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NICARAGUA AVRIL 2015

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C’est la saison sèche, il fait très, très chaud, 38°à l’ombre, sauf aux alentours de Managua (région du café).

 

Passage Frontière : Pour une fois, on se pointe à la frontière le midi.

Côté Costa Rica, paiement d’une taxe de 8$, dans ce même bâtiment, faire tamponner la sortie du pays, puis la douane dans un autre bâtiment (demandez, c’est là où se trouve bcp de camions stationnés). Ils demandent une copie de l’importation provisoire du véhicule.

Côté Nicaragua :

-         En premier, juste avant la fumigation. Prise de température ! frontale, ouf ! c’est bien la première fois que cela nous arrive, -de37, on le savait que nous étions en pleine forme !  Nous obtiendrons un bout de carton vert ! Ca ne rigole pas ici. A noter que Daniel, un ami voyageur est passé 3 jours après nous, le thermomètre ne devait plus marcher car on ne lui a pas pris la température et il a eu tout de même un petit carton vert…..ah, ils nous font bien rire !

-         Avant fumigation, paiement (guichet au pied) de 3$75, puis fumigation assez forte, ne pas oublier de fermer toutes les ouvertures.

-         Peu après, un mec en tee-shirt où il est noté DGA, t’interpelle (mais tout le monde t’interpelle….) pour te remettre le document de la douane à remplir.

-         Aller à la migration, paiement d’une taxe 1$ puis 12$au guichet immigration où ils tamponnent ton passeport, visa 3 mois (y compris Honduras, le Salvador et le Guatemala). Aucune photocopie !

-         Douane au grand bâtiment en face. Mais avant, faire viser le document de la douane par à un agent volant qui est sur le parking ou à l’ombre (tee-shirt bleu DGA). Là, ils demandent à ouvrir le véhicule. Moi j’avais planqué les produits frais. La personne n’est pas rentrée. Pour nous, juste une formalité. A la douane, aucune photocopie demandée.

-         Il t’envoie ensuite dans le bâtiment en face (le même que l’immigration, mais à l’opposé) pour prendre une assurance 12$/1 mois, puis taxe de circulation 5$ et tampon de la police.  Et le parcours du combattant est FINI ! Nous aurons mis 3/4h. Les autres voyageurs nous avaient annoncé 3h, donc nous sommes contents. 1 semaine pour sortir, c’était aussi un record !        

Contraste énorme entre le Costa Rica et le Nicaragua. Les maisons sont plus simples, basses,  plus colorées..  Pas de maisons sans chaises à bascules, hamacs.

 

L’après-midi, ils la passent à la sieste, à l’ombre. Presque chaque maison a son puit, son four à l’extérieur. Beaucoup d’habitations ressemblent plus à des baraques et il est courant de voir quelques bouts de planches, de tôles.

    L’intérieur est en terre battue. Ils ont souvent quelques cochons, des poules, et tous ces animaux vivent au pied de la casa, quand ce n’est pas à l’intérieur. Leur mobilier est simple, hamacs, chaises à bascule, mais parfois ils n’ont que quelques chaises en plastique qui tiennent debout grâce à des calles ! Notre casa roulante est un palace à côté ! Ils cuisinent tous au bois. Aller chercher le bois, le couper, aller chercher l’eau dans certaine région est une occupation quotidienne. La vie n’est pas la même pour tout le monde. La différence de niveau de vie saute aux yeux ici. L’écart de richesse entre les propriétaires fonciers et les fermiers est criante !

 Pas d’eau, mais des routes asphaltées, cela fait bizarre.

 Très vite, nous croisons des charrettes à bœuf, ou tirées par des chevaux et en ville beaucoup de vélo-taxi. Un autre monde ! 

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Nous retrouvons les marchés, les petits restos, les nombreux petits vendeurs, nous adorons.

Dès notre arrivée, l’horizon est rempli d’éoliennes. Une au sol brisée, une autre, les pales cassées. Serait-ce de conception chinoise…….La végétation est brulée, le ciel bleu de bleu, au loin deux magnifiques volcans. Superbe

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SAN JUAN DEL SUR est une petite ville côtière bien agréable. Nous ferons différentes petites plages au sable blanc, mais pas de vent. On se baigne encore et encore. Quelques rochers, donc nous partons à la recherche de coquillages, mais comme souvent nous revenons bredouille. Rien, de rien dans ce secteur.

