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JANVIER 2015

 Nous aurons au total  parcourus en Colombie 4400kms, sur 52 jours avec une moyenne de 31km/heure. Coût moyen du carburant 0.615€

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31.12.2014   :  Nous venons de passer plus de 2 mois en France où nous avons bien profité de nos enfants et du premier bébé de notre fille ainée. Harry a attendu notre arrivée pour pointer son bout de nez. Pas de doute, c’est bien un petit mec. Son petit jet s’est fait une joie de nous arroser à plusieurs reprises…Repas de famille, d’amis, de bonnes parties de tarot, éric repart avec quelques kilos de réserve. Merci à tous pour ses bons moments passés ensemble.

Nous voici donc repartis les sacs remplis de délices français. Escale à Atlanta puis arrivé à Bogota où nous sommes agréablement surpris de voir que nous sommes attendus par l’hôtel « bogota on holidays » que nous avions réservé par ebooking. Hôtel super bon rapport qualité prix – à 30euros, et en prime un personnel très avenant.

Après une nuit de quelques heures, nous allons directement à la Dian(service de douane pour notre véhicule). Pour la petite histoire : nous avons obtenu 3 mois de visa en arrivant en avion, par contre l’importation provisoire de l’iveco SE TERMINE le  3 janvier. Il nous faut donc absolument une prolongation. Ils nous enverront d’office à office et au bout de 3 heures de marche, nous sommes en nage. Nous n’obtiendrons rien ici. Pas de panique, nous irons le 2 janvier dans une autre petite ville « Tunja » à 200kms au nord.

L’hôtel nous amène gracieusement à la station de bus centrale et nous mettrons 3 h pour faire les 70kms qui nous sépare de « Némocon » où nous avons laissé notre Iveco pour 2 mois. Pour info : parquadéro indiqué par fernando, très sympa,  de l’Office de tourisme. Prix 100000pesos pour 2 mois. GPS : N05°04’01.8  O073°52’52.3.  Avant de partir, le proprio nous offre une assiette de pommes de terre et boudins farcis de riz et de petits pois. Vraiment très sympas ces colombiens.

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1ER Bivouac de l’année à côté de Suesca. Pour nous pas de fête ce soir, c’est vraiment une première pour nous, mais nous sommes épuisés. Nous sommes bien heureux d’avoir trouvé ce coin tranquille car depuis ce matin leur débit de bière nous laisse perplexe. Au loin, nous apercevons un tout petit feu d’artifice. A minuit nous dormons profondément. Bonne année à tous et merci bcp pour vos sms.

PREMIER JANVIER : Dès 8h,et oui, avec le décalage, nous sommes un peu perturbé…. nous sommes au village et nous constatons les nombreux débris de verre, de pétard et les poubelles….et ils ont encore la cannette à la main. Ce ne sera pas encore une journée calme !

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Grand soleil et ciel bleu, nous reprenons notre route, tout doucement. Beau petit ville de « Cucumba ». Il nous faut être à « Tunja » demain (toujours pour la Dian…..grrr), aussi nous avons le temps aujourd’hui d’admirer les paysages. Pause à « Raquira »,

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 beau village très touristique reconnu pour sa poterie,

 puis « Villa de Leyva ». En ce moment, cela n’a rien d’un village tranquille. Il y a foule, les décorations de Noël sont très nombreuses. Ils adorent cela, c’est beaucoup plus décoré qu’en France et partout dans la montagne et ce jusqu’à mi janvier. Nous trouvons un coin tranquille au-dessus du marché pour dormir.

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Piste, goudron défoncé mais le paysage est très agréable. Région du lait, bcp de petites fermes mais il est toujours très difficile de trouver où s’arrêter !  ils nous agacent avec leurs clôtures. Nous arrivons à « Tunja » à l’ouverture des bureaux de la Dian. Ils nous disent ne pas être habilités à faire ce document. Il nous faut retourner à Bogota à l’aéroport (ils rigolent, on en vient !!!), ou à « Bucaramanga ». Gentiment….ils appellent le bureau de Bucaramanga. Il faut qu’on y soit avant 17h. Nous roulerons toute la journée avec seulement un arrêt PCC (pipi, cigarette, café), 6 péages et une moyenne de 30kms/h. Nous arrivons une heure avant la fermeture et là, nous courrons dans les bureaux. Nous trouvons la personne conseillée, assise confortablement. Il nous dit gentiment de revenir lundi 5. Nous essayons de rester calme et leur expliquons que la date limite est le 3. Pas d’autre choix, direction frontière vénézuélienne. Nous nous arrêtons de nuit à 3400m d’altitude, il fait 5°. Nous aurons roulé 11h !

