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CANADA OUEST JUILLET 2016

Canada carte

NOTRE ITINERAIRE EN JUILLET 2016 EN ROUGE

NOTRE ITINERAIRE EN SEPTEMBRE 2016 EN VERT

Superbe drapeau, une feuille d’érable, c’est beau, non !

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12 juillet 2016, nous entrons au Canada, notre dernier pays à découvrir de cet immense continent.

Le temps est dès plus instable, il fait frais pour la saison entre 8 et 15° alors qu’on nous dit qu’il devrait faire 25, 30°. Aurions-nous ramené le mauvais temps de France ! Les nuits autour de 5°. Et puis, c’est « ben beau, mais c’est dispendieu ».

 

La frontière se passe impeccable, très simple et comme d’habitude, nous n’avons pas de produits frais et pas d’alcool…..en tant que bon français !

Nous traversons de beaux paysages de montagnes,

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des prairies immenses et découvrons quelques fermes anciennes.

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Le choix de route pour atteindre les parcs Banff et Jasper n’est pas évident et nous choisissons comme d’habitude les moins empruntées. Notre Iveco sera vite parée d’une couleur marron.

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Can 4 2quelques rencontres agréables, des mouflons

Ici cohabitaient des millions de bisons et quelques tribus indiennes, mais la conquête de l’Ouest, colons et chercheurs d’or ont sacrifié ces fragiles équilibres au profit du roi dollar-profit.

Encore aujourd’hui l’endroit est magnifique mais la fréquentation à outrance surtout en cette période de vacances altère la belle carte postale. Les randonnées y sont nombreuses ( ouvertes par des guides suisses !).

Le soleil nous a quitté, remplacée par une pluie usante. Malgré cela, nous croisons toujours du monde !

 

Les panneaux de route et d’information sont en anglais et en français. Que c’est agréable de tout comprendre. Par contre, nous constatons très rapidement une baisse de propreté, ici, il n’est pas rare de voir des papiers trainés… Changement de comportement : les canadiens ne disent pas « hello » lorsqu’on les croise (plus d’indifférence).

Concernant les flics, c’est pareil qu’en France. Ils sont avec leur jumelle aux points les plus sensibles et vicieux.  

 

La ville de Banff, charmante station de montagne plutôt chic, s’est développée au XXè siècle suite à la découverte d’eaux sulfureuses. Nous y retrouvons Monique et Dédé qui nous ont donné RV.

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Entouré d’un cirque rocheux enneigé le lac Louise aux eaux turquoise est d’une beauté éblouissante, nous sommes nombreux à apprécier son charme. L’énorme Château Hôtel Fairmont presque centenaire gâche un peu son environnement, mais Eric apprécie son confort pour consulter les mails.

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Lac Miror  Can 6

 

et arrivons à Little Beehive d’où la vue 

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Lac Moraine, aussi beau et moins fréquenté, avec une randonnée agréable « sous la pluie », l’avantage :  nous sommes seuls.   

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Chutes de Takakkaw, alimentée par un glacier au-dessus, la chute spectaculaire bondit et rebondit sur une hauteur de 254m. Elle est à son top niveau en ce moment…

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On jongle vraiment pour ne pas se trouver sous le déluge. 

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Nous trouvons des champignons, des baies, mais on n’ose pas…. 

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Les glaciers nous attirent toujours autant, cela nous rappelle le Chili. Mais, nous sommes étonnés de voir aussi peu de faune, ce n’est pas manque de trainer nos souliers et de scruter du regard tout ce qui nous entoure.

Le champ de glace Columbia qui couvre une surface de 250 km2 et atteint par endroits 300 mètres d’épaisseur. Cette calotte glaciaire alimente des rivières qui se jettent dans trois océans.

 

Maintenant EN route vers l’Alaska. Que de kilomètres à avaler pour arriver en Alaska. Nous avons fait le choix de ne pas prendre le ferry car le prix est élevé et les risques « grand » d’avoir de la grisaille tout le long. Nous longeons la forêt boréale, composée en majeures parties de conifères où l’épinette est l’essence la plus répondue ainsi que le tremble (peuplier).

Je m’attendais à voir de gros arbres mais pas du tout, ils paraissent tout frêles, fragiles mais en fait résistent bien à la neige car leurs branches et les épines sont courtes.

 

Nous prenons la Transcanadienne, la route 16.

Nous ne ferons que   860  kms sur 7821kms d’un océan à un autre.  Des forêts, des forêts et encore des forêts, avec des rivières et des lacs. Des tapis de fleurs, de toutes les couleurs.