Aucune ombre, nous quittons la côte pour aller au Lac Nicaragua, le plus grand lac de l’Amérique centrale, + 8000km2, du côté où nous avons vu les éoliennes. Normalement nous devrions avoir du vent. Pour nous y rendre, nous prenons une piste et découvrons une vie agricole très simple. Les gens sont souriants. Nous pensons que les bivouacs seront faciles dans ce pays. Nous sommes confiants.

 

RIVAS est une mignonne ville coloniale avec un marché vivant. 

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Juste à côté « SAN JORGE », une plage au bord du lac. Incroyable le monde en journée….alors que ce n’est pas les vacances. Les enfants ne vont donc pas à l’école ? On n’y comprend rien. On s’installe sur la plage bien venteuse  où nous respirons enfin. Nous nous renseignons sur le ferry pour nous rendre sur l’Ile Ometépé. Nous le prendrons le soir et le panorama est superbe.

L’Ile Ometepe du lac Nicaragua est indiquée comme un incontournable au Nicaragua. Le lac Nicaragua est immense, + 8000km2, il couvre presque 10% de la superficie du pays. C'est le plus grand lac d'eau douce d'Amérique Centrale. On l’admire dès notre entrée dans ce pays.

 Ometepe est composée de 2 volcans, le Concepcion(1610m) et le Maderas(1494m), reliés par un isthme étroit de lave.

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vu du Mirador du volcan Maderas(possibilité de laisser son véhicule gratuitement sur le parking de la Finca Porvenir, 3h A/R, nous en revenons ruisselant de sueur, un petit vent chaud ne nous rend pas la vie facile. Vu le nombre d’insectes, nous faisons le tour du volcan et allons nous réfugier à la pointe « Jesus Maria ». Au coucher du soleil, c’est une petite merveille.

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Au petit matin, nous avons un spectacle peu ordinaire, de nouveaux voisins se sont installés, 6 piquets, 3 bâches et la casa est construite ! Le déménagement arrive en charrette tirée par des bœufs.

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Le contenu, je ne vous raconte pas…Pour nous, tout irait à la décharge, direct. Ils vivent de peu sur l’île, un peu de bétail, du plantain,

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de la pêche et un peu de tourisme surtout le long de la playa Sta Domingo.

 

Cette plage est jolie avec son sable blanc (on se demande d’où il vient). Nous n’irons pas mangé dans un petit resto car nous avons la vague impression que le lac sert à tout.

Nous avons beaucoup aimé la petite plage « San Marcos »,

Eric en profite pour laver l’iveco et moi, je fais comme eux, la lessive, mais je la rincerais à l’eau propre, tout de même.

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Le village « Alta Gracia » est agréable, nous allons dormir sur la plage de sable noir à -2kms(nécessité du 4x4). En fin de journée, ils ramènent le bétail, les charrettes à bœuf sont un spectacle. C’est la première fois que nous en voyons autant, bien plus qu’en Inde !

De bonne heure, nous partons pour une grimpette au Volcan Conception. La chaleur, les pierres volcaniques brulantes, la difficulté de la montée, nous abandonnons au bout de 2h1/2. Pas la peine de présumer de mes forces, je n’arriverai pas jusqu’en haut, il faut compter 5h, et j’ai déjà une perte d’équilibre. Donc, nous sommes sages et redescendons, couvert de sueur et de poussière. El là, grande surprise Daniel(nous l’avions rencontré au Lago Arenal au Costa Rica) nous attend. Super gentil. Ce soir, ce sera repas de fête, avec cocktail et vin. Et cela durera plusieurs jours……

Nous quittons ensuite « Ometepe » pour nous diriger vers la « Laguna de Apoyo » située dans un cratère de volcan complètement érodé par le temps. Les crêtes sont à 300 m d'altitude et la Laguna à 100 mètres. C'est un magnifique lac  rempli au fil des siècles par les eaux de pluie, chauffé par le soleil et semble-t-il par quelques émanations souterraines. Côté ouest, ses rives sont occupées par des petits hôtels sans accès pour nous, aussi nous allons du côté de Granada. Piste moyenne, nous passons une clôture ouverte et super bivouac avec un panorama bien agréable : Granada et la Lagune. Coup de chance.

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GRANADA : charmante ville coloniale restaurée, au bord du lac Nicaragua. Elle eut à souffrir du passage du pirate anglais, Henry Morgan, de l'occupation d'un aventurier américain impitoyable, William Walker, qui l'incendia. A quatre reprises détruites par des pirates et des mercenaires, elle fut chaque fois reconstruite. Nous nous baladons dans les rues et partons à la découverte des hôtels de charme, par curiosité. Le marché est également intéressant. Nous avons beaucoup aimé cette ville colorée et propre. 