3 janvier :  Nous arrivons à la frontière internationale. Le mec de la Dian nous dit que c’est fermé jusqu’à lundi mais il nous tamponne tout de même notre document importation provisoire afin d’échapper à la forte amende. Ouf.  C’est bien la première fois que nous voyons une frontière internationale fermée le week-end ! Nous restons sur « Cucuta » pendant 2 jours. Il fait très très chaud, nous sommes redescendus à 300m d’altitude. On se trouve un coin tranquille dans la ville à l’ombre. De « vrais pros ». Nous avons choisi de ne pas passer la frontière vu les avertissements reçus et nous espérons ne pas le regretter pour nos formalités. Le lundi, on nous fait un nouveau document d’importation pour 3 mois sans problème. Ouf !!! et dire que vous pensez que nous sommes en vacances tout le temps….

 les gens sont charmants ici, on nous apporte des médicaments, de la crème car la chicoungougna est présente, on nous offre du vin (ils osent appeler cela du vin…).des gâteaux.

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Nous aurons loupé pleins de sites sur notre passage, mais vu les péages nombreux, nous ne ferons pas demi-tour. Nous aurons tout de même vu le « Canyon CHICAMOCHA » mais rapidement.

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Nous nous posons quelques jours dans les hauteurs de « Pamplona » en face de l’Hôtel Normandie de Don Philippé. Un charmant couple installé ici depuis quelques années. Gros nettoyage de l’ivéco, nouvelle réparation du coffre arrière(que nous avons failli perdre), changement de la pompe à eau etc, etc. Avec Philippe et Myriam, nous faisons des saucisses, une 1er pour nous,  des confitures de freigoa, une espèce de goyave des régions froide. Nous nous baladons sur des sentiers de mules, praticable que par eux. Partout des petites parcelles cultivées. Tout est clôturé, même ici. Cela marque la propriété et ils y sont très vigilants.

INFO :  Si une personne s’installe sur une propriété non-occupée, il en devient propriétaire dès qu’il peut prouver qu’il y habite en permanence depuis quelques temps ! Aussi si tu es propriétaire d’un terrain et que tu laisses quelqu’un s’y installer, tu perds ta propriété d’où les clôtures, leur vigilance.

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INFO : Nous restons perplexe devant le cout des péages, 3euros tous les 50kms alors que le salaire minimum est de 200euros !!! les motos ne paient pas, on comprend pourquoi il y en a tant.

Distributeur et donation : éric retire de l’argent. Le DAB propose 1000, 2000, 5000 ou 10000pesos,  éric pense qu’ils proposent le retrait en coupure. Il sélectionne. En réalité, c’est une DONATION ! Vous auriez vu sa tête, j’ai loupé une bonne photo.

Nous décidons de ne pas prendre la route principale et nous voici partis sur les pistes de montagne.

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Nous traversons un camp militaire très important. A « Salazar » impossible de continuer vers « Villa Cora », la guérilla s’y trouve. La piste devient un chemin, les paysages sont agréables. Nous arrivons à trouver des bivouacs, mais c’est loin d’être évident. Nous traversons « Gramalote », village complètement détruit, comme la piste par un tremblement de terre, il y a 5 ans.

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A Sardineta, nous retrouvons le goudron et ce, sans péage jusqu’à  « Playa de Belen », incroyable.  Très joli village, calme au milieu des roches érodées, le PNN Los Estoraques (possible de le visiter gratuitement sans guide). 

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Nous nous installons à l’entrée du village. 

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Les possibilités de bivouac ne manquent plus à partir d’ici, beaucoup moins de clôtures. Des colombiens nous abordent, nous invitent. Ils sont très heureux de nous voir visiter leur pays. Le climat est ici très agréable et s’il fait un peu trop chaud, nous pouvons  prendre le frais à la pinède, un peu plus haut que le village. 

