REGION ATACAMA avril 2013

 CHILI     FIN AVRIL 2013

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Ce n’est pas le triangle d’or mais du désert, des lagunes magiques et le plus grand salar de la planète.

On quitte l’Argentine pour entrer au Chili par le paso de Sico. Frontière très très calme à 4800m  mais fouille alimentaire à chaque passage de frontière d’Argentine ou du Chili. On ne doit passer avec aucun produit frais et sans miel. Tout est caché, et ouf, ils n’ont rien trouvé.

Nous voici en plein cœur du désert d’Atacama (un des plus arides au monde et très riche en sulfate). Les lagunes minérales, les salars occupés par les flamants roses, les volcans aux cimes enneigées, les étendues rocheuses nous ouvrent leurs bras.

Cette région est coincée entre la Bolivie et le Perou, elle était partagée entre ces 3  pays mais suite à la guerre du Pacifique, le Chili gagne et le monopole mondial du nitrate lui revient.

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           ST PEDRO D’ATACAMA est connu de beaucoup de voyageurs car cette petite ville est située au milieu de plusieurs spots naturels grandioses. Nous y  rencontrons différents voyageurs dont Delphilne, Yann et leurs deux enfants 5 et 6 ans. Nous décidons de faire le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni (qui se trouvent dans le sud Bolivien) ensemble.

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Après le sud de Lipez (voir page Bolivie), nous revenons au Chili  et, nous visitons en organisé (beurk) la plus grande mine du monde de cuivre à ciel ouvert de Chuquicanata. Gilet fluorescent, casque… ! du grand cinéma. Tout cela pour monter dans un bus et faire une halte sur une passerelle protégée dominant la mine. Néanmoins, cette ballade en car nous permet d’apprécier les énormes machines. Dans le trou mesurant 4.5km*3.5km sur 900m de profondeur, elles paraissent minuscules et dans notre bus, nous passons pour des « lilliputiens ». Les tombeaux valent 5 millions de $ et sont équipés de pneu de 4m de diamètre(valeur unitaire 5000$. Ils ont une puissance de 2900cv et pèsent près de 100 tonnes à vide. Les 400 tonnes de charge utile sont chargés en 4 godets de pelleteuse….enfin pour finir, il leur faut 5000l de fuel par 24heures.

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Pour le moment nous sommes très surpris des villages du Chili. On s’attendait à autre chose que des maisons de cartons, des bicoques qui n’ont l’air de rien et tout cela dans un fouilli : bout de toles, palettes qui servent de clotures. On a l’impression qu’ils sont en attente d’un déménagement….  Calama, ville de 130000HAB, possède tout de même un centre ville et des quartiers de maisons en dur. Par contre, impossible de faire laver notre véhicule….il faut dire que l’eau est rare dans ce secteur aride.

Nous filons au Geiser del tatio 4320m , -11° au petit matin. Je me lève la première (comme souvent) et pas de cinéma, je donne le maillot de bain à éric (qu’il enfilera sous les draps !), il parait qu’on peut se baigner alors pas de fainéant. Brr, on se couvre au maximum  et nous découvrons les geysers au lever du soleil. De belles fumerolles, l’eau sort à 85° et nargue l’eau gelé. Les vigognes aiment ce site et nous accompagnent . Une fois les touristes partis, on va se baigner mais ce n’est pas très agréable,  car la température de l’eau n’est pas constante. Et oui, on fait les difficiles !    Le vent se lève et on va vite se mettre à l’abri dans notre maison roulante. Nous retournons à San Pedro d’Atacama où j’espère avoir un gateau pour souffler mes 50 ans(nous avions fait la connaissance du boulanger français qui sait faire de très bonnes viennoisserie. Eric  me commandera un gros pain au raisin qui supporte « un cierge » que je devrai souffler…..

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Je profite d’une bonne wifi pour réserver le vol de manon qui viendra nous voir en aôut et le notre pour novembre. Cette fois-ci nous rentrons près de 2 mois pour laisser à éric le temps de se remplumer (il a perdu 12kgs)

Avant de retourner en Argentine par le paso de Jama, encore de magnifiques paysages de la cordillère, nous allons faire trempette dans un salar.  Toute cette région nous ravit. Nous sommes toujours entre 3500 et 4500m et nos nuits sont perturbés. Nous avons de temps en temps un peu mal à la tête, des saignements de nez, des essoufflements lorsqu’on fait des efforts, mais rien d’important. Tous les matins, séance de dégivrage, cela gèle au niveau des renforts métalliques tout autour de la cellule (à l’intérieur). Nous avons des glaçons à disposition mais on ne va pas se mettre à prendre l’apéro dès le matin !!!

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