Créer un site internet

SEPTEMBRE 2014

Carte equateur2 1

Notre Iveco a été au repos 10 jours, nous sommes tout heureux de  retrouver notre maison roulante. 

Equat30 2   Equat30 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous faisons le plein de courses et nous filons vers le plus haut sommet de l’Equateur.  Au départ de Guayaquil, le paysage n’est que rizières, cultures avant d’attaquer la montagne. Bivouac à 2600m, la fraicheur commence à se faire sentir. Encore une visite de la police en pleine nuit ! Ils viennent vérifier si tout va bien. Je doute, je crois plutôt que c’est par curiosité. Mais lorsque nous sommes au lit, nous n’adhérons pas à leur bla-bla. Nous avons autre chose à faire !

Au matin, nous découvrirons notre Iveco, noir de poussière ! Nous apprendrons qques jours plus tard qu’un volcan près de nous à pousser une petite colère….

GUARANGA est une mignonne petite ville avec des restes coloniaux et de jolies places. Nous en profitons pour aller à la bibliothèque municipale pour avoir internet. La connexion y est souvent bonne.

SALINAS a perdu tout son charme d’antan. Plus d’habitations en terre et toit de chaume, que du parpaing nu et toit de tôle… Cette bourgade est réputée pour sa production de fromage, chocolat, en fait il n’y a que quelques boutiques et tu ne vois rien de la production. Bof, bof. La soirée sera assez froide car un vent violent s’est levé et nous serons ballotés sérieusement toute la nuit. Par une piste nous rejoignons le volcan Chimborazo (6300m), la région est très jolie, mais impossible de sortir, le vent glacial est toujours là.

Equat31

Nous continuons sur le Parc National Cotopaxi mais cette fois-ci nous espérons bien faire la grimpette jusqu’au glacier. Le ciel est de meilleur augure, nous prenons notre courage et objectif atteint.

Lors de notre pause déjeuner, nos amis vus au Galapagos nous aperçoivent. Super, café ensemble et causette. Eux vont au glacier, donc nos routes se séparent, nous ne voulons pas passer encore une nuit à cette altitude.

Etant invité par un Equatorien lors de notre pause à Puerto Lopez, nous nous faisons un plaisir de leur rendre visite, il tient une Hacienda de 40h, 40 vaches laitières, 100 bêtes.  Ils insisteront pour que nous dormions chez eux. Toujours agréable de partager quelques moments et de voir leur mode de vie.

Equat34

Le froid, le vent nous chassent.

MJo et Claude(amis de voyage), par mail nous indiquent observer des oiseaux rares à la « réserve Sierra Azul ». Sous la pluie, nous contournons Quito et arrivons dans les collines couvertes de végétations luxuriantes, les volcans resteront un mystère cachés par les nuages. Passé Baeza , nous essayons de retrouver nos amis, les cours d’eau sortant de leur lit nous laissent penser qu’ils sont bloqués sur un chemin. Nous nous posons, sortons nos bottes et partons à la chasse des papillons et des oiseaux. Difficile de les voir avec cette végétation touffue. Nous les entendons, ils nous narguent mais notre patience sera récompensée. Pas de photos, désolée je manque de rapidité !

Dès que le soleil fait son apparition, les papillons tourbillonnent autour de nous.   

Equateur35 3    Equateur35 2

Equateur35 1

Au bout de 2 jours, nous reprenons la piste et ils sont là : « Et les amis, nous vous cherchons…. », nous étions quelques kilomètres plus loin ! Retrouvailles, bavardages, nous restons émerveillés devant la patience de Claude, accroupi dans les herbes hautes, entourés d’insectes à appeler les espèces recherchées.                        La pluie ne nous quitte plus, les bottes et les ponchos sont de services et bientôt les bassines car nous avons une fuite au niveau du vasistas…

Misahualli (porte de l’Amazonie) n’est qu’à 100kms aussi nous décidons d’y retourner pour revoir le soleil.

Equateur 37 1

 Nous commençons par une agréable balade en pirogue sur la « laguna Paikawee » (arrivé sur la place, passer le pont et c’est face au resto –el jardin-). Pour 3$/pers, le proprio fait glissé sa pirogue sur l’eau avec une douceur extrême, et il nous fait observer les nombreux oiseaux, dont l’Huatzin et quelques singes araignés.