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Nous quittons les montagnes, l’altitude n’est plus que de 115m et la chaleur devient étouffante. Il fait 38° à l’ombre, nous aurons 36° le soir à 20h !! L’iveco est un four, nous allons regretter notre bonne tente de toit. Nous rejoignons le « rio Magdalena» à Gloria espérant une petite brise. Nous traversons d’énormes plantations de palmes. La transformation des noix de palme en huile se fait dans des usines modernes. La région est marécageuse, les oiseaux nous émerveillent mais les insectes nous rendent la vie difficile. Les nuits sont pénibles, nous dégoulinons…..

 

 

A partir d’ici, nous commençons à souffrir de leur musique qu’ils écoutent à fond, à toute heure et n’importe où, de la rumba à l’accordéon ou du boum, boum. Leur voiture est capable de transporter d’énormes enceintes ce qui en fait des bombes roulantes. Génial !!

Cela devient également de plus en plus sales, constaté par les photos qui n’est qu’un échantillon 

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Valledupar nous n’y faisons qu’une petite escale, 40° à l’ombre. Nous allons mourir……Sur la route de Mina, un peu plus en altitude, nous voyons un panneau indiquant l’écoparque Les benotes. Super nous voulions y aller. A NE PAS FAIRE. Piste mauvaise pleine d’acacias, les chemins sont inexistants par contre les insectes nous rendent la fin impossible et nous aurons des piqures pour une semaine.

INFO : Le carburant : Sur la route 109 et sur tout le long de la frontière vénézuélienne, énorme trafic de carburant. Nous voyons des stations neuves mais pas de carburant à la pompe. Tout le carburant est distribué en bidons. Ici les petits vendeurs deviennent des négociants avec filtre, décanteur. Stockage dans des tanks à eau jusqu’à 1000l en plein soleil et tout cela sans aucune norme de sécurité ! Le carburant vient bien-sûr du Vénézuela en fraude tolérée. Alors pourquoi autant de stations-services vides, et bien les compagnies les ouvrent pour avoir un quota et celui-ci sera distribué à Bogota et ses alentours où les prix sont 50% plus élevés. Quel pays !

La Mina, Atanques, nous permettent de découvrir les montagnes du  PNN Sierra Nevada de Santa Marta. Cette région est réputée pour les balnérios aux eaux pures mais vu les poubelles que nous voyons partout, nous sommes des plus méfiants. On trouve de l’ombre, de la fraicheur au bord de l’eau et un accueil formidable par des gens très modestes. Ils n’ont rien matériellement mais ils ont un cœur d’or. Même pas une table pour manger….là un peu de fainéantise tout de même. La cuisine, voir photo     

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Les enfants sont fiers de leur petit bout de terrain, m’expliquent les atouts de chaque arbre, l’importance de leur tricycle sans frein mais très habile, leur four pouvant comporter deux plaques etc etc. 

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ils sont adorables.

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Ils nous proposent de nous amener dans un campement d’indigènes mais nous n’aimons pas être parachutés comme curieux au milieu d’un peuple vivant retranché de la modernisation. Nous refusons. Nous verrons quelques enfants indigènes sur les chemins pied-nus avec une chemise longue plus au moins blanche, aux cheveux longs. Impossible de différencier les filles des garçons. Ils sont très typés. Nous n’avons pas pris de photos.

REGION GUAJIRA Elle n’est pas accessible toute l’année à cause des pluies. Connue pour être très chaude, nous y passerons des moments merveilleux en bord de mer. Nous adorons ces régions sauvages, péninsule semi-désertique au nord-est de la Colombie.

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Les Wayuu est le principal peuple indigène qui habite dans cette région chaude faites de désert, de marécages, où les acacias, les cactus, les mangroves sont les principaux arbres. Ils vivent de la pêche, de l’élevage de chèvres(chivos), de l’exploitation de sel et du tissage des mochilas(sac).