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…spécialité le vigoron, composé de yucca, porc frit, chou, salade ds une feuille de banane..

Pas ordinaire, et ce n’est pas du cinéma !  

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Les nicaraguayens sont très gentils. Ils arrivent souvent qu’ils viennent nous voir pour nous dire de faire attention. Ils ne s’imposent pas, restent discrets.

Volcan Masaya : Nous y arrivons juste avant la fermeture 17h, et nous allons nous installer sur le parking aménagé. De la fraicheur en fin de journée, cela sera parfait. On arrive au bord du cratère Santiago, encore en activité, en véhicule. Du cratère béant, profond de 280 m, s'échappent des nuages de gaz toxiques. Du coup, on ne voit rien du tout. Le garde, pressé qu’on déguerpisse, nous dit que le matin, la visibilité sera meilleure. On remarquera que le personnel est très sympa, mais commencer la journée en retard et partir avant l’heure fait partie de leurs habitudes. Le lendemain , nous ne verrons tjs rien.. A l’ouverture, pour ne pas fondre sous ce soleil de plomb, nous partons avec daniel, faire le tour du cratère San Fernando, jolis panoramas.

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Au total 5 cratères (dont 2 récents de 1853), des impressionnantes coulées de lave. 20kms de chemins mais marcher au milieu des pierres brulantes ne nous dit rien. Le temps des sacrifices est fini (femmes et enfants étaient jetés dans le cratère pour apaiser le dieu du feu).  Nous comptions passés une deuxième nuit au calme mais des voyageurs nous disent qu’à « Léon », (2è plus belle ville du pays), de belles décorations florales sont installés pour les processions de la semaine sainte. Donc, nous changeons nos plans.

Nous ferons mi- trajet et comme d’hab, nous cherchons un peu de frais, encore 38°à l’ombre en journée. Dans l’iveco, 45°. Nous arrivons à la nuit tombante à « Momotombo ». ET LA,  CATASTROPHE

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L’accès à la plage n’est pas possible, à cause des festivités de la semaine sainte. On veut absolument approcher le bord de l’eau pour avoir plus de fraicheur. Nous prenons un petit chemin archi poussiéreux, nous sommes à 50m du lac, mais impossible d’aller plus loin. Impossible de faire demi-tour, et là, c’était déjà très juste à l’aller mais en marche arrière, il faisait presque nuit, ça ne l’a pas fait.

 Grosse peur, je sens que le chemin s’écroule, je dis à eric, ravance mais trop tard, nous allons dans le creux. Tout de suite, nous sortons par la portière d’eric. L’Iveco tremble, il va se coucher ! et par chance, il reste coincé grâce à quelques pierres et à la barre anti-encastrement.  On est catastrophé.  On se calme et à 3 nous réfléchissons sur les solutions. On a peur qu’il se couche, les hommes le sanglent et on se dit qu’il sera préférable de voir les solutions le lendemain matin, de jour. Pas mal de gens viennent mais heureusement pas tout le village. Ouf. Les flics rappliquent, nous enquiquinent pour les papiers. Je les envoie promener. Ce n’est  vraiment pas le moment !

On parle de faire venir un tracto pelle, mais c’est le week-end de Paques. On décide de dormir au pied, Daniel nous offre non seulement du réconfort mais sa casa-roulante. Nous sommes dans un état de poussière….les chevaux, les vaches passent par ce chemin poussiéreux, sans compter qu’il sert aussi de décharges. Du coup, super bivouac.

NOUS SOMMES TOUS LES TROIS TRES ANXIEUX.

Bien-sûr, nous n’avons presque pas dormi et au lever du jour, nous étudions la question. Que faire ! Eric enlève le coffre. Plusieurs grosses pierres sous l’iveco doivent être enlevées car elles risquent d’endommager le carter de boîte de transfert. A 7h, une dizaine d’hommes arrivent avec des pelles. On s’organise. Très régulièrement, nous nous concertons pour être d’accord sur l’avancement du dégagement de l’iveco. 

La moindre erreur et il peut se coucher. Les nicaraguayens sont supers. Lorsqu’on arrive à redresser l’iveco, c’est déjà un grand soulagement. Maintenant, il faut le sortir du trou. Grace a leur aide, l’iveco s’en sortira indemne. Presqu’un miracle. Moins de deux heures pour le sortir de là !

Maintenant, il ne faut pas qu’on traine, car évidemment, nous avons complètement défoncé le chemin. 