Puis par l’agence Mucanchi Pakcha (près de la place), nous partons tous les deux avec le guide « Amajo » 2 jours, pirogue, découverte de la forêt (nous goutterons aux fourmis citronnées, on s’enduit les mains de termites et on sa badigeonne ensuite, il nous dit que cela nous protège des piqures, mais avant de pratiquer, nous avons exigé qu’i le fasse à lui-même, au cas où, ils se foutent de nous….), descente du rio Napo en bouée, sorti nocturne à la lampe pour observer la nature de nuit. Nous verrons pas mal d’araignées, d’insectes divers et aussi un beau, long et fin serpent zébré, enfin, de quoi faire des cauchemars. Nous passerons quelques heures au champ, et oui, on paie et on bosse ! Récolte de maïs (je ne vous dis pas les rendements, à en pleurer pour nos agriculteurs français). Nous y allons à la machette. Nous apprenons à planter les bananiers et le yuca. Notre reconversion est trouvée. Ces découvertes sur la nature nous intéressent.  Le lodge est très précaire, malgré l’eau abondante ici, pas une goutte au robinet. Un comble ! Pourtant avec l’humidité, la transpiration, une toilette aurait été nécessaire. Nous récupérons l’eau qui coule sur les palmes de la toiture pour nous dégrossir…..

Equateur38 18

Equateur38 15Equateur38 17

Equateur38 9

Equateur38 10

La route pour aller jusqu’à la cascade « San Raphael » pourrait s’appeler la route des cascades, c’est très vert et pour cause, il pleut beaucoup dans ce secteur. Par chance tu peux apercevoir le volcan « Reventador » qui fume presque continuellement. 

Equateur39 1 1  Equateur39 2

A « Papallacta », nous n’irons pas aux thermes, trop cher, mais juste à côté, nous pouvons rentrer au Parc National «Cayambe.coca » ,  d’où par temps dégagé tu peux admirer le volcan(glacier) Antisana. Nous avions retrouvé nos amis sur la route, aussi les soirées passent à échanger, bavarder. Très agréable. Tous les deux, nous partons à la découverte des différentes lagunes. Joli et nous finissons par voir de superbes oiseaux !

Equateur40 1 1

Equateur40 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 QUITO :  Capitale de l’Equateur à 2850m d’altitude, entourée de volcans et de collines. Mégalopole bourgeoise au parfum colonial, c’est une ville pleine de contraste à l’égal du pays.

Nous aurions dû y rentrer par le sud, car à l’Est plusieurs routes sont coupées et bonjour la galère !! Car évidemment aucune signalisation.  Le gps nous fait prendre des chemins inca puis en terre, itinéraire bizarre pour rentrer dans une capitale. Puis cul de sac ! Et de merde ! Revenu sur la route, le trafic est toujours très dense. Nous demandons aux flics. « nous rêvons », la réponse est dégage, avance. En fin de compte, Il fallait prendre la route de l’aéroport, « mais oui, c’est évident ! ». Comme c’est une nouvelle route, le gps ne connait pas.

Tiens des nouveaux panneaux « EQUATEUR es el mejor lugor del mondo » ! Pas toujours, surtout sous la pluie, mais chut, il ne faut pas leur dire car ils sont persuadés que c’est le meilleur endroit du monde, on le leur rabâche.

Nous trouverons facilement où dormir (près de l’ancien aéroport, pas loin du centre, archi calme le week-end 0008615/07829460). Très facile de rouler à l’intérieur de Quito le week-end.  Visite de la « capilla del hombre »(gratuit le dimanche, heureusement car il est indiqué comme un incontournable, pas pour nous), exposition sur les œuvres de Guayasamin. Nous trouvons une autre place pour stationner et pour dormir (près de l’Hotel Quito GPS : S 00 12.402 O 078 28 847) plus près du centre. Un bon plan sécurisé. Visite de Quito, évidemment avec de la pluie. Un incontournable, le musée national qui se trouve au centre culturel. Il est de toute beauté, très riche en explication, statues, bijoux en or etc. Nous y restons moins longtemps que prévu car je suis prise d’allergies à cause de la pollution. Dommage !