« Riohacha » est une ville assez plaisante avec un malecon bien aménagé et vivant. Les palmiers bordent la mer des caraïbes et le vent nous remplit de joie. Du soleil, la mer, les palmiers, le vent donc pas de moustiques. Nous allons enfin bien dormir. L’office du tourisme nous donne le code d’accès ainsi nous pouvons avoir la wifi de l’Iveco. Nous en profitons pour appeler notre petite famille et voir notre boubou par skype. Le marché vaut le coup d’œil. Voir la viande, le poisson exposé en pleine chaleur nous fait changer d’avis. Aujourd’hui pas de petit resto populaire, nous nous ferons à manger.

 

 

Les femmes portent la manta, robe longue et ample, style africain comme leur façon de vivre d’ailleurs. Elles aiment les gros bigoudis.

« Mayapo » n’est qu’une plage avec gargotes et pêcheurs, certainement archi bruyant le week-end. Au lever du jour, nous admirons de belles envolées d’aigrettes, de spatules, pélicans ainsi que des ibis blanc, gris, noir et rouge. Superbe.

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Mais d’où viennent-ils ? Nous trouverons leur refuge, à gauche de Mayapo, à 500m un marais. On ne les a vu que le soir, le matin ils migrent. Bivouac superbe au pied.

 

Certains bateaux ne sont faits d’une seule pièce de bois. Ils sont très très lourds.

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« Manaure », village très africain vivant de l’exploitation de sel. Voir au nord du village l’exploitation non industrialiser. Petit resto de chivos (chèvre) pour 5000pesos(-2euros le menu).

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Ensuite la piste est  barrée régulièrement par des gamins demandant de l’argent ! c’est bien l’Afrique.

Nous voici arrivé à « Cabo de Vela », accessible en dehors de la période de pluie. Très très jolie, désertique, côte déchiquetée, gens agréables, petits pêcheurs, place idéale pour y rester quelques jours. Nous admirons les wind-surfeurs. Nous bivouaquons sous le phare, seul avec un panaroma superbe.

 Au matin, quelques pécheurs à qui nous achetons du poisson (il nous le coupe en filet sur demande) et de la langouste pêchée au filet (très courant). 10000pesos soit moins de 4euros. Super, éric prépare un petit feu, on se régale. Couché de soleil, ciel constellé d’étoiles, de belles plages à droite du phare et au pilon d’Azucar, nous sommes aux anges.

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On nous indique qu’il est possible de longer la côte vers le Sud du village, nous prenons donc la piste. Tant que nous pouvons longer la côte, cela se passe bien, ensuite on se retrouve sur un labyrinthe de pistes et nous ne devons pas toujours faire le bon choix !!! les acacias se font un plaisir de lustrer notre iveco, la piste rentre dans un rio asséché bien ensablé. Cul sac, je suis obligée de faire demi-tour dans ce couloir et j’accroche le coffre arrière. Décidemment, on lui en veut. Ceci à plus 45° à l’ombre, autant vous dire que nous avons chaud. Dès que nous buvons, on ruisselle aussitôt…Nous arrivons sur les salines. Une merveille de couleur, blanc, bleu, rose. Superbe. Nous voyons quelques personnes travaillés enfants avec parents et sans chapeau.

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On finira par tomber sur une piste bien passagère mais bien pierreuse, pourri de pourri. Avec cette chaleur, on fatigue plus vite, et on arrive crevé à notre bivouac désiré. J’irai de nuit me rafraichir à la mer, Eric préfère préparer un remontant ! On s’est stationné sur le sable, éric trouve que l’on s’enfonce dangereusement. Pas étonnant, le pneu arrière est crevé. Nous aussi.  Et de merde. 

 

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« Camarones » sera pour nous un lieu de repos idéal, seul au bord de la mer, à l’ombre sous une toguna. Pas de flamant rose, mais encore un lieu charmant.

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« Dibulla » est aussi un village afrocolombien calme avec du sable blanc et des cocotiers. . Le paysage change ensuite radicalement. Les rios descendent des montagnes (dont certaines à +5000m tombent presque dans la mer), la végétation est tropicale. Comme d’hab, pleins de petits boulots partout le long de la route, mais ici ils font de superbes bouquets de fleurs exotiques. Cela fait très envie…

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Nous ne ferons pas le PN Tayrona, trop cher et nous détestons payer bcp plus cher que les locaux.  Nous arrivons sur la partie de côte très exploitée, les accès seront souvent payants, les immeubles vont faire leur apparition.