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La route est rectiligne et pour ne pas s’ennuyer, on est à l’affut de la faune.

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Nous voyons de belles peluches (toujours des ours bruns, avec leurs petits) traverser la route, mais dommage, elles ne s’arrêtent pas manger les baies. Pas de photos ! Nos sorties pédestres ne sont pas tranquilles depuis quelques temps, car les ours, les grizzlis peuvent nous surprendre, et les accidents ne sont pas rares.

Nous finirons par avoir quelques poses :

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marmotte

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une chance inouie...

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un lynx

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un porc epic

Bien regarder son niveau de carburant car les stations-services sont rares, comme les habitations. On se demande comment font le peu de gens qui habitent ici pour s’approvisionner. Il n’est pas rare de faire 400kms (aller) pour faire des courses…alors les accros de magazinage doivent passer leur chemin !

 Une ville « Prince Georges », seul le nom est joli et attirant car la ville est moche. C’est une ville d’approvisionnement, gare de triage énorme. L’insécurité y est présente, nous verrons une vitrine cassée, des barreaux, des panneaux indiquant qu’il est interdit à  mineurs d’entrée sans être accompagné d’un adulte. Eric ne fera qu’un tour au « liquor store », en sortant, il me dit que l’eau nous satisfera !!!   

                                                   Les maisons ne ressemblent plus à des chalets, ce sont des maisons en novopan, vite construites, sans charme.

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Vu les forêts qui nous entourent, nous sommes étonnés de ne pas voir de scierie. A peine dit, nous en verrons 2 immenses, des monstres mécanisés.

Au Canada, les natifs s’appellent « première nation », ils vivaient de pêche, de chasse et de cueillette. Aujourd’hui on remarque facilement leur habitat. Pour être gentil, on va dire : ils sont tous antiquaires et ferrailleurs ! 

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Nous leur trouvons une drôle d’allure, un regard bizarre. L’alcool fait des ravages. Pourtant l’alcool est très cher, mais on nous informe qu’ils touchent des subventions.

Nous traversons quelques villages des premières nations et à Gitanyow, nous admirons un regroupement de totem.

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« Traditionnellement, les totems servaient à raconter l'histoire des familles et des clans autochtones et à préserver le récit des événements historiques importants. Seulement 6 Premières Nations sculptaient des totems, dans des cèdres rouges ou jaunes arrivés à maturité. Les peuples autochtones du Nord-Ouest du Pacifique utilisaient le cèdre depuis des milliers d'années pour fabriquer des abris, des vêtements et des outils. Ils savaient que ce conifère résistait mieux que tout autre arbre à la moisissure. » .

Aujourd’hui on les voit sur toutes les nombreuses brochures touristiques…..

Nous arrivons à Stewart, Hyder, où nous avons rendez-vous avec nos amis M-Jo et Claude

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(les chapeaux, ce n’est pas pour le soleil, mais pour les moustiques)

Il pleut pendant deux jours « sans arrêt », mais nous avons la chance d’avoir le temps, donc nous attendrons un jour meilleur pour observer la « fish creek » où les saumons « chum » sont très nombreux. Nous avons tout loisir de les observer dans ces eaux peu profondes. C’est la période amoureuse et la fin est triste…

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Info :  Le mâle et la femelle effectuent un incroyable voyage jusqu’à 2000 kms à contre-courant pour retourner pondre sur le lieu de leur naissance. Lors de cette remontée ils subissent une transformation physique importante. Leur couleur qui passe progressivement de l'argenté au rouge, violet ou vert selon l'espèce aide les membres d'une même espèce à s'identifier pour la reproduction. Les mâles développent une  mâchoire crochue. 
Les saumons ne se nourrissent plus dès qu'ils retournent en eau douce, et, par voie de conséquence leur condition physique se dégrade progressivement. 

Ce que nous observons : la femelle creuse un trou pour y déposer ses oeufs. Cette opération de terrassement attire les mâles qui se combattent pour obtenir le droit à la reproduction. Ensuite ils vont mourir. Snif.

Nous restons à la passerelle  de 6h du matin à 21h, l’attente est longue même s’il est intéressant de voir les saumons frayer mais étant avec des amis, nous jacassons.

Nous verrons deux grizzlis à 18h et 20h.

Pour nous dégourdir un peu, nous irons à la cueillette de framboises, avec le parapluie… et ferons des confitures. Nous avons chanté pour éloigner les ours !

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LE BEAR GLACIER, le long de la route :

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STEWART

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Nous flirtons avec la route de l’OR de Klondike.

