PANAMA FEVRIER2015

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FEVRIER 2015 L'ETE DANS CE CONTINENT

UN NOUVEAU CONTINENT : nous arrivons tout heureux sur le sol du « Panama ». La traversée s’est très bien passée. Forte clim.dans le ferry, étouffant dehors et pour fêter cette traversée, nous profitons de la discothèque où nous danserons la salsa, le tangage nous aidant. Nous dormirons comme des loirs, après avoir diné de nos sandwichs. Un petit tour à la boutique détaxée, nous étions à sec car en Colombie les alcools sont assez chers. Nous débarquons notre véhicule, puis 8h d’attente et de formalités. Heureusement, nous sommes une bonne équipe aussi le temps passe plus vite. Encore une fouille par chien, qui pissera sur notre escalier (on adore !).

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La nuit arrive et les formalités ne sont toujours pas finies. Il faut faire preuve de patience devant leur incompétence rarement vue et leur nonchalance.

Sans rien demander, nous nous installons tous sur le parking du port. Une fumigation du véhicule est à nouveau en pour-parler(nous venons d’en faire une en Colombie). Par chance leur appareil est en panne. A mourir de rire !!

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Nous partons avec raph, véro, coco et jamy avec qui nous avons fait connaissance.  On se perd un peu dans Colon, ville réputée pour être dangereuse. On zigzague pour éviter les trous, les plaques d’égouts ont disparues, elles ont été recyclées !

POURQUOI TANT D’ACHARNEMENT A PRENDRE LE FERRY ?

Les deux continents sont pourtant relier par la terre « le darien », territoire de marécages, mangroves, forêts tropicales très humides. La population amérindienne y conserve un mode de vie traditionnelle mais c’est aussi le repère des narcotrafiquants et de la guérilla. Aucune route, pas de piste. Donc pour passer d’un continent à l’autre, les seules possibilités sont l’avion ou le bateau et comme par hasard les prix sont démesurés par rapport à la distance. Aussi, l’arrivée du ferry fait le bonheur des voyageurs, seulement pour le moment les départs sont très aléatoires au prétexte d’un débarcadère précaire.

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Visite des Ecluses de Gatun, nous sommes tous les 6 ravis. Nous avons la chance d’y être juste au moment du passage de deux gros cargos. Ces écluses disposent de 3 bassins de 30m de long et de 33.5 de large.  Les mules (petites locomotives) se déplaçant sur les rails remorquent les navires et les maintiennent dans l’axe. Les écluses permettent aux bateaux de passer simultanément dans les deux sens.

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Juste à côté, il est possible de visiter le chantier de la construction des nouvelles écluses plus grandes. 

Costa Arriba : habitée essentiellement de noirs avec des paysages des Caraïbes. Mais les poubelles sont envahissantes… la route pour « Puerto Belo » est agréable avec ces collines verdoyantes et à la végétation tropicale. Cadre de rêve où les vestiges coloniaux révèlent leur richesse.

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Fortification du XVII et XVIIIè : Fort Lorenzo.

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Les places sont difficiles d’accès car les propriétés privés s’accaparent tout. Mais nous insistons, les enfants veulent se rafraichir….Nous pousserons jusqu’à « Puerto lindo »car pour le stationnement on nous demande 30$. Puerto lindo a aussi son cachet en faisant abstraction des déchets. On s’installe au bord de l’eau et on se fera reveillé par les singes hurleurs.

 

 

De Paraiso, vers Gamboa, belles vues sur le « canal du Panama ». Une merveille. 1er traversée en 1913, voie d’eau ouverte 24h/24, avec une moyenne de 40 navires par jour. Le passage est très cher, mais le contourner rallonge de beaucoup les traversées. 

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Nous verrons des agoutis, des oiseaux et différents toucans mais la voie du canal est bruyante et les moustiques acharnés pour des nuits calmes.

Voulant profiter de nos amis, nous évitons la capitale et filons sur « El Vallé ». Pour nous tous, rien d’exceptionnel à part la propreté des lieux. Le marché du dimanche est nul mais le climat y est plus frais. Trop touristique.

Nous revoici au bord de mer à « Sta Clara » sur le parking gratuit du « rest . Verameras » juste à coté du  « Santa beach » . Accès à la belle mer bleu et au sable fin, douche. Pas si mal, mais un peu plus loin un coin plus sympa :  à Farallon, le « pipa’s bar »(cul de sac à droite face à la mer) te laisse camper gratis avec douche, wc, paillotte, belle vue, sans aucune obligation d’achat. Un peu de wifi sans code au pied d’un palmier. IDEAL. Petit village sympa où nous achetos du poisson car samy, notre grand pêcheur manque de persévérance…Là, nous sommes vraiment en vacances et profitons pleinement de nos amis savoyards. Nous nous quittons ici après une semaine très agréable, eux filent sur le Costa Rica, nous, c’est piano, piano ….

