin, pas étonnant que le vin soit imbuvable ici.

 

CAJAMARCA, une des plus jolies villes coloniales du Pays nous charme. Pour une fois ! Ville où a eu lieu l’exécution de l’Inca Atahualpa.

Une petite virée pour admirer les nécropoles préincas « les ventanillas de Otuzco » et les plus belles « COMBAYO ».

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La route pour Chachapoyas  est de TOUTE BEAUTEE, certes très sinueuse, étroite, vertigineuse mais GOUDRONNEE.

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Belle balade à Revash, pour découvrir les édifices funéraires construit sur des corniches d’une falaise calcaire    

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     puis trempette à la balnério  qui est juste à côté.  

 

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La région est très riche en site archéologique, peuplée par les chachapoyas, peuple des nuages. KUELAP est une citadelle qu’ils ont construit entre 900 et 100 après J.C.. Une merveille en architecture, les péruviens devraient s’en inspirer, car à cette époque, ils construisaient en pierre (aujourd’hui, en torchis, alors qu’il pleut souvent), ils cherchaient l’esthétique et avaient un sens pratique. Dans les habitations, un système d’irrigation permettait à chaque maison d’avoir de l’eau (ce n’est pas le cas aujourd’hui), un foyer, une pierre à céréales 

 

 

 

Sarcophage de Karajia  

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Toute cette région est superbe et nous la clôturons par une marche de 5h pour nous approcher de la chute d’eau de 771m . Contrairement au dire du guide touristique, il est facile de s’y rendre par ces propres moyens.

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Voilà la découverte du Pérou se termine. Nous aurons été très chanceux par le temps. C’est vraiment un pays à découvrir, mais avec beaucoup de temps car les routes sont difficiles, ceci étant dû à la géographie du pays qui complique énormément l’entretien du réseau routier.

2 mois, et 5482kms  plus 6 semaines sur 2012.2013. SOIT un total de 11032    KMS et 104 JOURS

Pour voir les + et les – de ce pays, allez dans le fichier Perou sur « PRESENTATION ».

Pour ceux qui veulent des renseignements complémentaires, n’hésitez pas à nous écrire.