Coin Infos : Le revenu moyen d’un Equatorien est de 400 dollars (ex : garde de Parc National 450 dollars, chauffeur de taxi idem, travail de chantier routier 350).  Les bons postes sont rarement occupés par les Equatoriens  car il n’existe pas d’école de qualification. Tu vois des universités, des écoles supérieures mais ces écoles ont un nom ronflant mais le niveau est très faible. Les plus aisés vont étudiés à l’étranger. C’est un GROS PROBLEME pour l’élévation du niveau de vie des gens.

Nous quittons Quito sous une grosse pluie par une petite route, l’Ecoruta qui nous amène à Bellavista, El Mindo.

Equateur42

 

 Les paysages ont l’air joli mais encore une fois, nous jouons à cache-cache avec les nuages. Nous sommes dans le secteur des forêts d’altitude et la végétation ressemble beaucoup à celle de l’Amazonie. On se pose dans un petit chemin en espérant avoir le soleil le lendemain matin Ce sera le gazouillis des oiseaux qui nous réveillera. Qu’ils sont beaux. La région est réputée pour les ornithologues. Aux alentours de la Réserve Bellavista, nous prenons les sentiers de la route pour éviter de payer le droit d’entrée. Impec. Nous en avons mal au coup à la force de chercher ses piafs !

El Mindo est une destination touristique, mais nous sommes en semaine, donc c’est calme. Nous dormons au pied de la Tarabita (petit téléphérique), et le matin, debout de bonne heure pour l’observation des oiseaux. C’est que cela nous occupe ces petites bêtes. De l’autre côté de la Tarabita, nous faisons les sentiers des cascades et en profitons pour nous faire une petite toilette. Très sympa.

Equateur44 8

Equateur44 9

OTAVALO est réputé pour son marché du samedi. C’est une mignonne petite ville où beaucoup d’habitants sont en costumes. Les marchés fruits et légumes ont lieu tous les jours, la région est très agricole. Le samedi matin, nous sommes très tôt au marché aux animaux. Nous hésitons à nous prendre un cochon d’inde en animal de compagnie….

Beaucoup de monde et de touristes aussi. Nous filons sur « la Laguna  Moranja » et comme le soleil est présent, nous grimpons au sommet du « Fuya, Fuya » volcan endormi avec 600 m de dénivelé. Superbe panorama, mais cela se mérite car la dernière partie de la montée n’est pas du tout facile.

Equateur46

Nous dormons à la Laguna à 3700m, un français et une américaine en moto viennent discuter un bon moment avec nous. La soirée sera fraîche, trop fraîche pour nous, qu’est-ce qu’on se les pèle encore par-là ! Le lendemain, idem, nous partons faire le tour de la Lagune 12kms pour nous réchauffer. 

Cotacachi, tout prêt, est une petite ville bien agréable réputée pour son cuir. Certainement beaucoup de monde le week-end, vu les infrastructures touristiques. Nous ne ferons que regarder ! A la maison de la culture, un petit resto bien agréable dans une cour espagnole, menu très bien à 2.25$ pour nous deux, ce sera notre meilleur rapport qualité prix de l’Equateur. Nous bivouaquerons avec une superbe vue, et oui, le temps est dégagé, peu avant l’entrée de la laguna Cuicocha.  De bonne heure, nous en ferons le tour, 12kms en 4h, avec les dénivelés, nous sommes assez contents de nous.

Equateur47 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Equateur47 2

 

Ibarra , ville de 132000hab. a un vieux centre colonial et les glaces à l’ancienne chez « Rosalia Suarez » sont un délice. Nous partons à l’ascension du volcan Imbabura à 4609m, mais le chemin est beaucoup trop accidenté et nous faisons demi-tour. Cette nuit-là, nous aurons encore la visite de la Police. On se demande à quoi servent les cartes sur la carrosserie. Cela se voit que nous sommes des touristes !!!

Equateur48 2    Equateur48 1

Equateur48 4

Pour nos deux derniers jours en Equateur, nous avons froid au « PN EL ANGEL », nuage, pluie. Nous dormons à 3700m et sommes obligés de rester tout l’après-midi dans l’Iveco. 4° en milieu de journée, c’est le moment de faire de la cuisine, des gâteaux pour réchauffer la cellule. Nous espérons avoir un ciel un peu plus lumineux demain car nous avons pris la route antigua pour y arriver et c’est superbe. Les frailerones, plantes rares endémiques aux montagnes andines sous les latitudes tropicales, recouvrent les collines.