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NICA17Heureusement, les flics sont occupés avec la fête. On remet tout en place, un tour de l’iveco, à priori aucun dommage (on n’en revient pas), une douche vite faite, remerciements à tous et on file prendre un petit réconfort plus loin.

On est super content de s’en être tiré à si bon compte. Du stress comme cela, on n’en veut pas tous les jours….

LEON :  Bâtie en 1610, Léon demeura la capitale du pays jusqu’en 1851. Ses splendeurs d’antan se découvrent toujours sur les façades, c’est une charmante ville coloniale mais la chaleur y est vraiment terrible. Le soleil brule et nous marchons le plus possible à l’ombre. Pas un brin d’air.

  On ne pensait vraiment pas visiter Léon le week-end de Pâques. Et bien si, nous y sommes et entier ! On va fêter cela dans une boulangerie française « Pan y Paz » avec un petit plateau de fromage et des jus de fruits délicieux.

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Nous pensions trouver des décorations partout pour ce week-end de Pâques. Un peu déçu, juste des processions et quelques parterres éparses

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Nous filons sur la côte à la « Playa Poneloya », erreur, là, il fait encore plus chaud. Nous filons à l’eau, mais la mer y est super dangereuse. Il y a un monde fou. Soirée banane flambée. Merci daniel.

 

 

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Cela ne peut plus durer. Il nous faut du FRAIS. Et nous ferons quelques kilomètres pour le trouver : Près d’ « Esteli », à l’aire protégée de Tisey. Mauvaise piste. Beau panarama et une fraicheur très appréciable. Nous reprenons des forces. Nous sommes en fin de période sèche, donc nous n’allons pas voir la chute d’eau renommée….de plus nous sommes le week-end de Pâques et les lieux sont envahis par les habitants d’Esteli à la recherche d’un filet d’eau.

 

 

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ESTELI : Ville bien Nicaraguayenne à 800m d’altitude, un vrai petit bonheur de respirer enfin !l’ouragan Mitch a sérieusement endommagé le ville en 1998. Elle fut également l’un des foyers du mouvement sandiniste pendant la dictature. 

Nous visitons la fabrique de cigare San Antonio, très intéressant. Tout est fait à la main, des boites à cigares à l’imprimé, les cigares, l’emballage. Assez impressionnant. Les conditions de travail sont loin d’être aux normes européennes…Ils nous font même gouter au cigare. Eric hésite. Un comble !

 

Sur la route de « Somoto », nous découvrons les champs de Tabac ainsi que les séchoirs à tabac.  Nous y apprenons que le tabac sèche en 2 mois, puis mis en sac. Les salariés saisonniers y travaillent du lundi au samedi, pour un salaire mensuel de 115euros !

CANYON DE SOMOTO : Moment de détente le fessier au frais, que cela fait du bien ! On resterait bien là la journée entière. 

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Nous rejoignons le « Lago Apanas » (par une route pavée entièrement, un travail de titan) , mais nous ne voyons peu d’accès au lac, donc on se retrouve vite fait au « Cerro Arenal » à la finca Aguas del Arenal. Quel changement de paysages, on a retrouvé LA VERDURE. Que cela fait du bien, du frais et même un peu de pluie. Nous sommes dans les caféiers, bien entretenus sur les collines.

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Le Nicaragua nous rappelle SANS CESSE l’Afrique ou la Bolivie. Si les villes y sont plus riches, les campagnes vivent très modestement. Les gens se déplacent en vélo, ou à cheval. Nous avons vu l’eau distribuée par camion-citerne dans des gros bidons où les habitants viennent ensuite prendre leur quote-part. Etonnamment, le réseau routier sur la partie du pays que nous avons parcouru est bon et gratuit. Par contre, les pistes pour rejoindre les réserves naturelles sont souvent très mauvaises.

« Matagalpa », « Boaco », sont des villes agréables où nous flânons dans les rues à observer ses habitants. Nous passons d’une végétation verdoyante à la zone sèche. Tout brule sous le soleil ! et comme si cela ne suffisait, il pratique beaucoup le brulis, ce qui rend le paysage des plus monotones et tristes. Au secours, un peu de pluie SVP.

Notre frigo n’en peut plus. Eric a découpé un bout de meuble pour l’aérer un peu mais il suffoque. Comme ils vendent des batteries pour les panneaux solaires, on se lance ! on achète 2 batteries à décharge lente, en espérant ne pas avoir fait une mauvaise affaire. Vous devez-vous demander mais qu’est-ce qu’ils ont dans leur frigo : du mauvais beurre, du fromage de vache sec et archi-salé, quelques légumes et du saucisson local qui est correct. On trouve de la viande facilement, des fruits.