«Santa Marta » est une grande ville, on ne pensait que la traversée, mais en fin de compte elle est très agréable, nichée dans une baie, mais impossible de se stationner face à la mer. « Tacanga », à côté, a une magnifique baie, mais c’est un village super poussiéreux assez touristique donc nous filons. Nous avons peur du bruit.

Les marécages sont partout, le fleuve Magdalena envahit les terres plus de 8 mois l’année.

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La côte devient plus difficile pour nous en descendant sur Carthagène, bcp de coins privés, le sable est souvent gris et le vent irrégulier. On n’y comprend rien, nous sommes au pied de la mer et le vent peut être fort comme inexistant ! Nous arrivons plus vite que prévu à « Baranquilla », ville de plus d’1 million d’hab. On se retrouve en plein centre au milieu des marchands ambulants innombrables. Tout le monde vend quelques choses. Le chômage n’existe pas ici, alors tout le monde trouve une occupation, une petite source de revenue. Ca vit ! Du coup, nous ne resterons pas à attendre le carnaval, surtout que nous venons d’apprendre qu’un Ferry prendrait des véhicules mardi prochain pour faire la traversée Carthagène-Colon(Panama), et l’opportunité doit être saisie. Une pause au surprenant « volcan Totumo », bivouac gratuit, 5000pesos pour le bain et prévoir propina pour le rinçage au fleuve aux eaux loin d’être limpide…. Sympa, on flotte.

 

CARTHAGENE : Dans le quartier Bocagrande, l’hotel Bellavista est le refuge des voyageurs, nous allons y glaner des infos, et une dizaine de véhicules ont pris leur billet pour le ferry Carthagène-Colon(Panama). Tout le monde est un peu sur les nerfs, car le ferry est un moyen d’atteindre le Panama depuis peu. 2 departs par semaine le mardi et le jeudi, mais ils prennent rarement des véhicules car le débarcadère de Colon n’est pas prêt(raison évoquée !).  Aussi tout le monde n’y croira que lorsque nous serons sur le pont. Dimanche, impossible d’acheter le billet. Nous allons nous installer derrière l’hotel Hilton, voir photo, pour bivouac, les pieds presque dans l’eau, formidable bivouac.

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Visite de Cartagena de Indias qui fût fondée en 1533 par Pedro de Hederia. En 1552 la totalité de la ville fût détruite par un incendie et Pedro de Hederia ordonna sa reconstruction en utilisant l'acier. Ceci a permis à la ville de Cartagena de garder son cachet particulier jusqu'à nos jours malgré les nombreux assauts des pirates, les conflits entre espagnols, anglais et français. L’ ensemble architectural est splendide, les restaurations successives ont permis d'en exprimer toute sa beauté.

Lundi, nous allons acheter notre billet à l’agence « Mondial Tours », batiment Centro Ejectivo, Piso12, Carrera 3 entre calle8 et 9. Leur commission est de 15%.Sur le ticket, il est écrit 678$, nous avons payé 758$. Ils prennent la carte bancaire. Possibilité plus economique par le site « overlandspere », voir info sur le lien am.du sud du 6 fevrier 2015.  A l’agence, nous avons un peu négocié le prix en rétrécissant l’iveco (aucun contrôle). Peu de différence entre siège et cabine. Conso et repas très correct sur le bateau mais tu peux prévoir ce qu’il te faut. Infos supplémentaire à notre passage…. : nettoyage du véhicule non obligatoire, personnellement nous avions fait nettoyer notre iveco à la station mobil ( 10.40846°  75.52157°),bonne fouille antinarcotique  mais nous n’avions rien à sortir du véhicule.  Si le séjour en Colombie du ressortissant étranger est supérieur à 60 jours, il devra payer l’impôt de sortie d’une valeur de USD$ 40 ou $ 72.000 COP au moment du check-in.

RV face au port le mardi à 14h. . La fumigation se fait sur le trottoir au port, 35$, payable aussi en pesos, mais une belle arnaque Bcp d’attente, les formalités seront terminées au moment de l’embarquement à 20h. Nous partirons aussitôt ! ADIEU AU CONTINENT.

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