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Après Pénonomé, la Pintada est une halte agréable. Nous visitons la fabrique de cigares où éric ne manque pas de se faire un petit plaisir. A côté de l’église, dans les batiments municipaux, on s’installe dans une pièce climatisée et on nous donne la clé wifi, impec pour faire la mise à jour de la Colombie. Dans l’iveco, la chaleur est intenable. (08°35.572’ – 080°26.760’). Cette région est vallonnée et la végétation luxuriante. Par contre sur la côte, c’est grillé à cette période de l’année.

Nous arrivons au PN TORRIJOS, sous la pluie. Idem le matin donc il nous sera impossible de voir les 2 océans PACIFIQUE ET ATLANTIQUE en haut du petit mont.

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Les gens sont très sympas, encore par ici. Ils viennent nous tailler la discut. Ils partent dans les hauteurs avec leur machette comme outil.

Nous approchons de la date nationale du Carnaval, un week-end de 4 jours, où la bière coule à flot, les watts sont décuplés (à vous rendre sourd), les citernes d’eau envahissent les places centrales pour asperger cette foule alcoolisée, tout cela sous un soleil de plomb. Nous aurions bien aimé admiré les chars, mais nous fuyons cette foule en délire.

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Nous rejoignons la péninsule azuero et son ciel bleu. La chaleur est étouffante, heureusement le vent nous permet de survivre. Nous dormons porte ouverte, le sable s’infiltre partout. Mais qu’importe ! Nous allons nous rafraichir à la mer sur ces plages réputées pour le surf. Eric adore les vagues, il sera gâté.

Playa à coté de Chitré : trop de vent                                                             

Bajadero : petit port + que tranquille, rien à se mettre sous la dent.

Playa el Toro : bof

Playa Venado : après l’eco vénao(wifi sans code) belle plage de sable fin noir, bivouac à l’ombre, prendre la descente raide, que pour 4x4

Playa guanico : calme en dehors des week-end, grande plage ;

Playa de Cambutal à Pedregal : notre coup de coeur, très belles plages et belles vagues.

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Au lieu d’aller à « Playa Lajas », connu des voyageurs, nous continuons jusqu’à « Boca Chica » et la playa hermoso. Cette plage est dans une baie. Plutôt jolie, mais il y a foule et foule = poubelles. De plus, c’est protégé du vent et étouffant. Nous allons jusqu’à Boca Chica où il est impossible de stationner près de l’eau. Village de pêcheurs ? ils sont tous affalés dans leur hamac, alors pour le poisson, tu repasseras. Comme dans beaucoup d’endroits au Panama, pourquoi pêcher puisqu'ils se nourrissent de bière et de la générosité des arbres. Nous passerons une nuit à 34°, porte ouverte et nous aurons pour nous bercer les aboiements des chiens et les coqs qui n’ont pas d’heure. Cette fois-ci, c’est trop chaud pour nous et filons sur « Boquete » à 1300m, où NOUS RESPIRONS. Ce soir, nous pourrons enfin allumer le gaz pour nous cuisiner un petit plat. Région du café, hors de prix, rien d’extraordinaire. Nous n’irons pas faire le sentier des Quetzals car il faut un guide. Un peu de regret, car nous avons vu par la suite des québécois qui grâce à leur guide en ont admiré plusieurs sur le sentier se trouvant à gauche du sentier des quetzals…..

Malgré la chaleur, nous apprécions les bains naturels à 45° de Caldera (sortie du village 08°39.709’ – 082°21.889’   bon bivouac 600m après le petit canal, dans le champ à gauche donnant accès au chemin des pozos.2$.

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Congilanes de Gualaca 08°32.226 – 082°17.929 bon bivouac    PHOTO PAN15

Voulant rejoindre le Costa Rica, nous prenons la route directement l’océan Atlantique, magnifiques panoramas,  végétation tropicale avec une belle variété de palmiers. On recommande. La région de Chiriqui est habitée par une forte population amérindienne, les Ngöbe-Buglé. Cela se remarque tout de suite par l’habitat, le nombre d’enfants et la nonchalance

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Infos sur le SOMBRERO (chapeau) :  Le Panaméen portent toujours le chapeau, ils adorent, mais ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas du « Panama », connu de chez nous, sous un faux nom puisqu’il s’agit en fait du Montecristi. Ils portent le Pintado également fait de fibres végétales mais tissés en bandes horizontales cousues ensemble.

FRONTIERE : sur les 60 derniers kms, pas mal de contrôle dont la vitesse…..une douane volante nous arrête et nous prévient qu’avec le papier que nous avons en main, nous ne pourrons pas sortir du Pays ! On verra bien…et tout se déroule sans problème, sortie rapide.