La date approche de notre rendez-vous à l’ambassade des Etats Unis suite à notre demande de visa B2, donc nous revenons sur la Capitale, avec un petit arrêt à « Masaya », pour la visite de son malecon et de ses 2 marchés. Le marché municipal vaut le coup mais âme sensible s’abstenir. Les odeurs y sont super forte. Aujourd’hui c’est notre anniversaire de mariage et on aurait pu trouver mieux comme balade romantique.

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Pour nous remettre de ces bonnes odeurs, Daniel partage avec nous une boite de foie gras.

MANAGUA : Tout d’abord direction les douanes (voir info pour voyageur) pour prolonger notre certificat d’importation provisoire de l’iveco. Pourquoi faire simple, nous avons 3 mois, mais le véhicule seulement 1 mois. Avec notre demande de visa B2 pour les states, 1 mois ne va pas suffire. Nous avons fait notre demande de visa par internet et nous avions 18 jours d’attente pour l’interview !

Bon, une bonne nouvelle, la prolongation est possible, mais payante et il faut attendre 24h. Vous allez nous dire « mais vous avez le temps ! », oui, mais à 36° dès 9h le matin, nous avons hâte de filer. Et nous attendrons 5h !

Une capitale peu ordinaire, ruinée par les tremblements de terre de 1931 et 1972. Elle a souffert également de la dictature de Somoza et de la révolution de 1978. Managua est l’une des capitales les plus étonnantes au monde : elle

n’abrite presque aucun gratte-ciel et ressemble à un immense bourg fourvoyé dans une forêt broussailleuse. Il s’agit d’un archipel de quartiers aux couleurs disparates. Dans le centre, trône une lagune volcanique.

Pas de centre ville, le reste des  monuments historiques sont proches du Lac de Managua, les abords du lac sont une décharge, mais une ville très populaire où il est facile de circuler. Les quartiers pauvres sont partout, mais tout le monde a le balais à la main, les déchets c’est dans la rue ! Les quartiers riches sont de style à l’américaine, barricadés, une ville dans la ville.

Après cette visite touristique, en prévision de notre rv de demain à l’ambassade, nous comptons bivouaquer au Parque Las Piedrecitas, au pied. Mais il faut battre toujours les cartes dans ces pays. C’était ok, il y a 3 heures et là, un tracto pelle a remué quelques pelletées et l’accès y est maintenant impossible. Et de M….Il va nous falloir trouver autre chose à nuit tombante. On ne tarde pas à tomber dans des quartiers très pauvres et daniel a du mal à nous suivre car le goudron a disparu au profit d’allés défoncés, où les égouts trouvent leur place. Notre bonne étoile nous guidera vers un cul de sac bien tranquille. Ce soir, daniel nous fait la popotte. Moi, je n’ai pas le courage, l’intérieur de l’Iveco est un four. Sans rien y faire, on ruisselle de partout. Il nous tarde demain ,chercher de la fraicheur. Et on le comprend. Quel dommage, il commençait à apprendre à jouer aux cartes ! on espère te revoir, Daniel. Et n’oublies pas que nous gardons notre jeu « intermarché » en ton honneur.

Dès 6h30, nous sommes à l’ambassade. Deux heures après, visa accepté, nous n’avons plus qu’à attendre qu’ils nous rendent les passeports (entre 3 et 6 jours d’attente). Super, nous pourrons prendre notre temps pour visiter les états unis avec ce visa nous permettant de rester 6 mois par an sur 10 ans.

Nous passons nos derniers jours sur la côte pacifique au nord du Pays,  belle plage, mer agréable, cocotier, village de pêcheur. On a vu plus mal. Nos voisins nous offrent leur douche et bac à linge. Vraiment très gentil. Nous achetons un thon rouge à un autre voisin. Chez eux, juste quelques tôles, ils vivent sur le sable et les cochons nous passent entre les jambes. Ils nous invitent à venir sur leur terrain car il y a plus d’ombres. Nous les remercions beaucoup mais nous préférons notre petit bivouac où j’ai nettoyé le terrain. 

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INFO :  Les boutiques de vêtement nous interpellent. Mais pourquoi le linge est toujours chiffonné ? En fait, la plupart des vêtements vendus sont des "seconde-main", probablement achetés à des oeuvres de charité et envoyés ici pour vivre une seconde vie. Nos vêtements donnés, en France, à Emmaüs, ont certainement fait un voyage au Nicaragua…

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une petite glace au parfum bien naturel, cela vous dit...

 

 

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