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Anciennes maisons des pionniers.

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LAKE EMERALD

L’or, une grande aventure. La nouvelle de la découverte se répandait comme une trainée de poudre, un vent de folie. Sans savoir s’il était encore possible d’avoir des concessions, les gens quittaient tout pour se rendre le plus vite possible dans la région qui était inconnue jusqu’ici.  L’or offrait une évasion, une expérience permettant aux individus de regagner leur identité perdue dans les hordes anonymes des usines et des villes. Mais, bien-sur ils rencontrèrent maintes difficultés, par l’environnement, le climat. Certains firent fortune, d’autres perdirent la vie, mais tous furent marqués par leur rêve et leur vécu.

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DAWSON CITY

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 Installés à la confluence du Yukon et de la Klondike river, c’est une ville de mineurs, qui a connu son apogée grâce à l’or, malgré des hivers longs et froids -50°, des étés aux jours sans fin, des épidémies, des inondations. Elle était même surnommée « Paris du nord ». C’est la ville qui a gardé le plus de charme d’antan, un musée à ciel ouvert.

En ce moment, il fait jour 21h sur 24h ! Cela nous fait vraiment bizarre, on a l’impression de se coucher comme les poules.

Nous sommes venus ici pour la fête annuelle de « Moosehide » connu dans tout l’état du Yukon.

Accessible qu’en petit bateau, nous attendrons deux heures…et ce n’est pas grandiose

 

La fête : ces natifs ont beaucoup de progrès à faire…. Mais il est incontestable, que la conquête de l’ouest les ont détruits. Stands nuls, dessins pour enfants, vente de vêtements de chine, hamburgers, même pas de démonstration de tannage de peau, fabrication de lances, broderie de perles, coupe de bois, cuisine au feu, enfin les idées ne me manquent pas, si eux n’ont plus de repère. Il leur faut lire les livres de Vanier ! Un peu de danse, mais, vraiment ils ont beaucoup de progrès à faire.

Par contre des revendications, là, ils connaissent.

Bref, pour nous cela ne vaut vraiment pas le déplacement. Cela ressemble plus à une kermesse.

 

A notre arrivée dans la ville, nous étions étonnés de voir des énormes boudins de pierre tout le long de la route. Et bien, c’est le travail de la « drague n°4 ». LA DRAGUEUSE DE L’OR.  Le paysage en est transformé. Dès le début des années 1900, deux douzaines de dragues à godets flottantes avec coque en bois extrayaient des tonnes d'or ( 1 077 055 oz) et ce jusqu'en 1960 (45 000 oz). La ruée vers l’or précipite  plus de 30 000 chercheurs d’or dans cette vallée apparemment inaccessible.

Aujourd’hui encore, beaucoup sont à la recherche d’or. Pour notre part, nous n’avons pas le courage d’aller dans l’eau froide pour tenter notre chance.

 

Pour une fois, nous irons voir un spectacle au casino de cette petite ville : superbe prestation. Nous en sortirons à 23h, avec un superbe soleil !!! incroyable.

VOILA, nous arrivons à notre but, nous aurons fait 3922 KMS pour rejoindre l’ALASKA, par la bonne piste « top of the world ». Belle route qui suit les crêtes et où nous ferons une bonne cueillette de « blue-berry ».

DE RETOUR D'ALASKA EN SEPTEMBRE 2016

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Nous marquons notre passage malgré le temps!

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DE BELLES RENCONTRES LE LONG DE LA ROUTE

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Nous quittons la route principale pour changer de décors, encore des kilomètres en plus, mais les paysages sont très différents

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Même qu'en il pleut souvent, ils arrosent 

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DE BELLES FERMES

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LES TROUPEAUX SONT LIBRES DANS CETTE REGION.

MAINTENANT CHANGEMENT DE DECORS AU NORD DE VANCOUVER LE LONG DE LA 99

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VU DE NOTRE BIVOUAC, sur les hauteurs

 

 

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et là, c'est nous qui arrivons.......non, ce n'est pas vrai, mais on aurait bien aimé

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Vancouver occupe un site superbe cerné de toutes parts par la mer et dominé par de hautes montagnes enneigées. Cosmopolite comme toutes les grandes villes du Canada, Vancouver abrite une très importante communauté asiatique, 60 % de la population.

Le parc Stanley, (400 ha) situé à la pointe de la péninsule qui ferme presque la rade "Burrard" ; près du centre ville, offre un espace de nature et de détente avec ses plages et ses sentiers parmi les arbres géants, restes de la forêt primitive qui couvrait jadis toute la région.